Marie-Françoise Bechtel, députée MRC (chevènementiste) de l’Aisne, a fédéré une trentaine d’élus de gauche autour d’un appel au gouvernement publié dans le JDD. D’autres politiques sont appelés à s’engager. Les signataires souhaitent que le burn-out soit reconnu maladie professionnelle par la Sécurité sociale.
Une initiative indispensable pour que le stress au travail “soit à la charge de ceux qui en sont responsables, c’est-à-dire les employeurs”. Aujourd’hui, le congé maladie ou le temps partiel thérapeutique sont supportés par le régime général de la Sécu et pèsent pour plus de 1 milliard d’euros dans ses comptes.
“Basculer” le remboursement sur la branche accident du travail et maladies professionnelles (AT-MP), financée par les cotisations patronales, mettrait fin, selon les signataires de l’appel, à “une situation inéquitable”.
La reconnaissance du burn-out pourrait résulter de la négociation avec les partenaires sociaux à travers les conventions collectives ou d’une décision du gouvernement après concertation.
L’engagement des élus complète la pétition du cabinet Technologia qui a récolté 8.500 signatures sur le même thème.
Le combat est loin d’être gagné. Certes, la Cour des comptes relève que la branche AT-MP a dégagé un excédent en 2013. Une exception dans le vaste trou de la Sécu. Mais la revendication des députés intervient alors que les patrons s’opposent au compte de pénibilité…
Source JDD
Lire le texte de l’appel sur le JDD
Prise en charge de l'insuffisance cardiaque : formation e-learning | |
---|---|
Assurer la prise en charge, identifier les signes d'aggravation et coordonner le parcours du patient insuffisant cardiaque. En savoir plus |
Prise en charge de l'insuffisance cardiaque à domicile : formation e-learning | |
---|---|
Assurer la prise en charge, identifier les signes d'aggravation et assurer la continuité du parcours de soins du patient à domicile. En savoir plus |
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.