Alors que l’Observatoire national des violences en milieu de santé relate pour l’année 2013 près de 12 500 signalements de violence, le CHU de Limoges s’est distingué dans sa démarche de lutte contre la violence faite aux soignants.

“Tous les établissements de santé français sont confrontés à des situations de violences. Incivilités, insultes et parfois agressions physiques : les professionnels du soin vivent très concrètement la monté de l’agressivité dans la société ” explique un communiqué du CHU de Limoges.
Particulièrement présente dans les services d’urgences, la problématique de la violence a été abordée au CHU de Limoges, sous l’impulsion de la direction générale de l’établissement.
“Des réflexions et un plan d’actions ont associé très largement les acteurs au sein de l’hôpital“. La direction des ressources humaine, le Comité d’Hygiène de Sécurité et des conditions de travail (CHSCT), les soignants et médecins des urgences, les formateurs, mais aussi les agents de sureté et le service de communication ont déployé un plan d’actions.
Des actions de prévention
Au CHU de Limoges, l’information commence avant même le circuit de soins. Dès les salles d’attente, une borne électronique, des écrans et des affiches expliquent des situations très concrètes qui peuvent nécessiter une attente. “Ces supports engagent aussi les patients et accompagnants à s’informer auprès des professionnels du service, à les respecter“.
“Les agents suivent la méthode déposée Grouille-Smollis . Les personnels acquièrent ainsi les techniques permettant une action des soignants concertée et synchronisée, selon des tactiques adaptées au nombre et au potentiel physique des intervenants” explique le CHU.
La violence : un problème de communication?
Lors de son déplacement à Limoges jeudi dernier, Yves Cottret, délégué général de la fondation MACSF (fondation qui avait lancé l’appel à projet) a rappelé : “Pour 7 cas de violence sur 10, l’un des deux déterminants de l’incident entre soignant et soigné relève d’un problème de communication“. Le constat est partagé par les équipes du CHU, dont les agents des services d’urgence participent depuis longtemps à des formations où expression verbale et gestuelle pour prévenir les situations de violence sont apprises et révisées.
Le CHU de Limoges va poursuivre et diffuser son expérience
L’établissement a donné son accord pour que son expérience soit partagée auprès de tous les établissements français, et mettra à disposition les fichiers des supports qu’il a déjà créés.
“La violence n’est jamais excusable, mais elle l’est encore moins quand elle est tournée vers celles et ceux qui vous soignent” explique Pascal Bellon, le directeur général adjoint du CHU de Limoges.
Alors, va-t-on, grâce à ce type d’initiatives, vers une diminution des actes de violence dans les hôpitaux?
Rédaction ActuSoins
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