L’Etat envisage d’affecter une partie du grand emprunt aux hôpitaux

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 Le gouvernement envisage de mobiliser une partie des 10 milliards d'euros non affectés du grand emprunt vers les hôpitaux, un secteur dans une situation financière tendue, affirme le quotidien les Echos dans son édition de lundi.

L'Etat envisage d'affecter une partie du grand emprunt aux hôpitauxAlors que l'agence de notation Moody's a abaissé le 21 juillet la note des Centres Hospitaliers Régionaux Universitaires (CHRU) en raison de la situation financière de certains établissements, ces fonds pourraient être alloués à "des projets de modernisation informatique ou d'innovation thérapeutique", précise le journal économique, sans mentionner l'ampleur de ce coup de pouce.

Sur les 35 milliards d'euros levés pour le grand emprunt en 2010, environ 10 milliards d'euros restent à attribuer, selon les Echos.

En mars dernier, le Commissariat général à l'investissement, qui gère le grand emprunt, avait annoncé plusieurs projets dans le secteur de la santé, dans l'ultime série de projets avant l'élection présidentielle, indiquant notamment avoir retenu deux pôles hospitalo-universitaires de cancérologie dotés chacun de 10 millions d'euros.

Rédaction ActuSoins, avec AFP

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Réactions

14 réponses pour “L’Etat envisage d’affecter une partie du grand emprunt aux hôpitaux”

  1. Béatrice dit :

    bien d’accord pour les causes du naufrage et les dècisions urgentes à prendre pour èviter de couler. l’informatisation ne gomme pas les erreurs ce sont des humains qui enrent les donnèes mais imprimè sur un ècran une ènormitè peut passer totalement inaperçu. dans mon hopital les synthèses mèdicales sont informatisèès il faut voir les betises imprimèes dessus qui passent de mains en mains et qui se transmettent d’èquipe en èquipe : ça parait tellement indiscutable un document imprimè k’on oublie que c’è juste 1 rèanimateur fatiguè en fin de journèe qui l’a tapé. j’ai 22 ans de pratique et je vois tous les jours l’absence totale de recul des plus jeunes devant ces outils qu’ils paraissent pourtant mieux maitriser que nous.

  2. Marie Agnes dit :

    Pour ce qui est du naufrage de l’hôpital publique les économies sont à faire du côté de hiérarchie, trop de cadres qui n’ont plus du tout les mêmes fonctions qu’auparavant, vu que l’IDE de journée ce tape son boulot (planning,sorties, rdv et j’en passe…) et l’on voit un multiplication de ces cadres. Je pense que la masturbation intellectuelle va bon train !! Et la T 2 À il faut l’abandonner !!!

  3. Marie Agnes dit :

    Je n’ai aucune admiration pour la tablette, je dis simplement que depuis 20 ans à l’hôpital des feugrais plus d’erreurs de recopiage gain de temps, prescription au temps t sans qu’il y ai besoin de décodage de l’écriture du médecin!! …plus de paperasse … Et j’en passe c’est une IDE de 25 ans d’activité qui vous en parle, pas un perdreau de l’année !! Après pour les dérives c’est une responsabilité personnelle. C’est un outil de travail rien d’autre.

  4. Béatrice dit :

    qd on voit l’enthousiasme des jeunes devant le mot tablette on comprend les dèrives èvidentes de l’informatisation totale des activites dans une unitè de soins et on constate tous les jours que le temps passè devant les ècrans augmentent au dètriment de celui auprès des malades et de leurs proches.la t2A aussi tue l’art de soigner en ne reconnaissant que des chiffres. que faire : rester ou quitter l’hopital public en plein naufrage !

  5. Béatrice dit :

    qd on voit l’enthousiasme des jeunes devant le mot tablette on comprend les dèrives èvidentes de l’informatisation totale des activites dans une unitè de soins et on constate tous les jours que le temps passè devant les ècrans augmentent au dètriment de celui auprès des malades et de leurs proches.la t2A aussi tue l’art de soigner en ne reconnaissant que des chiffres. que faire : rester ou quitter l’hopital public en plein naufrage !

  6. Sachem dit :

    (Commentaire d’un autre pas bête du tout sur le site du Monde : « Ce serait une erreur. Les hôpitaux ne créent pas de richesse et ne doivent surtout pas en créer. Ils sont une nécéssité vers laquelle doivent aller des ressources récurentes, et non exceptionelles. Le grand emprunt doit financer en priorité les investissements d’avenir, ceux qui, en créant la richesse, permettront in fine un financement permanent des hôpitaux. » ).

  7. Sachem dit :

    Avec une appli désinfection ?!

  8. Emilie dit :

    Des tablettes ?! Vous avez ça ?!

  9. Mathieu dit :

    Au contraire, ça nous permet de gagner du temps, mais aussi grâce à l’automatisation et la fiabilité, d’être plus longtemps et au plus près des patients en utilisant des tablettes. Cela simplifie grandement le soin en milieu hospitalier (pour les infirmiers les plus jeunes qui maitrisent l’outil informatique).

  10. Marie Agnes dit :

    Je précise que dans ce CHG le dossier infirmier informatisé est en place depuis 92 !! Et les plus récalcitrant au système on été les chirurgiens!! Plus aucune infirmière souhaiterai retourner en arrière, le système mis en place est vraiment très préforment !!

  11. Marie Agnes dit :

    Absolument pas!!j’ai travaillé dans un hôpital général de taille humaine mais pilote en tout ce qui concerne l’informatique, dossier médical mais aussi infirmier plus besoin de papier et aucune erreur de retranscription !! Prise en charge de qualité. Par contre la seule responsable du burn out c’est la t2a qui vise à considérer l ‘hôpital comme une usine de soins !!! La est le drame!!

  12. Sébastien dit :

    Pour la modernisation informatique…… Qui n améliore en rien le suivi et la prise en charge… Au contraire ! C est la première fois en l histoire de la médecine que l on recule dans le soin qualitatif ! L informatique est indispensable pour les TDM ou les IRM, mais le dossier de soin informatisé déshumanise les prises en charge. Les médecins et/ou personnels paramédicales ne regardent plus que l écran, on soigne une photo, un bilan sans se lever et en restant dans un fauteuil ! Certes ce n est pas le but premier recherché du DSI mais c est une dérive flagrante et contagieuse ! De plus la vision globale du patient est très moyenne sur certains logiciels qui rament de surcroît ! L innovation thérapeutique, il faut y penser, mais la base du soin est fondamentale: anamnèse, clinique et auscultation… Voilà ce que l on perd… Le plus important ! Dans des milliards ne servent à rien, ce qu il faut à l hôpital publique, c est plus de logique, d organisation, de méritocratie et de loyauté….

  13. Béatrice dit :

    les petits hopitaux vont mourir aver les malades et le personnel qui les soigne dans le silence le plus total ; on a plus la force de crier !

  14. Jennifer dit :

    Et les petits hôpitaux alors ???

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