Certaines casernes de sapeurs-pompiers parisiennes disposent d’un centre médical permettant à une équipe composée d’un médecin, d’un infirmier et d’un conducteur, d’intervenir à bord d’une ambulance de réanimation pour porter secours à des victimes. C’est le centre de régulation qui décide de son intervention ou de celle du Samu.
Florian Faure a d’abord été sapeur pompier de Paris avant de devenir infirmier. Il exerce depuis 3 ans au Centre médical de Ménilmontant, au sein du 1er groupement d’incendie et de secours, un des trois groupements opérationnels de la BSPP à détenir des ambulances de réanimation. Lorsqu’il est de garde, cet infirmier sapeur-pompier professionnel, rattaché au ministère de l’Intérieur mais sous autorité militaire, répond, avec un médecin urgentiste et un conducteur (généralement aide-soignant ou ambulancier), à l’appel de la coordination médicale qui régule les demandes des particuliers composant le 15 ou le 18. Le trio prend alors en charge la personne avant de l’amener à l’hôpital qui prend le relais.
Les interventions sont variées : traumatismes, accidents, problèmes cardiaques, accouchements, nourrissons ou enfants malades. « Lorsqu’on prend en charge un patient, nous devons appliquer notre cadre de compétences théoriques strictes, soutient Florian Faure. Cependant, en fonction des situations et de l’urgence, nous devons nous adapter, en tenant compte de notre éthique et de notre déontologie pour nous fixer des limites. » Les membres du Centre médical assurent également le soutien aux centres de secours lors d’interventions pour des incendies.
Au sein de la caserne, Florian Faure est également responsable de la formation et tuteur de stage. Il prend donc sous son aile les stagiaires infirmiers de 3e année ou encore les stagiaires Iade (infirmier anesthésiste).
Avant de devenir sapeurs-pompiers professionnels, les infirmiers doivent, après leurs études en Ifsi, suivre une formation spécifique aux sapeurs-pompiers de Paris, au Fort de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) puis enchaîner avec une formation interne à la Brigade composée d’un stage théorique et d’une vingtaine de gardes en doublure.
Photos : Pascal Vo Textes : Laure Martin
Cet article est initialement paru dans le n°22 (Sept 2016) d’ ActuSoins Magazine.
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