Le rapport, établit notamment que le nombre d’équivalent temps plein (ETP) de médecins, d’infirmiers ou d’aides-soignants varie en fonction du nombre de passages dans les services d’urgences.
Ce nombre d’ETP sont 3 à 4 fois supérieur dans les points d’accueil recevant quotidiennement plus de 120 personnes, par rapport à ceux qui en reçoivent moins de 40.
A nombre de passages équivalents, les services des urgences des cliniques privées disposent de moins d’ETP. Pour la DREES, plusieurs explications peuvent être avancées : Les populations accueillies dans les cliniques privées seraient “un peu différentes de celles prises en charge dans les services des urgences des établissements publics”. Selon le rapport, dans les services des cliniques privées, on trouve “moins de personnes très âgées, moins de personnes avec des diagnostics de troubles mentaux, alors que ces patientèles demandent beaucoup d’encadrement”.
Le nombre d’hospitalisation dans le privé après un passage aux urgences y ait deux fois moindre. La DREES note cependant que le nombre d’effectifs dans le privé a pu être “sous-estimé” en raison des vacations de médecins libéraux, difficiles à prendre en compte dans les statistiques.
Des spécialistes peu présents, surtout dans le privé
Selon le rapport, il y a peu de médecins “non urgentistes” dans les points d’accueil des structures d’urgences. Exception : les services des urgences pédiatriques, qui fonctionnent pour les trois quarts sans médecins urgentistes, en raison de la présence de pédiatres.
La moitié des points d’accueil des CHRU disposent d’un psychiatre. Cette proportion passe à un quart pour les autres centres hospitaliers publics, et à seulement 2% pour les cliniques privées.
Les autres aspects du rapport
Le rapport fait également état de la présence accrue d’assistantes sociales et de vigiles dans les communes à faible revenus : 73 % pour les CHRU, 44% pour les autres centres hospitaliers publics, 31 % pour les cliniques privées à but non lucratif.
La présence d’une assistante sociale aux urgences est d’autant plus fréquente que l’activité des urgences est importante. Une observation similaire peut-être faite pour la présence de vigile ou d’un officier de sécuirité aux urgences note le rapport.
92% des points d’accueil disposent d’un scanner dans l’établissement. Dans ce cas, celui-ci est quasiment toujours accessible 24 heures sur 24 et avec une priorité d’accès pour les urgences. Les services des urgences qui ne disposent pas d’un scanner sur le site sont situés à 90% dans les CH ayant un faible volume de patients.
L’accès à une imagerie par résonnance magnétique (IRM) sur le site est moins répandu : il concerne 68 % des points d’accueil et seuls 29% y ont accès 24 h/24.
Rédaction ActuSoins
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Disent ils que le privé peut se permettre de refuser des patients contrairement aux Service d’urgences publique !!!
4ème paragraphe : “Le nombre d’hospitalisation dans le privé après un passage aux urgences y EST (et non ait) deux fois moindre.”