Cette épidémie d’entérocoques (naturellement présents dans le tube digestif) résistant à la vancomycine (antibiotique) a nécessité la mise en place d’une cellule de crise afin d’éviter tout risque de transmission. Un premier patient a été diagnostiqué le 16 avril au cours d’un prélèvement d’urine et dix autres ont été détectés par la suite.
« Cette bactérie a un fort pouvoir épidémique, explique le docteur Nathalie Pestourie, responsable de l’unité d’hygiène du CHU. Quand on découvre un patient, il faut intervenir au plus tôt : chercher si d’autres personnes sont concernées, les regrouper dans un secteur isolé avec un personnel dédié qui porte une sur-blouse, des gants… L’hygiène des mains est très importante et les locaux sont désinfectés. Heureusement, tous les patients sont des porteurs sains, ils n’ont pas développé d’infections. »
La crise provoquée par la bactérie semble passée puisqu’il ne reste actuellement qu’un seul malade hospitalisé dans le service. « On a géré à temps, dans les heures qui ont suivi la découverte du premier cas », se félicite le docteur Pestourie.
C’est la première fois que l’établissement est confronté à cette épidémie, mais elle n’est pas rare en milieu hospitalier.
Rédaction ActuSoins avec Le Populaire
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