Le 8 janvier, au lendemain de l’attentat de Charlie Hebdo, à Cayenne, Sébastien Alexia écrit sur le réseau « What’s ap » les propos suivants :
“Moi perso, cet Ahmed, (faisant allusion au policier tué dans la rue par les frères Kouachi), cet Ahmed aurait pu être mon frère, j’en aurais rien eu à foutre, j’aurais même eu honte de lui car il protège des mecs qui se moquent sûrement de sa religion”.
A noter que le ministère public a requis la requalification des poursuites pour “apologie de crime” en “provocation à des actes terroristes”.
Pour l’avocat de la défense, maître José Lama, ces réquisitions sont faites sous le coup de l’émotion et dictées directement par la ministre de la justice, Christiane Taubira. Ces propos peuvent être répréhensibles d’un point de vue moral mais ils relèvent du droit à la liberté d’expression.
Au terme de l’audience, le prévenu a présenté des “excuses” pour les violences commises à l’encontre de l’élève infirmière… “Je présente des excuses, si des gens se sont sentis offensés”, a-t-il ajouté. “Je suis élève infirmier et je veux continuer mes études”, a conclu Sébastien Alexia devant le tribunal.
L’affaire a été mise en délibéré au 3 mars prochain.
Rédaction ActuSoins, avec Guyane 1ère
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