
C’était en janvier dernier, dans un petit hôpital de l’Orne. Ronan se rend aux urgences à cause d’un risque de phlébite détecté lors d’un scanner, suite à une lourde opération. Après cinq heures d’attente, il ressort avec une simple ordonnance de médicaments et de piqûres quotidiennes. « On m’a fait une prise de sang. Je suis ensuite resté deux heures sans voir personne. Les soignants passaient mais ne m’expliquaient pas ce qui allait se passer, raconte Ronan. C’était désagréable, presque anxiogène. J’avais l’impression d’un manque de cohérence dans les actions du personnel qui m’accueillait. »
On pourrait multiplier les exemples à l’envi : d’année en année, les récits d’attente aux urgences dessinent le portrait d’un système hospitalier en souffrance, dont les déséquilibres ne cessent de s’accroître. D’un côté, des personnels soumis à des cadences et des charges de travail intenables. De l’autre, des patients qui font eux aussi les frais des réductions d’effectifs et de moyens matériels. Entre les deux, les infirmiers sont en première ligne pour subir les conséquences de ces transformations.
Pour lire la suite de l’article paru sur Bastamag, c’est ICI.
Rédaction ActuSoins








Vous devez être connecté pour poster un commentaire.