“J’aurais, d’ici à la fin du mois de mai, un comptage plus précis du nombre de salariés des hôpitaux et des Ehpad qui, n’ayant pas voulu se faire vacciner, ont préféré quitter leur activité professionnelle“, a d’abord indiqué le ministre lors d’une conférence de presse hier.
Pour l’instant, l’obligation vaccinale des professionnels de santé est maintenue en France et dans la plupart des pays l’ayant appliquée, rappelle-t-on.
Dans une interview accordée à BFM TV ce matin, il a estimé que le nombre de cas était toujours trop élevé “pour considérer que les personnes fragiles dans les hôpitaux et les Ehpad ne soient plus menacés” et donc pour lever cette obligation.
Avec 40 000 contaminations quotidiennes, “le virus circule encore suffisamment pour que statistiquement le risque qu’un soignant non vacciné entre dans un Ehpad, soigne avec la meilleure volonté du monde, des personnes très âgées et leur transmette le virus. [C’est] suffisamment élevé pour que nous ne levions pas l’obligation vaccinale aujourd’hui“.
C’est donc la HAS qui tranchera, “pour qu’elle nous dise, d’un point de vue éthique, d’un point de vue sanitaire si cette question est légitime ou non. Nous nous reposerons la question tant que nécessaire” a-t-il assuré.
Rédaction ActuSoins
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Oui, j’éprouve le besoin d’exprimer un étonnement choqué, mais poli : comment peut-on encore imaginer une quelconque indépendance décisionnelle de la HAS, reléguée, comme l’ARS, à une fonction d’exécution, par nos gouvernants, au lieu d’une véritable politique de santé publique.