Selon la CGT, ils étaient environ 500 à s’être donnés rendez-vous devant le siège de l’AP-HP, avenue Victoria pour rejoindre en cortège le Sénat où une centaine de manifestants attendaient déjà.
Pour ceux de l’AP-HP, il s’agissait aussi d’une septième journée de mobilisation après les manifestations contre le projet de réorganisation du temps de travail de Martin Hirsch, directeur général.
La mobilisation est donc moins forte, d’autant que les journées de grève retirées du salaire s’accumulent – malgré les quantités de jour de RTT accumulés – et que les collègues infirmiers anesthésistes étaient absents, battant le pavé entre la gare Montparnasse et le ministère de la Santé.
[dropshadowbox align=”none” effect=”lifted-both” width=”autopx” height=”” background_color=”#ffffff” border_width=”1″ border_color=”#dddddd” ]”Le mécontentement s’exprime un peu moins dans la rue mais il est très présent dans les services”[/dropshadowbox]”Nous pensions être plus nombreux mais il y a toujours des soignants dans la lutte. Il n’y a pas de résignation”, souligne Thierry Amouroux du Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNP).
“Le mécontentement s’exprime un peu moins dans la rue mais il est très présent dans les services”, précise Olivier Youinou, secrétaire général adjoint de Sud-Santé.
De son côté Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT Santé Action sociale, indique que de “nombreuses initiatives ont eu lieu au sein des établissements, ce 1er octobre”.
La loi Touraine, synonyme de suppression de postes ?
La CGT qui demande le retrait de la loi santé actuellement débattue au Sénat, insiste sur le caractère “fourre-tout” de cette loi qui “va aggraver la situation dans les hôpitaux si elle est votée, notamment en raison des restructurations et mutualisations au travers des groupements hospitaliers de territoire (GHT), qui vont entraîner des suppressions de postes”
“Les premiers projets ont été lancés”, ajoute-t-elle en citant le projet collectif de trois établissements psychiatriques en Lorraine ( CHS de Sarreguemines, CHS de Lorquin et de Jury-les-Metz).
Autre critique pour Mireille Stivala : “le projet de loi donnent trop de pouvoirs aux agences régionales de santé qui deviendront sur-puissantes sur toutes les orientations budgétaires. En revanche, toujours rien afin de permettre aux partenaires sociaux d’avoir une vraie place autre que consultative dans les établissements”.
A l’APH-PH “toujours pas de vraies négociations”
Concernant la lutte contre le projet du directeur général de l’AP-HP, “c’est désormais aux syndicats de transformer l’essai”, indique Olivier Youinou.
Thierry Amouroux remarque que, “Martin Hirsch a certes reculé face à la mobilisation en maintenant le schéma horaire de 7h36 dans le cadre de la reprise des discussions avec la CFDT”.
“C’est cependant bien flou, estime Olivier Youinou. Martin Hirsch maintient les expérimentations sur le rythme de travail en 7h30. Et il ne dit mot des autres rythmes de travail en 7h50, 12 h, 10 h…. Et la volonté de l’AP-HP est toujours de faire entre 30 et 35 millions d’euros par an au niveau du personnel”.
Pour Thierry Amouroux, “les organisations syndicales ne sont pas pour le statu quo ou l’immobilisme. Il faut régler le problème du million de jours de RTT accumulées. Il y a aussi d’autres questions à discuter comme la coordination entre le temps médical et paramédical. Mais pour l’instant, il n’y a toujours pas de vraies négociations”.
Cyrienne Clerc
Et en Province ?
Un petit exemple : une cinquantaine de personnes du secteur hospitalier et social a manifesté jeudi contre le projet de loi “santé” actuellement en discussion au sénat. Les manifestants ont brûlé symboliquement le texte de loi de Marisol Touraine devant l’ARS à Clermont-Ferrand. Ils demandent la suppression du texte et l’arrêt des mesures d’économie décidées dans le cadre du pacte de Responsabilité qui restreint l’offre de soin à l’hôpital. (source France Bleu)
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