En politique, il faut savoir jouer avec les mots. “S’agissant des établissements de santé, il n’y a pas d’objectif chiffré de réduction des effectifs”, assure Marisol Touraine.
Cependant, ajoute-t-elle, “la maîtrise des dépenses devra être assurée par une politique plus dynamique sur les achats, par la mutualisation de fonctions supports et, plus largement, par l’adaptation des structures aux prises en charge ambulatoires”.
L’objectif ministériel est essentiellement d’économiser sur les embauches à venir, en rationalisant. Avec pour conséquence de “maîtriser” et non de “réduire” la masse salariale. La subtilité de la langue française permet ce genre d’astuces.
Certes, “mutualiser les fonctions supports” et “adapter les structure aux prises en charge de l’ambulatoire” sont de saines décisions de gestionnaire. Certains préféreraient cependant que les effectifs non affectés du fait de cette gestion aillent ailleurs, par exemple dans les services, les urgences…
Mais la ministre n’a visiblement pas le choix : “dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité, le Gouvernement s’est engagé en avril 2014 à mettre en œuvre un plan d’économies de 50 milliards d’euros entre 2015 et 2017, dont 10 milliards d’euros d’économies sur les dépenses de l’assurance maladie”, explique-t-elle.
“Concrètement, il s’agit de réduire le taux de progression de l’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) à 2,1% en 2015, puis à 1,9% en 2017”, ajoute-t-elle, en précisant les quatre axes de transformation du système de santé : “concrétiser le « virage ambulatoire » et mieux adapter les prises en charge en établissement et en ville ; accroître l’efficacité de la dépense hospitalière ; poursuivre les efforts sur les prix des médicaments et l’adoption des génériques ; améliorer la pertinence et le bon usage des soins en ville et à l’hôpital”.
De saines propositions… qui auront cependant un impact logique sur les effectifs. En “maîtrisant” et non en “réduisant” donc…
Et la maîtrise passe par 860 millions d’euros d’économies à réaliser sur la masse salariale, chiffre confirmé selon l’agence de presse APM. Pour la Fédération hospitalière de France (FHF), ces économies devront être réalisées par une diminution des mensualités de remplacement ou l’embauche de personnels jeunes, donc avec une rémunération moins élevée, lors de départs à la retraite.
Cyrienne Clerc
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Masse salariale: c’est le prix que coûte tous les salariés réunis… En général, 70% du budget d’un établissement! Les effectifs, c’est le nombre d’individus! Si tu veux t’attaquer à la masse salariale, c’est plutôt bon signe, ça veut dire que tu peux faire sauter des postes payés cher et les remplacer par des postes moins coûteux..! On peut imaginer avoir des postes administratifs remplacés par des postes de soins, par exemple….! C’est ce que je comprends à la formule de MST en tous cas….!
que des mots pour faire passer la pilule mais pas de remplacement et non remplacemnt des departs en retraite et évidemment suppressions de postes meme si elle ne veut pas l’avouer……éléctions obligent !!!
menteuse!!!!
Arrêtez le carnage….Argent, argent, argent….et l’humanité?et le prendre soin? Et s’occuper de son prochain?
Et oui l argent …. Le rendement… Faire du rendement sur des besoins humains…haaa bravo!!!! Oui qu ils viennent sur le terrain ses hauts perchés !!!! Un jour ce sera leur tour d être dans les mains des soignants aides soignants…..
Pfff n’importe quoi !!! Quelle bande d’hypocrites au gouvernement. Le jour où ils auront besoin de soins. Ils seront malheureusement épargnés et ne subiront pas leurs décisions. Vraiment vraiment déçue et dégoûtée de voir la tournure que prend le monde médical.
Elle modifie la vérité pour nous endormir une fois de plus
Une bien jolie manière de dire que les soignants vont en baver encore plus
il suffit de lire sa biographie pour savoir que dans les soins, elle n’y connait pas grand chose !
On ne pourra jamais faire une grève générale. Mais peu être qu’elle lis nos posts.