Fin de vie: l’Ordre des médecins envisage une assistance médicale à mourir dans cas « exceptionnels »
Le Conseil national de l'Ordre des médecins envisage, pour la première fois, qu'un collège médical permette une "sédation terminale" pour des patients en fin de vie ayant émis des "requêtes persistantes, lucides et réitérées" dans un texte rendu public jeudi.
Invoquant "un devoir d'humanité", l'Ordre souhaite que ces cas d'"assistance à mourir" médicalisée soient réservés à des "situations exceptionnelles", comme certaines "agonies prolongées" ou des douleurs "incontrôlables", auxquelles la loi actuelle ne donne pas de réponse.
"Sur des requêtes persistantes, lucides et réitérées de la personne, atteinte d'une affection pour laquelle les soins curatifs sont devenus inopérants et les soins palliatifs instaurés, une décision médicale légitime doit être prise devant des situations cliniques exceptionnelles, sous réserve qu'elles soient identifiées comme telles, non pas par un seul praticien mais par une formation collégiale."
L'Ordre évoque à ce sujet "un devoir d'humanité" sans employer directement le terme d'euthanasie pour décrire cette assistance médicalisée pour mourir.
La loi Leonetti de 2005, encore mal connue, "répond au plus grand nombre de situations de fin de vie", souligne-t-il dans ce document intitulé "Fin de vie, Assistance à mourir".
Cette loi "autorise, en fin de vie l'emploi de traitements à doses efficaces pour soulager le patient, avec son accord, quand bien même ces doses seraient susceptibles d'écourter ce qui reste de vie", rappelle l'Ordre.
"Toutefois, la loi peut n'offrir aucune solution pour certaines agonies prolongées ou pour des douleurs psychologiques et/ou physiques qui, malgré les moyens mis en oeuvre, restent incontrôlables", note-t-il.
Ces situations, mêmes "rares, ne peuvent demeurer sans réponse" poursuit l'Ordre en reconnaissant l'existence de "situations exceptionnelles, non prises en compte" par la loi actuelle.
"Une sédation, adaptée, profonde et terminale délivrée dans le respect de la dignité pourrait être envisagée, par devoir d'humanité, par un collège dont il conviendrait de fixer la composition et les modalités de saisine", estime l'Ordre.
Rédaction ActuSoins, avec AFP
Pour aller plus loin :
Fin de vie, assistance à mourir - texte adopté par le Conseil National de l'Ordre des Médecins
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OUI OUI OUI, je ne suis pas pro-euthanasie, mais la dynamique palliative est en train d’évoluer, et c’est tant mieux, le droit de mourir est fondamental, j’espère vraiment que nous aurons droit a des avancées, même si le sujet est loin d’être nouveau,cela tend a se concrétiser, j’ai envie de dire : ENFIN
du reste je suis assez choquée de voir cet enthousiasme général pour une loi pro-euthanasie… quand on voit que pour mettre un peu d’hypno à une fin de vie en train de se voir mourir, il faut remuer ciel et terre,… je vois plus de cas où on accepte pas la mort comme une étape ultime, qui peut être vécue dignement, de manière accompagnée, et sereine, que de cas où on veuille la précipiter. donc oui il y a un gros malaise par rapport à la mort et pas forcément dans le sens où on veut le présenter. et on fait pas une loi sur le constat d’un gros malaise. en ce qui me concerne, je fais ce job, pour soigner et accompagner, et je trouve qu’il est plus digne et courageux d’accompagner jusqu’au bout, en tenant une main, pansant des plaies, chuchotant des mots à l’oreille… que de faire une injection pour achever, comme on le ferait pour un chien. alors trop peu pour moi, clause de de conscience ou pas, je ne le ferai pas, jamais, quelle que soit la situation. je ne veux pas, quand je ferai le bilan de mon existence, devoir compter le nombre de gens que j’ai tué. j’ai pas choisi ce métier pour ça, à priori.
@ koko deshimaru il existe une clause de conscience pour l’avortement! seulement peu l’utilisent et elle existe que sur le papier car si tu essaies d’en user, il y aura toutes les bien-pensants- pro-pensée unique qui sauront te faire comprendre que si tu fais ça, tu vas passer pour le pas gentil pas tolérant pas ouvert et que tu fous ta merde.
En quoi les vieilles barbes réactionnaires et sentant l’eau bénite sont ils compétents pour s’exprimer sur un sujet si sensible ? L’ordre des médecins n’a aucune compétence ni légitimité pour évoquer de telles choses, encore moins pour donner son avis ce ne sont ni des sages ,ni des philosophes , ni des psychologues , seulement des gras du bide occupés à surveiller,contrôler et punir leurs collègues pas assez formatés.
C’est pas trop tôt………
La sedation existe deja donc je ne vois pas ou est le plus….
Bonjour, je suis victime de 2 erreurs médicales subit à hôpital pasteur de Colmar ,la première à l âge de 3 ans(1983) il mon soigner pendant 3 semaines pour une constipation alors qu’une tumeur grandissait à l intérieur de moi, quand il s’en sont rendu compte ,la tumeur était 20 fois plus grosse, ils ont dit à ma mère qu il me rester un an à vivre,par la suite je suis allé au chu de haut-pierre ,ils sont arriver à m’enlever 99,9 pour cent de la tumeur, mais j’ai eu de grave séquelles, ce n’est pas tout en 1998 j’ai du y retourner pour un simple escart du aux séquelles (jambes gauche complètement insensible et déformer ),j’ai contracter le staphilocoque dorée toujours à pasteur, ma vie était déjà très dur mais avec cette infection ma vie est devenu cauchemardesque et je vous raconte pas le divorce puis le suicide de mon père du à cette pression du quotidien du à ma maladie, il y a 2 ans j’ai eu un problème au cœur ,il mon poser un stent et j’ai un traitement à vie,le pire c’est la mdph du haut-Rhin qui ne me reconnais plus à 80 pour cent, ma santé se détériore chaque jours, j’en peux d’avoir mal du matin au soir, j’ai même commencer à fumer du cannabis ainsi que l’alcool c’est la seul chose qui me fait un peu oublier la douleur.
Aujourd’hui je n’ai plus la force de me battre, ma famille souffre énormément ,si une personne pourrais me conseiller, j’ai entendu qu’en suisse c’était autoriser, je voudrais savoir si en étant de nationalité française ont y avait droit,merci de m’avoir lu
oui cela me parait une bonne chose , mais je me pose un question qui administrera cette prescription,l’infirmière ou comme dans le cas des IVG, y aura t’il une close de conscience ?j’ai eu à effectuer ce geste à plusieurs reprises ( car cela se fait déjà) arrétons de nous voiler la face ,ce geste même salvateur pour le patient et sa famille , peut être douloureux pour le soignant alors qui va y penser?
je dis oui à la sédation, qui se pratique déjà me semble t’il??
je dis oui à la sédation, qui se pratique déjà me semble t’il??
je dis oui à la sédation, qui se pratique déjà me semble t’il??
Oui il faut accepter le choix des patients en fin de vie tant qu ils peuvent l’exprimer… Mais il faut que le geste soit médical car les infirmières risquent de souffrir psychologiquement dans certaines situation ou elles prennent en charge parfois des patients de longue date et donc sont vraiment attachées à eux a leur histoire.
mourir dans la dignité !!!
Loyz Noizet C’est réparé 🙂
vous avez retiré l’article? le lien ne fonctionne pas… :/
En gros, on a le droit de pratiquer les soins palliatifs…… QUELLE AVANCEE DE LA MEDECINE!!!!! CA RESTERA DANS LES ANNALES COMME UN BEAU FOUTAGE DE GUEULE…..
Est ce qu’il existera une clause de conscience pour les IDE? J’imagine que non. C’est déjà pas le cas pour les IVG alors j’imagine que dans le Dr fera sa prescription, c’est la DE qui devra s’en charger…
D’autant plus que ds ces cas de placement en réa il y a également trés souvent coma artificiel le coeur bat les organes vitaux souffrent où est l’interêt d’1 telle démarche?
si le patient demande a mourir c est dur mes faut respecter sont choix donc oui pour l euthanasie
si euthanasie choque le gouvernement employons Accompagnement comme ca se fait depuis des lustres et arretons de mettre des patients d’un age avance finir leurs jours dans les Rea loin de leurs proches
pour……………..pour
JE SUIS POUR AUSSI
j’ai signé la pétition!
je suis pour
je rajouterai que mourir dans la dignité devrait faire partie intégrante des droits du patient car là aussi, il y a des efforts à faire…
enfin un début mais au cas par cas, bien entendu…c’est un sujet tellement difficile et qui pose de réelles questions du côté de l’éthique…
Il faut voir au cas par cas…maintenir une personne en vie par tous les moyens n est pas forcement une solution .Euthanasie généralisee , non ,mais dans certains cas où c est des fins de vie imminente…oui…tout le monde a le droit de mourir dignement.
ben faudra pas me demander à moi IDE de tuer quelqu’un! que ceux qui sont pour IDE ou pas s’en charge!!
c’est un début………..
enfin une bonne chose que l’état etudie !!!
juste merci!!!!
aider à mourir sans souffrir serait déjà une grande chose avant d’aider à mourir tout court…
affaire à suivre, le conseil de l’ordre n’a pas le mot final, il faut encore qu’au niveau de l’état cela soit accepté
Oui enfin! On a le droit de mettre un enfant en route quand on le desire, de faire ce que l on veut de son corps et de sa vie alors pourquoi pas de choisir de mourie lorsque plus rien n est possible!
Mourir dans la dignité est un droit fondamental
Enfin!!!!!!
il serait temps !
Je suis tout à fait pour. Quand je suis confrontée à la douleur des patents en fin de vie et de leur famille je trouve que c’est légitime. Maintenir une personne en vie à tout prix n’est pas une solution, il faut penser aussi à sa qualité de vie. E,fin vie qui n’existe déjà plus d’ailleurs… Après bien sûr il faudra faire attention aux dérives.
ça existe déjà …
c’est un premier pas…
Il y a des cas qui ne sont pas effectivement pas pris en compte dans la loi Léonetti, ceux pour lesquels la mort n’est pas imminente. Je ne suis pas pour une euthanasie généralisée mais il faut, à mon avis, pouvoir discuter à plusieurs et en interdisciplinarité de cas particuliers.