Le ministre de la transformation et de la fonction publiques, Stanislas Guerini, a annoncé aujourd’hui l’augmentation générale du point d’indice de 3,5%.
Cela se traduira, a-t-il donné en exemple, par une augmentation de 91,10 € par mois pour un IADE ayant huit ans d’ancienneté (soit 1093 €/an).
« Avec l’augmentation du point d’indice, les 700 000 agents qui étaient au SMIC seront désormais rémunérés au-dessus du niveau du SMIC », a aussi expliqué le ministre.
Cette mesure s’ajoute aux augmentations individuelles moyennes de 1,5% par an, a-t-il précisé.
Degel insuffisant ?
Sur les réseaux sociaux, cette annonce a fait réagir les syndicats.
La CGT, qui reconnaît que « les augmentations de plusieurs dizaines d’euros visibles sur les fiches de paye seront évidemment bienvenues » estime par ailleurs que « le taux d’inflation sur un an est actuellement de 5,2% » et que « la mesure est – donc – nettement insuffisante« .
Le syndicat demande une « première augmentation d’au moins 10% de la valeur du point, avec effet rétroactif au 1er janvier et indexation sur l’inflation« .
Plus nuancée, la CFDT, associe la mesure à un « premier pas, non négligeable« . « Certes la CFDT attendait mieux […] Une hausse de la valeur du point de 3,5 est inédite, mais dans un contexte d’inflation tout aussi inédit« , remarque le syndicat.
Il fait aussi part de sa satisfaction – parfois en demi-teinte selon les mesures – concernant d’autres engagements pris par le ministre à l’issue de la conférence salariale : début de carrière de la catégorie B, accès élargi au forfait mobilité durable et cumul possible avec le remboursement de transports.
« Sur les grilles, la catégorie B était la plus urgente à traiter, mais la catégorie C ne pouvait certainement pas attendre 2023« .
Le gouvernement a également confirmé l’ouverture d’un chantier structurel sur l’attractivité, les rémunérations, les carrières des agents publics, titulaires et contractuels, note-t-on.
Rédaction ActuSoins
Abonnez-vous gratuitement à la newsletter Actusoins