Il est temps « d’envisager l’obligation des soignants » et ce « dès maintenant » pour anticiper ce qui va se passer en septembre, a expliqué le Pr Jean-François Delfraissy.
Il a rappelé que les vaccins à ARNm et celui d’AstraZeneca étaient efficaces contre le variant Delta, – qui a un niveau de transmission 50% à 60% plus élevé que le variant dit anglais – lorsque le schéma de vaccination était complet, c’est-à-dire après deux doses, pour la majorité de la population.
Pour le reste de la population, « mon message est simple : faites-vous vacciner[…] et surtout essayez d’avoir vos deux injections d’ici le mois de septembre », a-t-il exhorté.
Il a notamment préconisé l’élargissement de la stratégie « d’aller vers avec de l’explication », notamment en multipliant les camions de vaccination dans les cités, dans les endroits peu médicalisés et appellé à « ne pas montrer du doigt ceux qui hésitent », mais à « les accompagner, leur expliquer ».
En ce qui concerne les enfants de moins de 12 ans, non éligibles à la vaccination, l’enjeu de la rentrée sera le « dépistage massif » dans les écoles, a-t-il considéré. Il a estimé qu’ « on en aura fini avec le Covid-19 quand 100% de la population aura été soit vaccinée, soit contaminée », soit « probablement en 2022 dans les pays européens riches ».
Rédaction ActuSoins
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