Vaccination pédiatrique : les infirmières puéricultrices souhaitent être sollicitées

Vaccination pédiatrique : les infirmières puéricultrices souhaitent être sollicitées

Les infirmières puéricultrices (IPDE) souhaitent être sollicitées pour relancer la vaccination des enfants qui a subi une nette diminution pendant les périodes de confinement. 

Vaccination pédiatrique : les infirmières puéricultrices souhaitent être sollicitéesLes confinements ont eu un impact significatif sur le suivi pédiatrique des enfants et adolescents. Résultat? “Une diminution significative de la couverture vaccinale“, rappelle l’ANPDE dans un communiqué. 

La commission des affaires sociales, qui se penche actuellement sur le problème, préconise de reprendre au plus vite les travaux de la Haute autorité de santé (HAS) sur “l’extension des compétences vaccinales des professionnels de santé, et notamment des sages-femmes“. 

Le hic? “Les infirmières puéricultrices [n’ont] pas été identifiées pour ce projet”, regrette amèrement l’ANPDE (Association nationale des infirmier.e.s puéricultrices-teurs diplômé.e.s d’Etat), alors même que ces dernières “possèdent toutes les compétences permettant de réaliser les actes vaccinaux, et ainsi venir en renfort des médecins pour réguler plus efficacement ces retards“.

Double objectif 

La vaccination réalisée par des IPDE sert un double objectif“, poursuit l’ANPDE. L’association voit en effet dans cette démarche, la possibilité d’atteindre le taux de 95% de couverture vaccinale nécessaire au contrôle des maladies infectieuses concernées. 

Elle y voit aussi la possibilité d’une “rencontre avec l’enfant et sa famille“. Ce premier contact, par une IPDE “permet très souvent d’établir un premier bilan de santé“. 

Enjeu de santé publique

Autres avantages majeurs selon l’ANPDE : la réduction du temps d’attente pour la réalisation des vaccinations, le soutien aux médecins et la limitation du risque de recrudescence de cas de rougeole et d’infections bactériennes. 

Pourquoi aujourd’hui ne pas mettre toutes les chances du bon côté pour éviter toute nouvelle problématique sanitaire et enfin utiliser toutes les compétences disponibles ?“, interroge l’ANPDE. 

Rédaction ActuSoins

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