Paru dans Paris-Match : la détresse d’Emmanuelle
Elle était infirmière au service réanimation de la maternité. Epuisée par le stress, elle s’est suicidée. Un drame qui mobilise sa profession.
20 ans, encore stagiaire, Emmanuelle savait que ce n’était pas un service pour elle. « La réa, jamais ! » jurait-elle. Les bébés d’à peine 700 grammes, les couveuses, les tuyaux, les protocoles compliqués, les nouveau-nés qu’il faut sevrer à cause de la pathologie addictive du parent ou, pire, déjà en fin de vie.
Emmanuelle préférait ces beaux liens avec les familles en néonatalogie ou en unité kangourou. Mais, en février, la nouvelle tombait. « On va mettre la polyvalence en place, il faut faire rouler les filles », annonçait, tel quel, la direction du CHU Jacques-Monod, au Havre. « Manu » était sortie en pleurs de la réunion. La polyvalence, cela signifiait affronter la réa et les soins intensifs de la maternité.
Immédiatement elle demande à se faire déclasser, quitte à aller en gériatrie, après vingt-cinq ans en maternité. Mais finalement, elle n’ira pas voir la médecine du travail, comme elle aurait dû. Et prendra le risque de travailler en réanimation.
Sans doute a-t-elle pensé qu’elle allait y arriver. « Quand on est à mi-temps, on n’a pas le droit de se plaindre », avait-elle coutume de dire. Quitter son poste, cela revient aussi à augmenter la charge de travail pour les collègues. De quoi y réfléchir à deux fois.
Pour lire la suite de l’article, paru sur le site de Paris-Match, c’est ICI
Paru sur le site Campus du quotidien “Le Monde” : le blues des élèves infirmiers (lire Etudiants en Soins infirmiers, ndlr…)
Pas encore « en responsabilité », les élèves infirmiers n’en sont pas moins confrontés aux réalités et difficultés de leur futur métier. Eux aussi se sont mobilisés lors de la grève nationale du 14 septembre, qui dénonçait, dans la foulée d’une série de suicides, la dégradation des conditions de travail. Ici, des étudiants d’un institut de formation en soins infirmiers (IFSI) posaient, brassard noir au bras, derrière un panneau « nos souffrances valent plus que leur silence ».
Là-bas, certains séchaient les cours pour participer à une minute de silence à la mémoire des cinq « collègues » disparus depuis le mois de juin. Et des centaines d’autres ont publié sur leur mur Facebook des vidéos ou témoignages de soignants racontant leur quotidien…
Les aides soignants et les agents sont le coeur de l’hôpital. …et on parle toujours des infirmiers sans eux c’est la fin des soins….
Il n’y a pas que les infirmiers qui souffrent
La souffrance touche tout le monde
Si vous êtes une professionnelle mais une jeunesse. ..en 30 ans rien a changer à part quand les aides soignants sont sortis dans la rue avec vous et le gouvernement a vue les ide et pas les as donc nous avons de l’amertume dans la gorge
….. personne ne prend en considération le personnel soignant il y a deja de l’irrespect ds la hiérarchie des structures dc les politiques…
Le prochain président prendra nos problèmes en considération. ..mais j’en doute
Votre commentaire n’a pas lieu d’être si vs ne connaissez pas le second degré
Alors vous vous êtes forts quand même!!! ?
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