S’il y a un domaine dans lequel ne brillent pas les étudiants Français par rapport à leurs homologues européens, c’est bien celui des langues étrangères. Le score au test d’Anglais TOEFL 2008 s’est révélé très moyen : 88 points sur 120. Seule l’Italie et la Grèce obtiennent de moins bonnes notes. Et pourtant, l’Anglais est la langue la plus parlée au monde, celle utilisée dans tous les écrits médicaux.
Un véritable atout sur le terrain
En plus de permettre une mobilité de carrière évidente et l’accès à la recherche, la maîtrise de l’Anglais médical constitue un réel enjeu sur le terrain. Marion Beligne, étudiante en troisième année, explique: “j’inventais des mots pour rassurer un patient en réanimation qui devait subir des soins invasifs et anxiogènes. C’est nous, pas le médecin, qui restons auprès des patients lors des soins“. Et il est clair qu’avec l’ouverture des frontières et l’amélioration des moyens de transport, les patients non francophones à l’hôpital sont de plus en plus nombreux. “Je regrette de ne pas avoir eu de formation d’Anglais car j’ai eu l’impression de négliger mes patients quand je ne pouvais pas leur parler. On fuit presque la chambre après avoir effectué les gestes techniques, de peur que le patient nous pose une question“ confie Marion.
A chacun sa méthode
En ce qui concerne la mise en œuvre des programmes, chacun s’organise à sa manière… Souvent, les cours ne sont pas intégrés dans les 35 heures de formation et ont lieu le soir. Certains étudiants bénéficient d’un intervenant anglais et sont répartis en groupes de niveaux (Niort, Sens, Cherbourg). Il y en a même qui apprennent avec une infirmière anglaise, en travaillant sur des cas pratiques (Caen, Blois).
Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne… A Nevers, il faut se rendre dans un organisme extérieur pour prendre les cours. Et d’autres IFSI (Laval, Marseille, Allones) ont choisi une solution pour le moins commode : le logiciel “Tell me more“. Les étudiants se connectent chez eux pendant un nombre d’heures déterminé. Une interface qui a certes bonne réputation pédagogique mais pas vraiment spécifique au métier d’infirmière…
Il faut espérer, qu’avec le tableau de bord mis en place par la DHOS pour suivre la mise en place du LMD dans IFSI, les méthodes les plus efficaces seront identifiées et généralisées.
L’évaluation : last but not the least…
Ceux qui ont peur de redoubler à cause de leur niveau d’Anglais n’ont pas vraiment d’inquiétude à se faire. Tout d’abord, le coefficient est dérisoire. Ensuite, la première année, les crédits sont validés selon la présence et la participation active. On peut se demander quelle sera la valeur des résultats…
Stéphane Desmichelle
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bonsoir a tous,
je viens de faire ma rentree a l’IFSI (sept 2010) je suis aide-soignante depuis 13ans et je vous avoue que l’anglais pour ma part est une catastrophe ! j’ai valide le 1er semestre juste parce que la prof est tres tres gentille ! mais comment vais je faire en 2eme annee ?
je trouve cette reforme tres tres bizard , si on ne valide en fin de 3eme annee que se passera t’il ? pas de DE ?
bref pour ce “nouveau ” DE je suis tres septique ;-(
plus de pratique quel professionnel seront nous ? merci pour vos eclaircissement
Personnellement je n ai aucun niveau en anglais et j aurai aimer avoir des cours pour pouvoir prendre en charge les patients correctement. Ceux qui disent qu’il n aime pas l anglais doive se dire que cela rentre dans le soin et que maintenant l anglais est obligatoire surtout dans les chu ou les centre de soins privés. De plus je pense que cela est bien de rendre l anglais obligatoire mais il faudrai aussi que cela se fasse pour les études d’ aide soignante, qui sont encore plus présent auprès des patients que nous IDE. Stéphanie IDE depuis 1 ans.
Oui et le probleme est que beaucoup n’ont pas le bac, il y a 20% de la promo qui sont des aides soignants, et il faut penser aussi que certains ont passé leur bac il y a plus de 15 ans et pour qui l’anglais est très très loin, certains bac pro n’avaient eux aussi aucune formation en langues étrangères.
bon , il est vrai que nous sommes pas toutes formées aux langues étrangères , mais il est vrai que quand nous avons un bac , nous devons quand meme pouvoir communiquer avec les patients,. mais il est vrai que dans les cours d’ifsi nous devons maintenant savoir communiqué en anglais il est impératif maintenant de parler anglais et de savoir le langage médical en anglais d’ou peut etre , la réforme du bac ou du bepc sanitaire et sollllciale en anglais se serait vraiment préférable au concours à l’entrée de l’ifsi.
je cite : “Ceux qui ont peur de redoubler à cause de leur niveau d’Anglais n’ont pas vraiment d’inquiétude à se faire. Tout d’abord, le coefficient est dérisoire. Ensuite, la première année, les crédits sont validés selon la présence et la participation active. On peut se demander quelle sera la valeur des résultats…”
Faux les IFSI entrent leurs propres critères pour l’évaluation. A noter que certains IFSI de la région PACA n’ont pas validé le premier semestre de certains étudiants. Nous avons été nombreux à etre évaluer sur des oraux, alors que les oraux ne rentrent normalement en compte quand seconde année comme criteres d’évaluation.