La délivrance des pilules de 3e génération, visées par une première plainte en France, pourraient être restreintes à certains professionnels, a annoncé mardi à l’AFP le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament, qui dénonce “un emploi excessif” de ces pilules en France.
L’ANSM va lancer dès mercredi une concertation à ce sujet avec les professionnels, a ajouté Dominique Maraninchi.
“Si notre mesure de mise en garde auprès des prescripteurs ne suffisait pas, il s’agirait de réserver les conditions de prescription et de délivrance (de ces pilules) pour en limiter l’utilisation, pour être sûr qu’elles ne soient utilisées qu’en deuxième recours et la réserver à des spécialistes”, a-t-il expliqué.
Ces spécialistes seraient consultés lorsque les patientes ne supporteraient pas ou auraient une contre-indication aux pilules de première ou deuxième génération”, a-t-il précisé.
“C’est une mesure que nous pouvons appliquer rapidement mais qui suppose un pré-requis, de travailler avec les professionnels pour qu’il n’y ait pas de rupture d’accès” aux pilules, a-t-il dit.
L’agence du médicament a lancé plusieurs alertes dans le passé sur les risques thrombo-emboliques des pilules de troisième génération, prises aujourd’hui par 1,5 à 2 millions de femmes en France, préconisant qu’elles ne soient prescrites qu’en second recours.
“Face à la montée de l’inquiétude légitime sur les pilules, nous avons envisagé en contact direct avec le ministère de la Santé de renforcer notre dispositif d’information et de sécurité”, a expliqué le directeur de l’ANSM.
M. Maraninchi a rappelé que l’ANSM avait lancé récemment “une mise en garde auprès de 80.000 professionnels pour qu’ils révisent à la baisse leurs prescriptions”.
“Il faut que le niveau des prescriptions diminue pour que le taux d’exposition des personnes à risque diminue”, a-t-il martelé.
L’ANSM veut aussi “examiner notre capacité à mener une étude de pharmacoépidémiologie pour mesurer l’impact de ces pilules sur la situation sanitaire française globale”, a encore précisé M. Maraninchi.
Le pôle santé publique du tribunal de grande instance (TGI) de Paris s’est saisi de la plainte de Marion Larat, jeune femme de 25 ans handicapée à 65% depuis un AVC qu’elle impute à sa pilule de troisième génération.
Selon ses avocats, les plaintes de 30 autres femmes, s’estimant victimes de pilules contraceptives de troisième et quatrième générations, seraient déposées début janvier.
Rédaction ActuSoins, avec AFP
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C’est bien, quand on sais qu’actuellement il y avais environ 220000 IVG/ans, encore un taux qui va augmenter en 2013 .
une autre raison pour plus rembourser
Il est un fait, beaucoup de médecins prescrivent une pillule sans bilan sanguin au préalable.Pour moi il est là le danger qu’ils soient généralistes ou spécialistes!!
Pfff ils savent plus quoi inventé pour faire chier…
Donc il va falloir prendre RDV chez son spécialiste avant d’en avoir besoin de ces pilules parce que vue le temps qu’il faut pour avoir un RDV…. Est-ce que ceux qui pondent ce genre de loi vivent en France ? Aaaah mais c’est vrai, eux n’ont pas de souci d’accessibilité aux soins… ils n’ont qu’à claquer des doigts et on leur réserve une clinique….
belle bêtise… on s’étonnera que le t% d’IVG explose
mais quelle connerie ! comment barrer l’accessibilité aux soins…
Quel rapport cette vidéo?
http://www.youtube.com/watch?v=dmdHBV7C7OY&feature=player_embedded#!
Je serais curieuse de savoir quel est le pourcentage de prescripteurs spécialisés qui prescrit ces fameuses pilules actuellement. Cela laisse penser que les Sf et médecins généralistes seraient incompétents en la matière. Je ne suis pas sure qu’un médecin qui voit sa patiente une fois par an (au mieux) soit plus compétent qu’un MG. Sans parler des difficultés que l’on peut rencontrer à avoir un rdv avec un spécialiste. Quand je suis arrivée dans ma région, j’ai dû contacter 5 cabinets avant d’avoir un rdv avec un délai raisonnable (6 mois).
y a toujours eu un pourcentage restreint de pbs avec la pilule; que ce soit de la première génération à la quatrième… le risque zéro n’existe pas
Vu la *** que c’est…sais pas quoi penser