Alors que l’épisode caniculaire va se poursuivre jusqu’à mercredi 8 juillet, avec des températures maximales à nouveau à la hausse sur l’ensemble du territoire, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a convoqué une réunion exceptionnelle du Comité de suivi et d’évaluation du Plan canicule.
La ministre a demandé que les hôpitaux des départements placés en alerte canicule maintiennent leurs capacités d’accueil médical, dans les services d’urgences et en aval des urgences, jusqu’à la fin de la semaine prochaine, précise un communiqué ministériel.
Fermetures estivales différées
Les fermetures estivales programmées sur cette période seront différées si elles portent atteinte aux capacités d’accueil en médecine.
Selon le point de situation présenté à cette occasion, aucune difficulté particulière n’a été relevée à ce stade dans le recours au système de soins, en ville comme à l’hôpital, même si une légère augmentation des passages aux urgences pour des pathologies en lien avec la chaleur, attendue dans ce contexte, est observée.
Une situation que confirme l’urgentiste Patrick Pelloux avec quelques bémols.
Les urgentistes et SOS Médecins confiants
Depuis mardi, les hôpitaux de Paris ont enregistré quatre décès dus à la canicule, relève Les Echos. “C’était hélas prévisible, indique Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France, au quotidien économique, mais il n’y a pas de raison de paniquer car cette crise n’est pas exceptionnelle.”
Son association a tout de même demandé aux hôpitaux de retarder les congés d’été des médecins et la fermeture estivale de lits.
Chez SOS Médecins, note les Echos, on ne s’inquiète pas outre mesure. “L’activité a crû de 10-15 % mardi. On a 8.000 appels par jour, dont à peu près un millier en lien avec la canicule”, affirme Serge Smadja, secrétaire général de l’association. C’est peu par rapport aux 10.000 à 12.000 appels des jours d’hiver. SOS Médecins n’a pas eu besoin de déclencher son dispositif d’astreinte.
“Depuis la canicule de 2003, on a un plan d’alerte bien huilé, les institutionnels, les travailleurs sociaux, les professionnels de santé sont tous sur le pont”, affirme-t-il aux Echos.
“Ce qu’on craint, ce sont les 3-4 jours qui viennent”, conclut Patrick Pelloux.
Cyrienne Clerc, avec le ministère de la Santé et Les Echos
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