Malaise à l’AP-HP : une intersyndicale exige « des actes et des signes forts »

La maire de Paris, présidente au Conseil de surveillance de l'AP-HP a convoqué, pour la première fois, un Conseil de surveillance extraordinaire de l'AP-HP le 28 février afin de discuter de la "situation préoccupante" de l'institution, fait savoir l'intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et UNSA des hôpitaux de Paris. 

Malaise à l'AP-HP : une intersyndicale exige "des actes et des signes forts"

© C.Clerc / ActuSoins

L'intersyndicale demande la création de postes "à hauteur des besoins", une "augmentation des salaires" ainsi que "l'arrêt des fermetures de lits et de services, des fermetures ou fusions d'hôpitaux, de structures et d'établissements". 

"L'hôpital est au bord du gouffre, les mobilisations et les témoignages des professionnels de la santé restent sans réponse du ministère. Il y a urgence à y répondre! Il est de la responsabilité des membres du Conseil de surveillance et du directeur général - de l'AP-HP, ndlr - Martin Hirsch de s'opposer et refuser cette politique de santé!", estime l'intersyndicale, qui "exige" des "actes" et des "signes forts". 

Inquiétude face à la crise sanitaire

"Le pays étant de nouveau en situation de crise sanitaire majeure (après l'épidémie de grippe récente qui a fait de nombreuses victimes en particulier chez les personnes âgées), il est fait appel au service public et à ses agents qui doivent se mobiliser dans l'urgence sans moyens supplémentaires, alors que depuis un an, ils sont en action pour dénoncer un manque de moyen intolérable qui ne leur permet plus de travailler dans des conditions décentes et en sécurité pour eux et leurs patients", regrette l'intersyndicale. 

"Il est clair que dans la situation actuelle de dégradation extrême de fonctionnement de l'hôpital public et plus spécifiquement de l'AP-HP, la crise liée au coronavirus risque d'aboutir à des situations de rupture", estiment les syndicats. 

"La seule réponse de la part du nouveau ministre de la santé, Olivier Véran et de ce gouvernement doit être la décision d'une augmentation immédiate des budgets hospitaliers à un niveau de 5% (ONDAM)", ajoutent-ils. 

Rédaction ActuSoins

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