Pour la FNESI, le drame de Bordeaux ne doit pas entacher la confiance des infirmiers et étudiants infirmiers en eux-même en envers leurs collègues.
Le vendredi 12 septembre, la communauté infirmière a appris avec émotion le décès d’un patient. Décès qui fait suite à une erreur d’administration de thérapeutique médicamenteuse par une étudiante de troisième année, sous la surveillance de l’infirmière qui l’encadrait, à l’institut Bergonié à Bordeaux.
Les étudiant infirmiers, se sentant profondément touchés par cette situation souhaitent, par la biais de la FNESI, témoigner de leur soutien à la famille de ce patient. Ils souhaitent également exprimer leur solidarité avec l’infirmière et l’étudiante concernées.
Une enquête est en cours afin de déterminer les potentielles causes d’une telle erreur. Pour l’instant, ni les conditions de travail, d’organisation du service ou d’encadrement ne sont mis en cause.
Aussi, la FNESI désire réaffirmer le caractère particulier de cette situation. S’il est bien entendu que toute la lumière doit être faite, ni la confiance que les professionnels placent en eux même ni celle qu’ils ont dans les étudiants qu’ils encadrent au quotidien, ne devrait être entachée. Les étudiants doivent, pour développer toutes les compétences professionnelles nécessaires à l’exercice du métier d’infirmier, pouvoir développer cette confiance en toute conscience des risques quotidiens.
Les infirmiers et infirmières se forment et travaillent en sachant que l’erreur est possible et ce malgré les efforts institutionnels, hiérarchiques, pédagogiques et individuels mis en place pour les gérer.C’est ce qui aujourd’hui pourrait faire dire à tout professionnel, à tout étudiant : “ça aurait pu être moi”.
Source : communiqué FNESI
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