Accès direct, droit de prescription et cabinet référent : quand les infirmiers libéraux demandent des mesures fortes aux candidats à la présidentielle

Accès direct, droit de prescription et cabinet référent : quand les infirmiers libéraux demandent des mesures fortes aux candidats à la présidentielle

Afin "d'améliorer le parcours et le suivi des patients", le syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux demande aux candidats de s'engager sur des mesures qui permettraient  l'accès direct aux infirmiers (sans ordonnance médicale donc) ainsi que le droit de prescription, et qui créeraient un statut de cabinet référent en ville. 
Accès direct, droit de prescription et cabinet référent : quand les infirmiers libéraux demandent des mesures fortes aux candidats à la présidentielle
© Syda Productions / ShutterStock

Les parcours de soins des patients sont parfois compliqués, notamment par le manque de coordination entre les acteurs de santé de l’hôpital et ceux de la ville“, explique le Snill.

Selon ce syndicat, l’un des trois représentatifs de la profession, il y a des solutions. “Le statut de cabinet infirmier référent permettrait d’identifier les cabinets infirmiers qui assurent le suivi du parcours de soins des patients“, mais aussi “de fluidifier les échanges et la coordination entre l’hôpital et la ville“, estime le SNIIL.

Cela permettrait aussi “d’anticiper les sorties d’hospitalisations afin d’assurer une prise en charge optimale dès le retour à domicile“. 

Accès direct

Autre piste, qui permettrait d’ailleurs le déploiement des cabinets référents : l’accès direct. 

D’ailleurs, selon le SNIIL, l’accès direct doit être “une mesure sine qua non du développement du cabinet référent afin de faciliter l’accès aux soins.

Cette mesure faciliterait par exemple, l’accès au Bilan de soins infirmiers (BSI) pour les patients devenant dépendants. “Ce recours direct éviterait à l’IDEL d’attendre une prescription médicale l’autorisant à réaliser ce bilan. A l’heure actuelle, cette prescription n’est qu’une pure formalité administrative qui permet la facturation d’actes“, explique le SNIIL. 

La même difficulté semble être rencontrée pour les prises en charge de plaies qui ne peuvent être assurées que sous couvert d’une prescription médicale alors même que les infirmiers ont mis en place des bilans “plaies chroniques”. 

Ces freins administratifs sont autant de complications pour les patients et sources de retards de prises en charge“, estime le syndicat. 

Droit de prescription

Pour le SNIIL, ces deux mesures ne seront efficaces que si “les infirmières et infirmiers libéraux gagnent en autonomie. Ces avancées doivent donner aux professionnels de santé que sont les infirmiers, le droit de prescription des examens complémentaires dans le cadre du suivi de pathologies chroniques“, demande-t-il. 

Rédaction ActuSoins

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