Les permanences chirurgicales de nuit en Ile-de-France seront assurées par une trentaine d’hôpitaux et cliniques plutôt que par les 87 établissements de la région, a annoncé lundi l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Annonçant une réorganisation de la prise en charge des patients, le directeur général de l’ARS Claude Evin a expliqué que le faible nombre d’opérations chirurgicales en “nuit profonde” (minuit à 08H00 du matin) –soit une trentaine en moyenne par nuit — ne justifiait pas que les 87 établissements de la région soient mobilisés.
Certains de ces hôpitaux pressentis n’étaient pas toujours prêts à pratiquer des interventions, ne disposant pas, parfois, d’équipes chirurgicales complètes pour accueillir les patients.
Il s’en suivait parfois des “pertes de chances”, le SAMU du département devant organiser des transfert secondaire, parfois en plusieurs heures.
“La situation actuelle n’est pas satisfaisante parce qu’elle n’est pas assez lisible, elle est trop dispersée”, a affirmé devant la presse M. Evin. “L’absence de lisibilité conduit, parfois, à ne pas faire le bon choix et à avoir des patients qui tournent entre plusieurs établissements”, a-t-il ajouté.
En vertu du plan mis au point par l’ARS, et qui s’appliquera au 1er janvier 2012, de 25 à 35 établissements hospitaliers devront se porter candidats et respecter un cahier des charges en vertu duquel ils s’engageront à disposer des moyens nécessaires à toute opération urgente et à adhérer au principe du “zéro refus”. En retour, ils recevront des crédits supplémentaires de l’ARS.
“Moins, ça peut être mieux” a estimé pour sa part Marc Giroud, président du syndicat Samu de France, rappelant que la cardiologie avait été réorganisée il y a une quinzaine d’années avec moins d’établissements et que le système fonctionnait bien.
Par cette réorganisation, l’ARS tient compte aussi de problèmes de démographie médicale “préoccupants” et qui vont s’aggraver à compter de 2015.
Actuellement le taux de vacance d’emploi est de 33% en anesthésie. Dans dix ans 55% des anesthésistes à temps plein vont partir à la retraite. 30% des praticiens de chirurgie générale et digestive, et 35% de chirurgie orthopédique ont plus de 55 ans.
La réorganisation francilienne s’inscrit dans celle plus large de l’offre de soins dans les régions, depuis la création des ARS par la loi Hôpital Patients Santé Territoires (HPST) de juillet 2009 de l’ex-ministre de la Santé Roselyne Bachelot.
AFP
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pourquoi pas, a condition que les critères soient objectifs et hors d’atteinte des politiuqes, car comme toujours les élus locaux vont défendre bec et ongle le plus gros employeur de la ville.
ensuite comment vont être choisi les CH ? les critères ne sont pas forcément très lisibles.
il va aussi falloir penser à mettre en place une grosse logistique de transports sanitaires, car certains services d’urgences ne vont pas fermés. nous connaissons tous les limites de moyens des samu, et donc les sociétés d’ambulances vont obligatoirement se retrouver à transporter des malades lourds.
certainement un nouveau pas vers la paramédicalisation des secours et transports.
le critère de choix, avec quels principes?
choisir des hôpitaux spécialisés en telle ou telle pathologies?
quid de la logistique post op? quid du coût de cette logistique parce qu’un transport n’est pas gratuit.
ça va mettre un joyeux bazar partout.
suis pas sure que ce soit une si bonne idée.
Yes, après le “travailler plus pour gagner plus”, nous voici avec le “dépensez moins pour travaillez mieux”.
Ne reste plus qu’à réfléchir à la reconversion des hôpitaux candidats qui vont voir leur occupation de lit saturée (et donc la population rattachée dans l’impossibilité d’accéder dans des délais raisonnables aux soins), la fuite des IBODE/IADE bossant en 24h ne voulant pas passer en 12h/astreinte et bien sûr l’explosion des coûts en VSL pour le rapatriement des patients opérés loin de chez eux… hé oui les 77/94/78 sont également ruraux !
A voir…