Cette enquête réalisée auprès de 359 infirmiers et infirmières diplômés et en formation à l’hôpital Cochin (AP-HP, Paris), et dans les centres hospitaliers d’Argenteuil (Val-d’Oise), d’Aix-les-Bains (Savoie) et de Niort souligne également que 11% ne porteraient pas de gants lors de la pose.
Or la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H) rappelle que 4% à 8% des bactériémies nosocomiales surviennent lors de la pose de cathéters veineux périphériques (33 millions par an)
Enfin, 34% des infirmières poseraient un cathéter sans diagnostic préalable de l’équipe médico-soignante. Encore, les trois quarts des répondants n’adapteraient pas le diamètre du cathéter au traitement. (Ce dernier point reste toutefois discutable, “l’adaptation du calibre d’un catheter au traitement” dépendant de beaucoup de facteurs… – ndlr)
Un guide pratique devrait être publié avant la fin de l’année afin de rappeler les bonnes pratiques.
Un programme pluriannuel sur la sécurité des patients
Par ailleurs, à l’occasion de ces 4èmes États généraux des infections nosocomiales et de la sécurité des patients, la ministre de la Santé a rappelé « qu’un patient hospitalisé sur 10 est victime d’un évènement indésirable grave, et que les infections nosocomiales, cause directe de plus de 4000 décès par an, ne sont pas une fatalité ».
Marisol Touraine a également annoncé un programme pluriannuel 2013-2017 afin de fédérer l’action des autorités publiques dans le domaine de la sécurité des patients, autour de quatre priorités :
– une meilleure information du patient en associant les représentants des usagers
– une meilleure remontée de l’information qui devrait se traduire par une réforme du système actuel de vigilances pour le rendre plus cohérent et plus efficace
– le développement d’une culture de la sécurité et de la qualité en augmentant la part consacrée à la sécurité des soins dans la formation initiale et continue
– le renforcement de la recherche sur la sécurité des soins.
Claire Dubois
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ou sur des mains abimées !
Il me semble, rectifiez moi si je me trompe, que la pose de kt périf. se fait maintenant en stérile. Donc normalement lavage des mains, puis port de gants stériles. Lorsque j’ai fais mes études(en 1997) on nous l’avais enseigné en propre, et quelques années plus tard, ce sont des étudiants IDE qui m’ont appris que cette pose se faisait maintenant en stérile. Comme quoi, nous pouvons aussi apprendre des étudiants, depuis je pose les kt périphériques en stérile. Allez restons cool, et faisons du mieux que nous le pouvons pour les patients.
oui ça pique
quand c’est pas les bagouses ou le vernis !!! lol