Tentative de suicide de l’ex-urgentiste, Nicolas Bonnemaison, après son procès

Tentative de suicide de l’ex-urgentiste, Nicolas Bonnemaison, après son procès

L'ex urgentiste a tenté de mettre fin à ses jours, une semaine jour pour jour après le verdict de son procès en appel. Il avait été condamné à deux ans avec sursis pour avoir abrégé la vie de l'une de ses patientes. Ce lundi 2 novembre, son pronostic vital n'est plus engagé.
Tentative de suicide de l'ex-urgentiste, Nicolas Bonnemaison, après son procès
© Semary/iStock

Nicolas Bonnemaison, condamné samedi 24 octobre en appel à deux ans de prison avec sursis, après avoir été acquitté en première instance en première instance à Pau en 2014, a été retrouvé dans sa voiture samedi 30 octobre, après une tentative de suicide.

Il avait absorbé des médicaments avant de s’asphyxier avec les gaz d’échappement. Héliporté vers l’hôpital de Haut-Lévêque à Bordeaux, son pronostic vital était alors engagé.

Dimanche 1er novembre, Nicolas Bonnemaison, hospitalisé à l’hôpital Haut-Lévêque de Pessac dépendant du CHU de Bordeaux, “a ouvert les yeux et répond à des ordres simples”, a-t-on précisé de source médicale et dans son entourage.

Malgré ces signes “encourageants”, l’ex-urgentiste de 54 ans restait dimanche après-midi dans un état préoccupant et il était “trop tôt pour se prononcer sur d’éventuelles séquelles”, neurologiques notamment, a-t-on souligné de mêmes sources.

Nicolas Bonnemaison a connu par le passé plusieurs phases de dépression, dont certaines avaient nécessité des hospitalisations, rappelle le quotidien Sud Ouest. La question de sa “fragilité psychologique” a guidé une partie des débats pendant les dix jours d’audience à Angers.

Dans une lettre laissé dans sa voiture, Nicolas Bonnemaison expliquerait l’usure qui est la sienne suite à ces quatre dernières années, depuis la révélation de l’affaire en 2011. Il reviendrait aussi sur son procès à la cour d’Assises d’Angers et le verdict rendu. Jugé pour sept décès de patients en fin de vie, sa culpabilité avait été retenue dans la mort d’une seule patiente.

Ses avocats ont fait savoir en milieu de semaine qu’ils avaient décidé de ne pas se pourvoir en cassation. En revanche, ils souhaitaient demander une révision de sa radiation de l’Ordre des médecins.

Rédaction ActuSoins, avec AFP, Sud-Ouest et Egora

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