Interviewée sur BFMTV ce matin, la ministre a expliqué : “nous avons aujourd’hui un objectif, c’est que les lieux où l’on se soigne, les hôpitaux, les Ehpad, ne soient pas des lieux où on attrape le virus. C’est pour ça qu’avec Olivier Véran, on est très clairs : il faut qu’on puisse accélérer la vaccination des soignants“.
Dans les Ehpad, il y a certains endroits “où il n’y a même pas la moitié des soignants qui sont vaccinés“, a-t-elle ajouté. “Si nous n’arrivons pas à le faire par l’incitation, la facilitation, alors il faudra le rendre obligatoire“.
Ainsi, “une loi est en cours d’être écrite, pour que, si nous devions activer [l’obligation vaccinale], nous soyons en mesure de le faire rapidement“.
La ministre s’est dite “favorable” à cette obligation chez les soignants, si “nous n’arrivons pas dans les tous prochains jours à passer le cap de l’immunité nécessaire pour ne pas ‘attraper’ le virus quand on va à l’hôpital ou dans un Ehpad, parce que les soignants ne seraient pas suffisamment vaccinés“.
Conséquences pour les réfractaires
En cas d’obligation, il y aura “des conséquences” pour les soignants qui refuseraient de se faire vacciner. “Si votre métier vous oblige à faire quelque chose que vous ne faites pas, alors vous ne faites pas votre métier exactement pareil“, a-t-elle indiqué.
“Le but n’est pas de stigmatiser“, a-t-elle précisé, mais de prévenir les contaminations de patients en établissement de santé. La vaccination est avant tout “une obligation professionnelle” pour les soignants, a-t-elle estimé.
Rédaction ActuSoins
Soyez le premier à laisser un commentaire !