Infirmière libérale agressée : la FNI fédération nationale des infirmiers réagit

| 1 225 vues | | mots clefs : , , , , 42 réactions

Dans un communiqué, la FNI (Fédération Nationale des Infirmiers) a expliqué être "choquée" par l'agression d'une infirmière libérale par son patient. La fédération, représentant les infirmiers libéraux, a alerté les autorités de tutelles et entend saisir la justice. 

Infirmière libérale agressée : la FNI fédération nationale des infirmiers réagitLa FNI a appris "avec effroi" qu'une nouvelle agression "d'une sauvagerie inouïe" a été perpétrée sur une infirmière libérale à Calanhel (Côtes-d'Armor), explique le communiqué.

"L'infirmière, était sur le point de quitter le domicile d'un patient ce jeudi 16 avril dernier lorsque ce dernier a tenté de la violer après l'avoir littéralement passé à tabac. La soignante n'a dû sa survie qu'à son reflexe de se faire passer pour morte. Alors, l'infirmière en sang a rampé jusqu'à son véhicule et s'est rendue à la gendarmerie la plus proche"

Philippe Tisserand, président de la FNI, après avoir contacté l'infirmière - à qui 10 jours d'ITT ont été prescrits pour traumatismes crânien, facial, thoracique, abdominal et une entorse de la cheville-  se dit bouleversé par cette nouvelle agression. Il dénonce aussi "la façon indigne dont les forces de l'ordre ont accomplis leur mission de police et de secours".

"Au lieu de recevoir l'accueil que toute victime est en droit d'attendre, les gendarmes ont indiqué à l'infirmière qu'elle devait d'abord faire appel aux pompiers et ont refusé de lui ouvrir la porte avant leur arrivée" communique la FNI.

La FNI a saisi le ministère pour que ses propositions destinées à sécuriser l'exercice libéral soient "enfin entendues". L'organisation se déclare par ailleurs "très préoccupée par la recrudescence des actes de violences à l'encontre des professionnels de la communauté infirmière composée à 86% de femmes, et par l'absence de considération des pouvoirs publics face à cette situation".

La fédération a par ailleurs décidé de porter plainte auprès du procureur de la la République afin de se constituer partie civile.

 

Rédaction ActuSoins

Le ministère condamne

Dans un communiqué de presse, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a condamné "avec la plus grande fermeté l'agression de cette professionnelle dans l’exercice de ses fonctions"

"La ministre tient à exprimer sa profonde reconnaissance à l’ensemble des professionnels de santé pour le travail remarquable qu’ils accomplissent chaque jour, dans des conditions parfois difficiles, au service de leurs patients" explique le communiqué

Et de conclure , "Marisol TOURAINE témoigne à l’infirmière son soutien et lui adresse tous ses vœux de rétablissement"

Abonnez-vous à la newsletter des soignants :

Faire un don

Vous avez aimé cet article ? Faites un don pour nous aider à vous fournir du contenu de qualité !

faire un don

Réactions

42 réponses pour “Infirmière libérale agressée : la FNI fédération nationale des infirmiers réagit”

  1. la fouaise dit :

    Bon,après ces politesses,résilience peut-il nous dire,nous écrire en toutes lettres les nombreuses propositions et projets d’action pour la profession?
    Merci!

  2. eusebe dit :

    On constate qu’il n’y a guère de règles dans le cumul des mandats. On retrouve souvent la même personne dans différentes structures ayant des interactions les unes avec les autres ; cela ne favorise pas, hélas, le débat et le brassage des idées.

    • Sansebastien dit :

      le problème c’est que pour être élu, il faut être connu, une fois que l’on se trouve dans une position visible aux yeux des électeurs d’une institution, c’est plus facile pour être élu dans une autres…
      C’est un peu le principe de la boule de neige.
      En fait, c’est la politique régit par les lois de la physique et pas de la réflexion…
      On voit le résultat!

  3. Sansebastien dit :

    Monseigneur ne fait pas de confusion entre un Ordre professionnel et un syndicat.
    Les deux peuvent vivre en harmonie et porter les intérêts de leur profession.
    Cela n’empêchera jamais qu’il y aura toujours des personnes qui porteront leurs intérêts personnels avant ceux de leur profession, il en est ainsi dans tous les Ordres et dans tous les Syndicats, vous le savez..
    D’autant que l’exemple vient d’en haut avec une classe politique qui nous amène droit dans le mur, vous avez dû le remarquer aussi car je pense que malgré nos divergence de vues, vous avez une expérience et une conscience politique qui font cruellement défaut à la majorité de nos concitoyens.
    Cordialement

  4. Sansebastien dit :

    Bien eusebe!
    Maintenant que tu nous à fait part de ton allégeance à RESILIENCE, pourrais tu nous dire pour rester dans le sujet de cette rubrique, qu’est ce que ton syndicat va faire pour notre consœur agressée la semaine dernière, et qui n’en a rien à faire de ton engagement politique.
    Je te rappelle comme détaillé plus haut, que:
    L’Ordre National Infirmier a créé l’Observatoire de la violence en 2012.
    Il vise à faire reconnaître l’ampleur du phénomène par les Pouvoirs Publics en recensant les actes de violence. Jusqu’alors aucun suivi spécifique aux infirmiers existait en France.
    Il porte assistance à toute infirmière ou infirmier agressé dans l’exercice de ses fonctions, conseille dans les démarches et peut s’associer à la plainte de la victime.
    Cette infirmière peut donc contacter la représentation ordinale de son département.

    • eusebe dit :

      Et bien qu’elle le fasse.
      Voyez-vous, si d’aventure je subis des violences au travail, ce qui est hélas tout à fait possible, j’utiliserai la procédure établie par mon établissement, dans laquelle l’ordre ne figure pas, et qui est très efficace ; par ailleurs, je dispose dans mon contrat multi-risques habitation, la garantie défense-recours et protection juridique qui me seront utiles.
      En aucun cas j’en informerai des gens (en fait de gens, il n’y a eu qu’une élue dans mon département…), que je ne connais pas, qui sont installés bien loin de chez moi, et dont les compétences en matière de droit ne me sont pas prouvées. Et il semble par ailleurs admis que la vitesse des réponses ordinales ne soit pas proche de celle de la lumière.
      Mais si vous (je dis vous parce que, moi non plus je n’ai pas gardé les cochons avec vous et il semble que vous preniez ombrage d’un tutoiement à votre égard) pensez que, les milliers d’adhérents qui vous font défaut se précipiteront à La Poste pour envoyer leur dossier et leur chèque, uniquement parce que vous avez créé un observatoire de la violence contre les infirmières, je pense que vous seriez alors dans le rêve et l’illusion les plus complets.
      Vous avez échoué sur toute la ligne et vous vous polarisez sur Résilience que vous rendez responsable de votre engluement congénital : cela montre bien que vous n’avez, encore et toujours, rien compris.
      Personne ne peut plus rien pour vous.

    • eusebe dit :

      Monseigneur a une vue très restreinte et partiale du monde syndical qu’il exècre : on ne fait pas allégeance à un syndicat comme on le ferait à un gourou ou à un chef auto-proclamé.
      Militer dans un syndicat relève d’un droit et n’est pas une obligation ; dans un syndicat, la parole est écoutée et chacun a le droit d’avoir une opinion différente d’un autre ; par ailleurs, un syndicat est apolitique et n’a pas besoin de l’appui du pouvoir pour exister.
      Un syndicat a des statuts qui le rend légitime et réunit des personnes qui se reconnaissent dans les valeurs défendues.
      L’ordre infirmier ne peut donc pas se positionner comme une alternative aux syndicats qui ne feraient, d’après les ordinaux, pas correctement leur travail.
      L’ordre infirmier peut bien entendu mettre en avant un observatoire des violences dont on peut contester l’efficacité (car parfaitement inaudible), mais au regard de l’argent dépensé, cela ne représente pas grand chose.

  5. Sansebastien dit :

    On attend toujours…

    • eusebe dit :

      Monseigneur attend quoi ?
      Monseigneur attend que les opposants à son organisation, porteuse de la plus grande punition infligée aux infirmières depuis toujours, développe un projet pour la profession .
      Monseigneur n’a pas l’air d’avoir compris que l’objectif de la résistance à l’ordre, et en l’occurrence celui du syndicat Résilience, est la disparition de ce que Monseigneur souhaite la résurrection.
      Et d’ailleurs, les dirigeants de cette structure, aujourd’hui disparue, n’ont eu de cesse de vouloir éliminer ce syndicat qu’ils pensaient être la cause de tous leurs tourments ; à Résilience, voyez-vous, on n’a pas la prétention d’avoir mis le grand ordre infirmier (deuxième en nombre en France mais dernier en trésorerie) à terre tout seul, mais revendique toutefois y avoir participé activement.
      Car il semble acquis que la majorité des infirmiers n’étaient pas inscrits et qu’un certain nombre s’y oppose, plus ou moins fortement. Ce qu’il ressort des causes de ce rejet est que l’ordre n’a absolument rien fait pour la profession à part dépenser l’argent qu’il n’avait pas (procès, objets publicitaires comme des badges qui titraient « j’aime l’ordre infirmier », etc…) tout en tentant de contraindre les inscrits à verser leur obole annuelle pour satisfaire le banquier, bien imprudent qui n’a pas (ou mal) vérifié les capacités de remboursement de son client.
      Maintenant que j’ai répondu à la question, je suggère (ce n’est pas une injonction) que Monseigneur passe à autre chose que demander sans cesse ce à quoi il a été répondu.
      Peut-être que Monseigneur a quelque chose d’innovant à soumettre à la profession ?
      Personnellement, je pourrais lui conseiller de demander à sa hiérarchie ordinale qu’il serait bien, et dans l’air du temps, de peut-être changer le nom de son organisation et aussi le logo : pour le nom, vous pouvez nous soumettre votre demande d’aide, nous en avons quelques uns en magasin, et nous pourrions étudier avec l’attention qui nous caractérise, votre requête.

  6. Sansebastien dit :

    Oups! excuse moi…
    Tu as fait khâgne? Tu auraiS dû poursuivre…

  7. Sansebastien dit :

    A part « dézinguer l’Ordre et tous les Ordres », c’est quoi vos propositions pour la profession infirmière, on ne vous lit jamais sur le sujet.
    On attend…

    • dachs dit :

      Parce que l’ordre a des propositions pour la profession ? Si c’était le cas, il ne serait pas au fond du trou.

      • Sansebastien dit :

        Cela ne répond pas à la question…

      • eusebe dit :

        Je ne sais pas ce qu’en pense dachs, mais je rappelle que Résilience a été créé pour lutter et faire disparaitre l’ordre infirmier, c’est dans ses statuts, et chaque chose en son temps.
        A moins de faire voter une loi créant le délit de blasphème ordinal, il est autorisé pour les infirmiers de ne pas aimer l’ordre et ses représentants et de le dire publiquement.
        Maintenant si tu veux disserter sur les bienfaits de ton ordre, surtout ne gêne pas, mais tu ne vas pas intéresser grand monde.

      • Sansebastien dit :

        Cela ne répond toujours pas à la question…

  8. Sansebastien dit :

    La liste des 19 Députés ayant voté pour l’amendement 517, tous « Socialiste, Républicain et Citoyen » et élus dans des départements situés au nord de Paris, tout est consultable sur le site de l’Assemblée Nationale accessible à tout citoyen.
    Vous avez dit concertation…
    Vous pourrez constater qu’ils ne s’agit que de Députés parfaitement qualifiés pour parler de la profession infirmière.
    Vous dites bien « combat politique » , et les infirmières dans tout cela? Vous en avez visiblement rien à faire.

    Annie Le Houerou Cote d’Armor Fonctionnaire catégorie A
    Marie-Françoise CLERGEAU. Loire-Atlantique Cadre bancaire retraitée
    Jean-Michel VILLAUME :Haute Saône Retraité de l’enseignement
    Marie-Odile BOUILLE : Loire-Atlantique : Sage Femme retraitée
    Jean Pierre BLAZY Val d’Oise; Professeur
    Isabelle BRUNEAU, Indre : Enseignante
    Joaquim PUEYO , Orne : Retraité de la Fonction Publique
    Marie Anne CHAPDELAINE, Ile et Vilaine : Agent technique
    Yves DANIEL, Loire Atlantique : Agriculteur
    Fanelie CARREY-CONTE, Paris: Cadre du secteur Privé
    Jean Luc BLEUNVEN, Finistère: Agriculteur
    Christophe BOUILLON Seine Maritime: Fonctionnaire catégorie A
    Paola ZANETTI, Moselle : Cadre supérieur du secteur privé
    Monique RABIN Loire Atlantique Retraitée de la Fonction Publique
    Christophe PREMAT, Français établi hors de France: Enseignant-chercheur
    Kheira BOUZIANE-LAROUSSI Cote d’or Professeur de secondaire
    Serge BARDY, Maine et Loire: Retraité du secteur privé
    Françoise DESCAMPS-CROSNIER , Yvelines : Sans profession
    Suzanne TALLARD, Charente Maritime: Retraité de l’enseignement

  9. Sansebastien dit :

    Pour ce qui concerne « l’ordre aujourd’hui disparu » comme vous aimez à le diffuser sinon le croire, sauf dans vos rêve les plus fous certainement.
    Je vous rappelle que le fonctionnement de notre démocratie, ce n’est pas 19 Députés frondeurs à la gauche de la gauche qui se mettent d’accord pour voter à 2h du matin dans un hémicycle vide de ces 577 Députés pour n’en compter que 29 (+ son Président qui ne participe pas au vote), qui décident de l’avenir d’une représentation professionnelle forte de 500 000 membres.
    Vous pourrez également consulter la situation professionnelle de ces 19 Députés en recherchant des renseignements sur l’amendement 517. Vous y verrez les situations professionnelles de ces 19 personnes et conviendrez qu’ils sont mal placés pour influer sur la profession infirmière.
    Mais ça vous le savez déjà, et vous vous gardez bien de le diffuser.
    Cependant comme tout est public, je me ferais un plaisir de transmettre cette info mon cher confrère.

    • eusebe dit :

      Il n’y a rien de politique dans le refus de l’ordre, c’est juste un question de bon sens : pourquoi s’encombrer de l’inutile ? Mieux vaut le jeter !

    • eusebe dit :

      Tout le monde sait bien que les parlementaires ont un métier ; je ne vois pas ce qui peut les empêcher de s’intéresser à d’autres ; et puis ils ont des conseillers (pas ordinaux, heureusement).
      Alors diffusez, grand bien vous fasse.

  10. Sansebastien dit :

    Mon cher confrère,
    Ainsi que vous en évoquez la possibilité, la formation au sein de votre établissement a vraisemblablement fait l’impasse sur l’existence de cet Observatoire.
    Il fait partie du soutien que peut apporter notre Ordre à toute infirmière ou infirmier victime de violences, que ce soit en établissement de soins ou à domicile. Qu’il soit ou non inscrit au tableau de l’Ordre.
    L’Ordre peut également apporter une aide financière à toute infirmière ou infirmier qui se retrouverait dans une situation problématique dans ce domaine à la suite d’un événement l’empêchant de poursuivre son activité professionnelle. Dans ce cas là l’inscription doit être effective, il en va du respect des cotisations des inscrits…
    Si je vous donne cette information, c’est en espérant que notre consœur victime de cette agression en soit également en connaissance, et pas pour vous convaincre, vous, de l’utilité d’un Ordre professionnel, je sais de part votre idéologie politique, que c’est perdu d’avance.

  11. eusebe dit :

    J’ai fait une formation sur la violence dans mon établissement : il n’a jamais été évoqué ce fameux observatoire, un oubli, certainement…
    On suppose qu’il ne concerne que les inscrits et qu’il est d’une efficacité redoutable…
    Quant à Sansebastien, à part tirer la chasse à tout bout de champ pour éliminer celles et ceux qui ne croient pas en lui, il continue la propagande de son ordre aujourd’hui disparu…

  12. Fermeté, fermeté. Ce qui manque actuellement.

  13. Sansebastien dit :

    L’Ordre National Infirmier a créé l’Observatoire de la violence en 2012.
    Il vise à faire reconnaître l’ampleur du phénomène par les Pouvoirs Publics en recensant les actes de violence. Jusqu’alors aucun suivi spécifique aux infirmiers existait en France.
    Il porte assistance à toute infirmière ou infirmier agressé dans l’exercice de ses fonctions, conseille dans les démarches et peut s’associer à la plainte de la victime.
    Cette infirmière peut donc contacter la représentation ordinale de son département.

    Quant à Damien et Mathieu ,à part invectiver, injurier et tout ramener à l’Ordre, ils ne connaissent visiblement pas grand chose à notre profession à par les seringues et les aiguilles certainement…

  14. Moi aussi j me suis faite agressee par une patiente il y a 3ans. Bon je n’ai eu qu’une entorse au poignet mais avec quand 10j d’itt et une attelle. Bin pareil affaire classe sans suite. Pff…on est des pions il faudrait qu’on se fasse violer voir tuer pour que ce gouvernement a la con fasse quelque chose pour nous. Merde on a pas choisit ce metier pour se faire. Sur nos belles pancartes aux urgences ile st ecrit « toutes agression physique et verbale est un delit ». FOUTAISES ni plus ni moins

  15. Mathieu Guyon dit :

    C’est quoi la fni? Le front national infirmier? Lol

  16. La position de quoi? L’ordre???

  17. Damien Colson dit :

    Et quelle est la position de l’ordre???

  18. Bon courage moi j’ai ete agressé par le voisin d’un patient ma plainte a ete rejetée donc je m’asseoir sur differents frais et la peur que j’ai eu

Réagir à cet article

retour haut de page
458 rq / 5,840 sec