Les sénateurs ont supprimé mercredi l’obligation faite aux chirurgiens-dentistes d’indiquer sur leurs devis d’appareillage le coût de la prothèse dentaire.
La mesure, prévue par la loi HPST, visait à garantir un minimum de transparence dans les prix pratiqués par les chirurgiens dentistes.
Depuis quelques années, plusieurs enquêtes ont alimenté le débat, en démontrant que la part des prothèses dentaires importées à bas coûts de pays “émergeants” comme la Chine ou Madagascar était en constante augmentation, sans que l’économie importante réalisée ne soit répercutée sur la facture finale.
La loi de 2010 obligeait le professionnel à mentionner le prix d’achat des prothèse sur son devis, avec pour objectif de favoriser la concurrence et freiner l’augmentation des prix. Insupportable pour les organisations professionnelles qui ont finalement obtenu gain de cause auprès du ministre Xavier Bertrand.
Pour Cédric Musso, directeur des relations institutionnelles au sein de l’association de consommateurs UFC-Que choisir interrogé par Le Parisien, «le lobbying intensif des professionnels a eu raison de l’intérêt des patients»
Selon une étude de l’Institut de rechercheet documentation en économie de la santé (IRDES), le renoncement à des soins dentaires concerne 10,7 % de la population
Pour aller plus loin:
Interview de Cédric Musso par le Parisien
Le point de vue de la Confédération Nationale des Syndicats Dentaires (CNSD)
Rédaction ActuSoins
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