Travail en 12 heures : un débat sans fin

Alors qu’un groupe de travail se réunit au ministère de la santé depuis l’automne pour établir des recommandations d’application sur le travail en 12 heures chez les soignants, ce mode d’organisation, pratiqué depuis des années par certains établissements, tend à se généraliser dans la fonction publique hospitalière. Ce qui crée un réel débat.  

©stuartbur/Fotolia

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Actualité : quatre syndicats demandent un moratoire sur les douze heures

Il y a d’abord les jours de repos. « Quand on travaille en 12 heures, on en a plus. Cela permet d’avoir de vraies coupures et une vie personnelle plus facile à gérer  », explique Arielle Guyader, infirmière dans le service de réanimation de l’hôpital Tenon, à Paris.

Il y a les plannings, fixes, qui ne connaissent en général pas le décalage horaire, l’alternance constante entre le matin avec l’après-midi, voire avec la nuit. Il y a aussi la répartition du travail, qui semblerait plus équilibrée sur la journée, avec une organisation des tâches mieux répartie, des transmissions plus efficaces parce que moins nombreuses et des patients satisfaits d’une unité soignante dans une même journée.

Ces avantages de l’organisation du temps de travail en 12 heures, vantés par de nombreux soignants ainsi que par les directions d’établissements qui y trouvent leur compte économiquement, personne ne les contredit vraiment.

Pourtant, le travail en 12 heures fait l’objet d’un réel débat. Parce qu’il est illégal sans justification dérogatoire, mais surtout parce qu’il nuirait à la santé des agents ainsi qu’à la qualité des soins.

Les soignants et les directions s’accordent. Les syndicats contestent

« Si la réglementation interdit les 12 heures, c’est qu’il y a une raison », ironise Denis Garnier, de FO Santé, membre titulaire de la CHSCT du Conseil supérieur de la Fonction Publique Hospitalière.

« On ne peut pas accorder toutes les dérives sous prétexte que ça arrange. Si on commence à appliquer le droit en fonction des desideratas des uns et des autres, nous ne sommes plus dans une République », ajoute le syndicaliste.

Alors que les directions et le personnel - selon plusieurs études - semblent s’accorder sur l’organisation du temps de travail en 12 heures, les syndicats, en grande majorité montent au créneau.

Paradoxal pour des représentants du personnel supposés défendre les intérêts et les volontés des agents ? Pas tant que cela selon Denis Garnier : « il est tout de même curieux de voir les volontés du personnel prises en compte sur ce point, parce qu’elles génèrent 5 % d’économie, mais ignorées quand il s’agit de pointer les dysfonctionnements liés à ce mode de travail ».

Ce que dénoncent les syndicats, entre autres, ce sont des conditions de travail bafouées, qui ne respecteraient pas la réglementation.

« Et malheureusement, les soignants sont prêts à travailler jusqu’à 13 heures par jour au lieu des 12 heures déjà trop longues, pour assurer les transmissions, qui, la plupart du temps ne peuvent pas être incluses dans le temps de travail. En général, le temps d’habillage et de déshabillage n’est pas inclus dans les 12 heures non plus, puisque le temps de chevauchement entre deux équipes ne le permet pas. Tout cela juste parce que les soignants pensent être gagnants par ailleurs, ce qui n’est pas le cas », dénonce Nathalie Depoire, de la CNI (Coordination Nationale Infirmière) qui insiste cependant sur son positionnement moins « tranché » que d’autres syndicats.

« De plus, ajoute-t-elle, dans ces cas, les 12 heures de repos obligatoires entre deux journées de travail ne sont pas respectées ».

La justice s’en mêle

D’après le cadre réglementaire, la durée quotidienne du temps de travail ne peut excéder 9 heures pour les équipes de jour, 10 heures pour les équipes de nuit.

Dans certains cas, lorsque des contraintes justifiées l’exigent, elle peut être fixée à 12 heures. Des contraintes pouvant justifier le travail en 12 heures dans le service de réanimation polyvalente de l’hôpital Tenon, la CGT n’en a pas trouvées.

Alors, en août 2012, le syndicat a attaqué l’AP-HP auprès du tribunal administratif. Et a obtenu gain de cause. Si la décision de justice prévoyait l’abandon de ce rythme en 12 heures pour le service, la fusion du service avec un autre a permis de rétablir le rythme en douze heures, rendant la décision de justice inapplicable.

Certains syndicats, sous pression du personnel du service, à 98 % favorable au travail en douze heures d’après un questionnaire interne, ont finalement cédé et appuyé les agents dans leur choix.

« Il ne faut surtout pas interdire le travail en douze heures », estime Cécile Kanitzer, conseillère paramédicale à la FHF (Fédération Hospitalière de France), qui participe au groupe de travail sur l’organisation des 12 heures au ministère. « À la FHF, nous défendons ce mode de travail au même titre qu’un autre. Et comme tout autre mode de travail, il doit être suivi d’indicateurs : répartition de la charge de travail sur la journée, temps de pause… ».

Après avoir analysé les études déjà menées et auditionné des établissements qui pratiquaient les douze heures, le groupe, mandaté par la DGOS, devrait établir des recommandations à l’usage des établissements hospitaliers.

Pour Cécile Kanitzer,  il faut raisonner en termes de type d’activité : « ce mode de travail semble vraiment adapté à certaines activités, comme la gynécologie, les urgences ou la réanimation par exemple. Pour d’autres activités, il faudra le prendre avec plus de prudence ».

Mixité des horaires : la solution ?

Pour la FHF, la solution serait de proposer une mixité des horaires, avec plusieurs types d’horaires dans le même service.

« Le problème à l’hôpital, c’est qu’on est un peu mono-modèle. Il y a soit des services qui ne travaillent qu’en 7, 8 ou 9 heures, soit des services qui ne travaillent qu’en 12 heures. Il faudrait créer davantage d’offres pour répondre aux différents profils de personnel. On sait très bien par exemple que la tranche des 25-30 ans est plus intéressée par les 12 heures que la tranche des 50-60 ans », remarque Cécile Kanitzer.

Une solution envisageable, mais « peu idéale », selon Denis Garnier de FO, qui craint des dérives et note les inconvénients en termes de transmissions. « Tant pour les arrivées que pour les départs différés, dans le cas de prises de services décalées, il ne reste bien souvent qu’un soignant pour prendre et transférer les consignes. Cela pose un problème de sécurité dans la continuité des soins ».

Mauvais pour la santé et pour la vigilance

C’est ce que révèlent de nombreuses études sur le travail en 12 heures, que celui-ci ait lieu le jour ou la nuit. Ainsi, une étude a établi l’existence d’une corrélation entre la présence de conduites addictives et un poste de travail d’une durée supérieure à 8 heures chez les infirmiers. D’autres ont montré que la prise de poids, les maladies dorso-lombaires sont bien plus importantes aussi dans le cadre du travail en 12 heures.

« Il est certain qu’il vaut mieux organiser le travail en 8 heures qu’en 12 heures si on a des tâches physiques. Le travail en 12 heures entraîne aussi une baisse de vigilance avec un risque d’accident qui est quasiment doublé », explique Laurence Weibel, docteur en neurosciences, chronobiologiste et chargée de prévention à la Carsat d’Alsace Moselle (Caisse d’Assurance retraite et de la santé au travail).

Elle préconise l’arrêt de ce type de travail quand il peut être évité, en rappelant les textes. « Le code du travail demande à l’employeur de préserver la santé et la sécurité du salarié et d’obtenir un résultat. Ensuite, l’employeur prend ses responsabilités. Il est libre d’écouter nos recommandations ou non », explique cette chronobiologiste.

« Malheureusement, quand il y aura un accident, et il y en aura, ce n’est pas le travail en 12 heures qui sera attaqué, mais l’infirmier responsable », conclut amèrement Denis Garnier de F.O. Quand le bonheur des uns fait le malheur des autres…et inversement.

 Malika Surbled

Les infirmiers témoignent

J’habite à 45 minutes de mon lieu de travail. Certains de mes collègues, eux, mettent 1 heure pour venir et 1 heure pour repartir, soit 2 heures de transport dans la même journée. Le travail en 12 heures nous permet de limiter tous ces déplacements à 3 ou 4 fois par semaine. Cela fait moins de temps de transport, et moins de frais d’essence pour ceux qui viennent en voiture.

Céline, 36 ans

J’avoue préférer le travail en douze heures car cela me permet de temps en temps d’aller travailler ailleurs. J’effectue 2 à 3 fois par mois des missions en intérim, en plus de mon travail à plein temps. Ça me permet de boucler mes fins de mois. Certes, je suis fatiguée, mais ça vaut le coup financièrement.

Julie, 29 ans

Je n’ai pas eu le choix. La clinique dans laquelle je travaille est en douze heures et je m’y suis pliée car géographiquement, c’était idéal pour moi. J’avais un peu peur de la fatigue, mais je m’y suis faite. Néanmoins, comme nous ne sommes que deux infirmières pour 30 lits, il est difficile de s’absenter à midi pour le repas. Et cette heure n’est pas prise en compte dans notre salaire. Du coup, nous sommes présentes 12 heures sur place, payées 11, et n’avons pas de temps commun avec l’équipe de nuit pour les transmissions. C’est un peu limite à mon sens car les journées durent finalement 13 heures si l’on veut assurer des transmissions de qualité, soit 2 heures de plus que prévu. Si j’ai l’opportunité d’aller vers l’hôpital de jour ou vers les consultations, qui ont des horaires d’ouverture plus limités, j’irai, sans aucune hésitation, même s’il faut travailler 5 jours par semaine.

Sarra, 26 ans

J’ai volontairement choisi de travailler la nuit, et ce, depuis 15 ans maintenant. L’activité est différente, les relations aux patients plus vraies, car on peut prendre le temps. Les deux hôpitaux dans lesquels j’ai travaillé ne proposaient que le rythme des 12 heures pour la nuit. Sinon, certains établissements pratiquent les 10 heures. 10 heures ou 12 heures, pour moi, ça revient au même. Alors autant être présent 12 heures, ça arrange tout le monde, et ça fait plus de jours de repos. Pendant la nuit, j’ai des temps de repos. En général, il y a une tournée à 20 h, à 22 heures, puis une autre à 6 heures. Du coup, sauf urgences, je peux me reposer entre ces deux tournées, tout en restant vigilant et en jetant un œil de temps en temps aux chambres. Cela me convient parfaitement. Si l’on me demandait de passer en 8 heures ou en 10 heures, j’avoue que je ne serai pas vraiment content.

Christophe, 42 ans

 

 

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Réactions

91 réponses pour “Travail en 12 heures : un débat sans fin”

  1. Philippe Lacourt dit :

    ba voyons , quand vous serez proche de soixante ans vous déchanterez bien vite ….

  2. Monika Taloc dit :

    j’ai testé les 12h de jour et de nuit et je suis contre , les deux jours suivants on récupère et cela revient vite , on est seul a assumer toutes les responsabilités (en tant qu’IDE en maison de retraite), je pense que cela arrange davantage l’employeur que le salarié

  3. mclove dit :

    les 12h adaptées dans certains services sur certains postes pourquoi pas , les services deréanimation qui ont des soins à heures régulières des postes d’IDE normés pourquoi pas , par contre une aide soignante en EHPAD qui travaillerai ne serait ce que 3 jours de 7h à 19h à prendre en charge une vingtaine de PA je nesuis pas sûre qu’elle tienne le coup longtemps et que dire si pour question d’absentéisme elle revient un quatrième jour ,bon ça aide les directions qui suppriment une équipe ça par contre c’est sûr .Que dire ausssi des agents qui profitent de ce rythme de travail pour »faire des ménages »ailleurs et qui crevés par le cumul s’arrêtent dans leur service d’affectation , enfin moi je dis ça je dis rien ( c’est aussi ça la réalité)

  4. eusebe dit :

    Le travail des infirmiers dans quelques années :

    tout le monde travaillera 12 heures par jour, minimum, et un peu plus pour finir les tâches commencées et ne pas les laisser à la relève ; et puis, on prendra un peu sur son temps personnel pour les transmissions, on a une éthique, n’est-ce pas ? Mais tout cela sera compensé par de nombreux jours de repos, sauf si on est rappelé pour remplacer au pied levé un arrêt-maladie par exemple.

    Et puis, on sera tellement heureux de ces journées de boulot qu’on dira amen à toutes les exigences des employeurs, et, de toutes façons, on n’aura pas le choix, il n’y aura plus de syndicats, trop occupés, qu’ils étaient à fumer des cigarettes et à boire du café, tout en acquiesçant sans broncher aux directives du pouvoir en place ; et gare au rebelle qui voudra s’opposer, l’organisation disciplinaire à adhésion obligatoire saura remettre l’infirmier indigne dans le droit chemin.

    Et les retraites seront sauvées faute de bénéficiaires, au grand bonheur des entreprises de pompes funèbres…

  5. Kévin Ruet dit :

    Travailler en 7h n’est pas une vie car les planning et les repos obligatoires ne sont pas respecté par manque de personnel, et la charge en soins ne permet pas non plus de tenir l’horaire, temps d’habillage et de transmission déborde aussi en 7h. On a l’impression de passer notre vie au travail. La fatigue s’accumule par alternance de soir/matin et pas assez de journée de repos consécutive. Que disent les syndicats de cela? Normal que les soignant préfère pour la plupart le 12h. Et moi dans le lot.

  6. Emi Katrycz dit :

    Pour toi Doudou Manu Spohr

  7. Morgane Bigot dit :

    Pour je suis actuellement en 12h et mère et pour rien au monde je n’en changerait et je passe bcp de tps avec mon fils de 4mois et je suis moins fatigué que en 7h30 ou 8h

  8. Qui EDUQUE vos enfants quand vous êtes 12h absent de votre domicile?

  9. Audrey Somont dit :

    12H c’est juste le top! Prise en charge du patient dans sa globalité sur une journée! !! Repod

  10. garnier dit :

    Que dit la convention collective des cliniques privées ?

    « A défaut d’un accord d’entreprise (c’est-à-dire si l’accord recueille la signature d’un syndicat qui représente plus de 30% et si 50% ne contestent pas l’accord), après consultation des catégories de salariés concernés et ce, par vote anonyme ayant recueilli la majorité des suffrages exprimés, la durée quotidienne pourra être portée au maximum à 12 heures . »

    A l’hôpital c’est souvent imposé sans discussion. Le problème n’est pas tellement d’être pour ou d’être contre, mais de faire en sorte que cette organisation du travail ne porte pas atteinte à la santé des personnels.
    Je suis surpris de voir des soignants soient si peu soucieux de leur santé ! et de celles de leurs collègues. Des choix des 12 heures s’imposent souvent collectivement et certains agents ne peuvent le supporter. Ils sont donc contraints de quitter le service qui travaille en 12 h. Des horaires mixtes au sein des mêmes services doivent être proposés. Le tabac tue mais vous pouvez fumer ! Les 12 heures présentent des risques mais vous pouvez les prendre ! Soyez simplement attentifs a ceux qui n’en veulent pas !

  11. Cela fait des années que je travaille en 12 h et ne souhaite pas changer.

  12. Lau Rie dit :

    Yannis Granville jamais sans notre 12h !!!

  13. Gisele Barbot dit :

    Attention vous êtes tous jeunes!!moi les 12 h ont été trop difficile 3 jours d’affilée c’est dur à l’époque j’étais de jours

    • Philippe Lacourt dit :

      c ‘st clair , toutes ces personnes déchanteront dans quelques années ,a moins de travaillez dans des services cool …

  14. Ingrid Joyeau dit :

    Je suis pour également ! Bien plus confortable !

  15. Manou Mms dit :

    Vive le 12 heures on a au monis l impression d avoir des jiurs de repos

  16. Je préfère bosser 12h, pendant 3 ou 4 jours, et avoir 3 jours de repos plutôt que de bosser un coup du soir, un coup du matin (sans compter les soirs-matin) 6 jours d’affilés avec un seul repos entre chaque série. Certe les 8h c’est moins fatiguant mais au final le planning change d’un mois sur l’autre, les jours de repos ne sont pas des vrais coupures (un jour de repos par série ça ne laisse pas le temps de faire beaucoup de chose)et il n’est pas rare de passer 10h au boulot plutôt que les 8h de prévu. Par contre c’est sûr qu’arrivée vers la fin du service, en 12h on est moins efficace et moins concentré qu’en 8h. C’est propre à chacun je pense.

  17. En 12h de nuit et c’est impeccable. J’ai pourtant 4 enfants de 20 à 5 ans et un mari …
    Et bien moins de fatigue!

    • bronki77 dit :

      Quand tout le monde dors à l’hôpital ok mais avec la tarif aux nombres d’actes ça risque de changer, et ça change a cause des gens qui comme vous réclame de travailler en 12h
      parce que dans la tète de nos décideur travailler en 12h = pas assez de travail !!!!

  18. Jonathan Otto dit :

    Contre , j ai bossé samedi , dimanche et lundi de 7 h jusqu a 13 puis de 14 h jusqu’à 20 h donc 3 jours de 12 h d affiles et c est horrible . Pas de vie privée , sommeil trop court , assoupissement au volant , pression de travail ….

  19. Coco Rioux dit :

    Travaillant de nuit sur 12heures et n ayant pas du tout 20 ans et depuis des années je ne quitterait jamais les nuits

  20. 12h de travail ?? c’est bien quand on est jeune et sans charge de famille !!! moi perso je suis contre !!! en plus c’est un système très arrangeant pour les hopitaux !!! ça suffit les moutons…..en plus vous verrez dans 10 ans votre discours ne sera pas le même mais il sera trop tard !!! la retraite est loin pour vous !! enfin si vous en avez une !!! l’épuisement professionnel vous guettera ….une profession de jeunes , après l’énergie et la motivation sans compter les pb de santé inherrant à la profession (dos , cervicales , burn out ) et j’en passe !!!!!

    • N’importe quoi ! Cela fait 20 ans que je travaille en 12 heures et je ne suis pas plus épuisée que les petites jeunes qui démarrent et qui ont déjà l’œuf , que ce soit en 7 ou 12 heures ! Et je ne suis pas la seule de ma génération à qui ça convient , ce sont d’ailleurs des postes souvent convoités .

    • On commence à envisager des coupures ou je bosse ou est mon intérêt ? Amplitude horaire, frais de route, pas de repos supplémentaires… Je dis oui aux 12 h

  21. En 12h en septembre ! Je me ferais mon opinion sur le tas

  22. Oui c est bien les 12h pour les repos mais sommes nous plus efficace ? L attention est elle toujours la meme qu en 7h30 ? car après 12h de taff perso faut pas me demander grand chose

  23. Y a que les syndicalistes pour faire chier sur un système que tout le monde apprécie !!!

  24. J’aimerais tellement passé en 12h…

  25. Ultra mega POUR !! Je n’en changerais pour rien au monde !!

  26. Libre choix. J’y ai goûté j’y reste jusqu’à la retraite. Ce choix est perso. Je fais les soins à mon rythme là relève n’étant qu’à 20 h . Mon sentiment quand j’y suis j’y suis mais mes après midi spa en semaine sans monde quel bonheur .

  27. Pour après nous avons nos repos bien mérité ! !

  28. J’ai une question, je travaille en 12h aux Sau. Et la clinique nous demande de rattraper nos 30min de pause repas. Donc nos journées sont donc de 12h30. (7h 19h30)
    Est ce normal ?

  29. C est mieux pour le personnel de jour mais pas pour le personnel de nuit. Et les nuits sont juste e puissantes,

  30. En Pause dit :

    Pour les 12h ! Moins l’impression de passer sa vie au boulot !

  31. Ah c est mieux de se lever 5 jours sur 7 à 5h pour une prise de piste à 6h le quitter à 13h30 quand c est pas 14h voir 15h et rentrer chez soi vidée car la pression est retombee et ne pas arriver à faire quoique ce soit alors que faire ces deux jours de 12h et bien ensuite c est des vrais repos et non pas des morceaux d après midi les syndicats ont d autres batailles à gagner Nous on a voté pour les 12h c est cela la liberté , la démocratie au travail Rien ne ns as été imposé C EST PAS LA PAIX SOCIALE VOULUE PAR TOUS LES PATRONS …

  32. Lucile Rivero dit :

    Je ne reviendrais jamais à un autre rythme que le 12h!! C’est tellement plus confortable, plus de repos, l’impression de ne pas passer ma vie au travail,…

    • tout dépend dans quel service vous travaillez.. personnellement moi ce qui m’irait c’est du 8h car en 7h45 c’est limite mais nous avons des journées intenses durant lesquelles il nous est rarement possible de s’arrêter et où nous gérons 10 choses à la fois… tenir 12h comme ça avec l’assurance de ne pas pouvoir poser les fesses 5mn pour boire ne serait ce qu’un verre d’eau c’est juste suicidaire

    • Lucile Rivero dit :

      Je travaille en réanimation, alors les journées ou on ne pose pas ses fesses sont monnaie courante!!

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