Le mal-être infirmier relayé dans les médias (2)

Depuis quelques temps, la presse généraliste s'empare de la cause infirmière. Nous vous en parlions il y a trois semaines, lorsque de nombreux médias s'étaient intéressés à la grève de la profession. Aujourd'hui, nous avons sélectionné deux nouveaux articles, qui, malgré quelques maladresses (les termes employés ne sont malheureusement pas toujours les bons) relatent les difficultés rencontrées par les soignants. De l'histoire tragique d'Emmanuelle, cette infirmière puéricultrice du Havre qui s'est suicidée été, au quotidien des étudiants en soins infirmiers, la presse relaye le mal-être des soignants...

Le mal-être infirmier relayé dans les médias (2)Paru dans Paris-Match : la détresse d'Emmanuelle

Elle était infirmière au service réanimation de la maternité. Epuisée par le stress, elle s'est suicidée. Un drame qui mobilise sa profession.

20 ans, encore stagiaire, Emmanuelle savait que ce n'était pas un service pour elle. « La réa, jamais ! » jurait-elle. Les bébés d'à peine 700 grammes, les couveuses, les tuyaux, les protocoles compliqués, les nouveau-nés qu'il faut sevrer à cause de la pathologie addictive du parent ou, pire, déjà en fin de vie.

Emmanuelle préférait ces beaux liens avec les familles en néonatalogie ou en unité kangourou. Mais, en février, la nouvelle tombait. « On va mettre la polyvalence en place, il faut faire rouler les filles », annonçait, tel quel, la direction du CHU Jacques-Monod, au Havre. « Manu » était sortie en pleurs de la réunion. La polyvalence, cela signifiait affronter la réa et les soins intensifs de la maternité.

Immédiatement elle demande à se faire déclasser, quitte à aller en gériatrie, après vingt-cinq ans en maternité. Mais finalement, elle n'ira pas voir la médecine du travail, comme elle aurait dû. Et prendra le risque de travailler en réanimation.

Sans doute a-t-elle pensé qu'elle allait y arriver. « Quand on est à mi-temps, on n'a pas le droit de se plaindre », avait-elle coutume de dire. Quitter son poste, cela revient aussi à augmenter la charge de travail pour les collègues. De quoi y réfléchir à deux fois.

Pour lire la suite de l'article, paru sur le site de Paris-Match, c'est ICI

Paru sur le site Campus du quotidien "Le Monde" : le blues des élèves infirmiers (lire Etudiants en Soins infirmiers, ndlr...)

Pas encore « en responsabilité », les élèves infirmiers n'en sont pas moins confrontés aux réalités et difficultés de leur futur métier. Eux aussi se sont mobilisés lors de la grève nationale du 14 septembre, qui dénonçait, dans la foulée d'une série de suicides, la dégradation des conditions de travail. Ici, des étudiants d'un institut de formation en soins infirmiers (IFSI) posaient, brassard noir au bras, derrière un panneau « nos souffrances valent plus que leur silence ».

Là-bas, certains séchaient les cours pour participer à une minute de silence à la mémoire des cinq « collègues » disparus depuis le mois de juin. Et des centaines d'autres ont publié sur leur mur Facebook des vidéos ou témoignages de soignants racontant leur quotidien…

Pour lire la suite de l'article paru sur le site du Monde.fr, c'est ICI 
 
Rédaction

Abonnez-vous à la newsletter des soignants :

Faire un don

Vous avez aimé cet article ? Faites un don pour nous aider à vous fournir du contenu de qualité !

faire un don

Réactions

25 réponses pour “Le mal-être infirmier relayé dans les médias (2)”

  1. Bruno Laroche dit :

    Les aides soignants et les agents sont le coeur de l’hôpital. …et on parle toujours des infirmiers sans eux c’est la fin des soins….

  2. Aude Lully dit :

    Nous vivons le mal être dans nos soins et nos services tous les jours
    L’épuisement du personnel est constant
    On soigne les autres et on aime ca
    On aime notre métier
    Mais on nous en dégoûte
    On nous méprise
    Je ne comprends pas comment on peut encore accepter tout ça
    Motivons nous et battons nous pour nos convictions

  3. Aurélie Fernandez peut être aider pour tfe

  4. Laurie Querard Justine Rasset Julie Snchl Marina Bridgess Nadège Degliame

  5. Voilà pourquoi les soignants sont inaudibles et peu considérés par les politiques, ils ne se fédèrent pas , ils morcellent leur revendications et se renvoient leurs conditions de travail selon un procédé de comparaison insupportable.

  6. Pi Pierre dit :

    Et les ASH !!!! On en parle ??

  7. Toute la profession, les corps de métier du paramedical sont relégués derrière l’énorme cul de Kardashian!!! Désespérant…..

  8. Estelle Gou dit :

    Et les aides soignants les ambulanciers les pompiers …. on en parle ??

Réagir à cet article

retour haut de page
7343 rq / 13,170 sec