Un jour, un candidat : Emmanuel Macron – Protéger les Français

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ActuSoins a interviewé les conseillers des différents candidats à la présidentielle. Aujourd'hui, nous vous présentons les propositions d'Emmanuel Macron en matière de santé. Entretien avec le Dr Sébastien Mirek et le Dr François Braun, ses relais santé .  Cet article a été publié dans le dossier "Présidentielles" du n°44 d'ActuSoins Magazine. 

Nota bene : L’interview ayant été réalisée avant la parution du programme du président sortant, ses représentants n’ont pu s’exprimer que sur le bilan du quinquennat et les grands axes de travail de sa campagne et non sur les mesures concrètes qui n’étaient alors pas encore connues. (interview menée début mars 2022 pour une publication dans le n°44 d'ActuSoins Magazine)

© DR

S.Mirek. © DR

F.Braun. © DR

Quelle est la philosophie générale de la campagne d’Emmanuel Macron sur la santé ?

F.B. Le premier constat, c’est que notre système de santé ne fonctionne pas aussi bien qu’il devrait fonctionner. Il faut sortir du défaitisme ambiant car nous avons un socle solide qui a montré, pendant la crise, que les bases sont là. Mais il reste des choses à faire et, c’est pourquoi, le candidat a fait de la santé l’un des piliers de sa campagne.

S.M. On peut ajouter que le candidat insiste sur la nécessité de protéger les Français, ce qui est un objectif dans lequel nous autres soignants nous retrouvons bien. Le quinquennat qui vient de s’écouler a été marqué par cette nécessité et nous souhaitons nous inscrire dans la continuité.

Vous avez indiqué que le système de santé ne fonctionnait pas comme il le devrait. Qu’est-ce qu’il faut améliorer précisément ?

F.B. L’une des priorités concerne les inégalités d’accès aux soins, contre lesquelles nous luttons depuis cinq ans, mais qui ne sont pas acceptables dans le cadre du pacte républicain. Nous y avons travaillé avec le programme sur les 1000 premiers jours de la vie, le plan de lutte contre l’endométriose, la gratuité de la pilule, les assistants médicaux, l’augmentation du nombre de places en faculté de médecine… ce sont des sillons que nous allons continuer à creuser.

La profession infirmière a des attentes fortes en matière de recrutements, de conditions de travail… que proposez-vous sur cet aspect ?

S.M. Il faut qu’on tire les enseignements de la crise : il y a eu un engagement très fort de la part des soignants et il faut que cela soit reconnu. Le candidat sait qu’il y a encore des choses à faire en matière de qualité de vie au travail.

F.B. Il faut redonner du sens à nos métiers. Le Ségur a été utile en ce sens, mais il ne peut pas tout, et il faut donc continuer à s’investir pour recréer les conditions qui font qu’on a envie de travailler à l’hôpital.

La profession demande également davantage de compétences et d’autonomie, qu’en pense le candidat Emmanuel Macron ?

F.B. C’est une demande qui vient du terrain et à laquelle il faut répondre de manière pragmatique. On parle de délégation d’actes, très bien, mettons tout le monde autour de la table, voyons les objectifs de santé publique que nous voulons atteindre, et voyons comment les professionnels peuvent s’organiser pour les atteindre.

Propos recueillis par Adrien Renaud

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