Les CHU de Toulouse et Lille en tête du palmarès du Point

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Les CHU de Toulouse (1er) et Lille (2e) arrivent à nouveau en tête de la 17e édition du palmarès des 50 meilleurs publics étudiés pour la qualité de leurs spécialités médicales ou chirurgicales publié dans le Point.

L'Hôtel-Dieu à Toulouse

L'Hôtel-Dieu à Toulouse

Depuis plusieurs années déjà, ces deux établissements caracolent en tête du tableau complété par un palmarès des 50 meilleures cliniques privées. Mais l'an dernier Lille était classé 1er et Toulouse 2e.

Suivent les CHU de Bordeaux (3e), les hôpitaux universitaires de Strasbourg (4e), le CHU de Tours (5e, en hausse), le CHU de Montpellier (6e), le CHU de Nantes (qui passe de la 5e à la 7e place), le CHU de Rouen (8e, en hausse), le CHU de Rennes (9e) et l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (10e, en baisse.)

L'hôpital Saint-Louis à Paris, qui était classé quarante-sixième en 2013, ne figure plus parmi les cinquante hôpitaux de ce classement général.

L'an passé, parmi les cinquante hôpitaux figurant dans cette courte liste honorifique, onze étaient des hôpitaux généraux ou mutualistes à but non lucratif participant au service public, douze le sont cette année, dont le centre hospitalier du Mans qui fait son entrée à la cinquantième place.

Pour figurer au classement final de ce palmarès indépendant, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements de soins spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements sur la prise en charge des cancers ou des maladies infantiles.

Cliniques : les CH privé Saint-Grégoire en tête

Côté cliniques, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) remporte à nouveau la palme suivie par le centre hospitalier privé Saint-Martin à Caen.

Parmi les entrants au palmarès figurent la clinique du Tonkin à Villeurbanne, le pôle santé République à Clermont-Ferrand, la clinique de la Sauvegarde à Lyon, la polyclinique du Grand-Sud à Nîmes, l'hôpital privé Arras Les Bonnettes à Arras, et la clinique d'Occitanie au Muret dans l'agglomération toulousaine.

Les cliniques Saint-Jean-Languedoc à Toulouse, Sévigné à Cesson-Sévigné dans l'agglomération rennaise, Geoffroy-Saint-Hilaire à Paris, du Parc à Saint-Priest-en-Jarez dans la Loire, Saint-Gatien à Tours et la Ligne-Bleue à Épinal sortent de ce top 50.

Les classements thématiques couvrent comme l'an dernier un large éventail de soins (cancers, accidents vasculaires cérébraux-AVC, chirurgie de l'oeil - cataracte, myopie, rétine -, chirurgie de l'obésité, des artères, de la colonne vertébrale, urgences traumatologiques, traumatologie de la face, pédiatrie, pneumologie, maladies infectieuses...). A ceux-ci est venu s'ajouter cette année la chirurgie de la face.

La psychiatrie au crible

Pour la première fois également, le Point a établi un classement des quelque 400 établissements recevant des personnes souffrant de troubles mentaux.

L'hôpital Sainte-Anne à Paris arrive en tête du palmarès des 50 meilleurs hôpitaux pour le traitement des dépressions devant les hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne) et l'hôpital spécialisé Gérard-Marchant à Toulouse.

Pour le traitement de la schizophrénie, c'est le CHU de Montpellier qui arrive en 1ère position devant les Hôpitaux de Saint-Maurice.

Dans un article d'accompagnement, François Malye et Jérôme Vincent, les deux auteurs du dossier soulignent que la France a l'un des taux de suicides les plus élevés au monde alors qu'elle est l'un des pays "les mieux dotés" en densité de lits et en psychiatres par habitant.

Mais relèvent-ils, "ces moyens sont mal répartis sur le territoire, à commencer par les professionnels, les psychiatres se concentrant dans les zones les plus riches en Ile-de-France ou en Rhône-Alpes", alors qu'il en manque 800 dans "des territoires peu attrayants".

Parmi les autres surprises, ils notent qu'il vaut mieux ne pas trop souffrir de troubles mentaux dans la Meuse où la préfecture a délivré en 2012, en proportion de sa population, 28 fois plus de décisions d'hospitalisations sans consentement que dans celui de la Haute-Marne.

Les durées d'hospitalisation sont également très variables selon les établissements : pour une dépression, elles peuvent atteindre 126 jours en moyenne au centre hospitalier spécialisé d'Ainay-le-Château (Allier) alors que la moyenne nationale est de 40 jours.

Rédaction ActuSoins, avec Le Point et AFP

 

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