Difficultés budgétaires et organisationnelles : les IDE doivent faire face.

Dans le cadre d'une série d'articles intitulée "Ma vie au travail", le magazine indépendant alternatif Basta! a publié le mois dernier un article sur les conditions d'exercice des dans les hôpitaux. Rentabilité, T2A ... : l'article évoque entre autres les difficultés budgétaires et organisationnelles auxquelles les professionnels doivent faire face. Et prend clairement position.  

Difficultés budgétaires et organisationnelles : les infirmiers doivent faire face.Les infirmiers aspirent à soigner leurs patients avec cohérence et intelligence, à les accompagner, à les écouter, à sauver des vies. Dans l'hôpital du XXIe siècle, ils font pourtant face aux exigences aberrantes des méthodes de gestion, qui demandent de faire toujours plus et toujours mieux avec des moyens en constante diminution. A l'écoute du malade se substitue ainsi la rationalisation des pratiques, au prix du bien-être des patients, de la santé et de l'estime de soi chez les personnels. Des infirmières témoignent de leurs conditions de travail, de leurs doutes, mais aussi de leurs aspirations pour un véritable service public de la santé.

C'était en janvier dernier, dans un petit hôpital de l'Orne. Ronan se rend aux urgences à cause d'un risque de phlébite détecté lors d'un , suite à une lourde opération. Après cinq heures d'attente, il ressort avec une simple ordonnance de médicaments et de piqûres quotidiennes. « On m'a fait une prise de sang. Je suis ensuite resté deux heures sans voir personne. Les soignants passaient mais ne m'expliquaient pas ce qui allait se passer, raconte Ronan. C'était désagréable, presque anxiogène. J'avais l'impression d'un manque de cohérence dans les actions du personnel qui m'accueillait. »

On pourrait multiplier les exemples à l'envi : d'année en année, les récits d'attente aux urgences dessinent le portrait d'un système hospitalier en souffrance, dont les déséquilibres ne cessent de s'accroître. D'un côté, des personnels soumis à des cadences et des charges de travail intenables. De l'autre, des patients qui font eux aussi les frais des réductions d'effectifs et de moyens matériels. Entre les deux, les infirmiers sont en première ligne pour subir les conséquences de ces transformations.

Pour lire la suite de l'article paru sur Bastamag, c'est ICI.

Rédaction ActuSoins

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Réactions

39 réponses pour “Difficultés budgétaires et organisationnelles : les IDE doivent faire face.”

  1. Elo Ben Elise dit :

    Nouveau poste : Doublée 5 nuits en réa faute de personnel.
    Puis lâchée. (Grande difficulté donc…..)
    Les filles de jour du même service sont doublées 3 à 4 semaines, ce qui explique juste qu’au bout de 5 nuits on ne peut pas être lachée comme ça et prendre en charge un patient intubé sans difficultés…. Pffff j’ai les boules

  2. Manou Mms dit :

    Il faut VRAIMENT arreter de separer public et prive .pour avoir travailler dans les 2 je sais que c est pareil .m3me conditions de travail et meme PETIT salaire
    Sauf que dans le public il y a des rtt a foisons et des primes 13e mois qu on a pas dans le prive
    Et quand les salaires fonction publique monte ceux du prive stagne
    Fin de carriere prive 2000 euros
    La SEULE solution serait la penurie d infirmieres qui ferait relancer les salaires

  3. Lyly Kissou dit :

    Ouais ben ce serait bien que les cadres de soins cadres de pôles dssi drh lisent tout ça. Même si je sais qu’ils en ont rien à fiche. Ils nous prennent la tête pour une feuille mal remplie mais ne voit pas le temps que l’on passe près des patients.
    Ce métier c’est devenu du grand n’importe quoi.
    La chartre du patient !!!! Ah ah ah je rigole.

  4. Amandine Pereira notre superbe système… qu’est ce qu’on trinque ! IDE ou AS c’est la même

  5. Faire face est une chose…. mais quand tu vois qu au chu, il n est pas possible d avoir un matelas anti escarre le we, il n est pas possible de mettre un repas mixé sans diététicienne, que les ide ne regardent pas les bilans sg (c que les anesth!! ) et q si t as envie d aller à la selle, on te répond de faire dans la couche, on te changera plus tard…
    tout ça bien sur pour être mieux payé que nous…. c pas honteux ça. …
    il est plus facile de donner 800 euros aux instits afin de gagner des voix aux prochaines elections, plutôt q de donner des moyens à d autres….

  6. Muriel Barral dit :

    C’est pourquoi moi j’ai pris une dispo. Je fais de l’intérim et ne suis plus impacté par les problèmes de management. Je revis en m’eclatant à fond dans mon taff d’ide

  7. Babeth Jam's dit :

    Mais non ma chérie il y a que les ide qui bossent les autres regardent pendant 12 h trop cooool esprit déguisé ils divisent pour me régner mais nous sommes tous dans le mm bateaux et les patient trinques

  8. Fedak Agnes dit :

    c’est l’uzine……. no comment

  9. Et les aides soignantes…ah oui,elles regardent « oui oui »….

  10. Elsa Stoeckel dit :

    Sabrina Dontenwill Marie Grossholtz

  11. Sissou Grigri dit :

    Tout à fait ça , que se soit ash, as, ap, ide puer

  12. Idec en ehpad depuis 2 ans je vais jeter l’éponge.
    Plus envie de cautionner ce système qui précarise la santé

  13. C’est nous non O’Lyana Hottiaux Le Quéré Gaëlle Ladan faut lire l’article mais c’est ça ^^

  14. Partout pareil…des douzes heures quand ça arrange le week end..puis en 7h30 en semaine pour ratrapper et pas donner trop de récup….

  15. J’ai l’impression que c’est mon témoignage

  16. Les aide soignante on mange aussi

  17. RK Mat dit :

    Les internes aussi fatiguent.

  18. Mdr Soffy la Greluche

  19. Oh ça va arrêtez de vous plaindre , on regarde tous Grey Anatomy on voit très bien comment ça se passe

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