Les Aides-Soignants ont le blues

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Grade Licence, Master de spécialisation à venir, nouvelle formation… Le métier d’infirmier est en pleine mutation. Au point que les aides-soignants ont parfois l’impression d’être la dernière roue du carrosse. État des lieux et analyse des principales revendications d’une profession qui se sent déconsidérée.

« Depuis la réforme du diplôme, en 2005, les aides-soignants (AS) participent toujours au Haut conseil des professions paramédicales (HCPP) mais nous ne siégeons plus à aucune commission. Nous comptons pour du beurre! » s’exclame Thérèse Palla, présidente de l’Union française des aides-soignants (UFAS). Et de rajouter: « Comme notre DE qui ne sert strictement à rien. Nous sommes cantonnés à travailler dans le cadre du rôle propre infirmier sans possibilité de s’en affranchir ».

Effectivement, le référentiel de pratique professionnelle liste les actes que peuvent pratiquer les aides-soignants. Ce sont principalement des soins d’hygiène et de confort que réalisent aussi les infirmiers dans le cadre de leur rôle propre et qu’ils délèguent aux AS. Si dans les textes le travail en binôme est préconisé, bien souvent l’organisation même du service le rend impossible. Parfois, il y a une seule infirmière qui se consacre aux soins techniques tandis que plusieurs AS veillent au confort du patient. Et, souvent même, l’IDE est complètement absente ! « J’ai fait des remplacements de nuit dans des Maisons d’accueil spécialisés (MAS) et des maisons de retraite où il n’y avait pas du tout d’infirmier » raconte Eric nouvellement diplômé. Dans ces structures en effet les patients ont disparu ou plutôt se sont transformés en résidents et la présence d’un infirmier n’est pas obligatoire.

Une autonomie d’action dans les soins?

Il apparaît donc que les AS réalisent, dans les faits, les soins d’hygiène en toute autonomie. Voire plus. « On me demande de pratiquer les aspiration trachéales et l’hydratation par sonde gastrique » détaille Clément qui travaille de nuit dans une MAS. Pourquoi ne pas reconnaitre alors la compétence pour ces soins aux AS ? A cause des syndicats infirmiers répond Thérèse Palla : « les infirmiers tiennent à garder les soins d’hygiène et de confort dans leur pratique libérale du coup ils mettent un véto à toute discussion même pour la pratique hospitalière. Nous revendiquons avec l’UFAS une zone d’autonomie et de complémentarité, nous voulons qu’on reconnaisse enfin les AS au lieu de considérer notre profession comme un petit boulot. »

Cette reconnaissance on ne la lit en tout cas pas dans les salaires. Les AS sont considérés comme des agents des services hospitaliers (ASHQ). Dans la fonction publique hospitalière leur rémunération de base est identique, uniquement majorée par une prime de 10%. Dans le privé, il n’est pas rare de rencontrer des AS embauchés au SMIC ou à un taux horaire légèrement supérieur mais à temps partiel. Quand ils ne sont pas au chômage. Ces derniers temps une concurrence nouvelle est en effet apparue : les Aides médico-psychologique (AMP) et les Auxiliaires de vie sociale (AVS) que l’on rencontre de plus en plus fréquemment dans les structures pour adultes handicapés ou pour personnes âgées dépendantes. Ces nouveaux métiers, créés pour améliorer la prise en charge de la dépendance, empiète parfois dans le domaine des AS puisque AMP et AVS réalisent également des soins d’hygiène et de confort.

Une évolution est-elle possible?

Alors la profession d’AS est-elle menacée ? Condamnée à seconder les infirmiers sans espoir de reconnaissance ou de revalorisation ? « C’est compliqué mais tout n’est pas complètement verrouillé » analyse Michel Forax, Directeur de l’Institut régional de formation en soins infirmiers de la Croix-Rouge, à Nîmes. « Les acquis de l’expérience professionnelle sont maintenant pris en compte. Après trois années de pratique, les AS peuvent se présenter à l’examen d’entrée pour intégrer la formation infirmière avec un concours plus simple et un nombre de places réservées. Et s’ils réussissent, lors du premier semestre ils ont une compétence et trois UV en moins à valider » rajoute-t-il.

Outre cette valorisation des acquis, les AS peuvent aussi élargir leur champ de compétence. Puisqu’ils travaillent souvent avec les personnes dépendantes ils ont tout intérêt à améliorer leur savoir-faire dans l’animation et les activités récréatives. « Je travaille en maison de retraite, le matin je fais les toilettes et j’installe les résidents pour le repas. L’après-midi en revanche je ne fais plus de soins mais j’organise des activités comme de la cuisine ou des jeux de société » détaille Olga. « Au cours de leur formation, il n’y a pas vraiment de temps prévu pour aborder ces autres activités. En revanche, les élèves intéressés peuvent tout à fait choisir des stages plus axés sur l’animation et ainsi bénéficier d’une petite expérience à valoriser dans ce domaine » complète Michel Forax.
Autre piste : le travail sur la maltraitance, notamment auprès des personnes âgées. « Les AS sont les plus proches du patient ou du résident. A ce titre elles sont régulièrement confrontées à la maltraitance et malheureusement parfois reconnues coupables de tels actes. Mais ont-elles les moyens de l’éviter quand, par exemple, une seule aide-soignante doit réaliser plus de vingt toilettes chaque matin ? » s’interroge Mme Palla. « Nous voulons nous saisir de cette problématique, travailler sur le concept de soin, sur les besoins des personnes âgées. Nous voudrions avoir la possibilité d’intégrer des formations universitaires comme le D.U. de gériatrie ». Les possibilités d’évolution même si elles sont réduites existent donc bel et bien. « De toute façon la logique veut que les AS montent en compétence, notamment dans la gestion des médicaments » ajoute Michel Forax. Jusqu’où ? « Idéalement nous militons depuis de nombreuses années pour que l’on crée comme dans certains pays des infirmières avec des grades et donc supprimer le métier AS mais vu le blocage des syndicats infirmiers ce n’est pas pour demain » conclut Thérèse Palla.

Joël Ignasse

Voir les commentaires (30)

  • Salut j'ai lu tout ce qui est rapporté sur ce forum, et vous apporte ma maigre contribution sur votre malaise....Du moins c'est ce que j'ai pu déceler, sous vos divers MAUX. Les aides soignants n'ont pas le blues non. Seraient-ils maltraités psychologiquement , physiquement, ? Je pense que vous devriez en amont vous poser la question suivante... Avez vous l'impression qu'humainement on porte atteinte à votre personne ? Si oui, Là.. C'est encore plu grave que n'aurai osé le penser.. Je me pose pas mal de questions.. Sur votre profession d'ouvriers spécialisé ou bonnes a tout faire" nursing patients, ménage, aide repas, distribution repas, désinfection matériels, rangement matériels, rangements médicaments, rangement locaux, changement de lits ou matelas, brancardières, réfection de lit, rangement linge,, en passant par les actes qui ne font pas parties de vos taches comme bandes biflex qu'on se le dise c'est interdit par la loi..commencez déjà par ne plus faire ce qui pourrait un jour vous coûter votre diplôme. Refusez de faire le ménage, votre diplôme ne vous a pas formez pour ça. AGISSEZ. Concrètement : techniquement Vous avez été formé pour le nursing et rien de plus, votre formation vous a servis à être observatrice et transmettre. A prendre et relever des constantes, à aider le patient ( si perte partielle ou totale d'autonomie)pour certains de ses actes quotidien ( toilette aide au repas ET C EST TOUT) . Si l établissement privé ou public, vous rajoute des taches autres qui ne rentrent pas dans votre rôle. Sinon dernière solution (auquel les IDE devront prendre l'habitude car d'ici 5 ans elles devront s' atteler à la tache d'ouvrières spécialisées) Envoyer l'ide puisque que c'est son rôle propre que celui d'as) faire le ménage elle même et tout le reste. Dites que vous n'avez pas le temps et trainez lors de vos nursing, faites durer les choses, laissez les clowns de services prendre les nerfs a votre place (rire)!

  • Bonjour,
    Puisque que les coups de gueule des AS ne plaisent pas en milieu de soins où qu'ils soient public privé ou associatif, et bien, il faut que l'ensemble du corps Aides-soignants de France et de Navarre l'ouvre grand en claquant le pavé de leur pas dur en haussant le ton et la voix sévère avec un ensemble de revendication unique, un unique syndicat sans aucunes alliances et n'acceptent aucunes concessions et qu'ils se rassemblent avec les corps AS Européens telle que le Luxembourg le Danemark la Norvège les îles féroé et bien d'autres....... il faut agir les discussions ne servent à rien, mais à rien du tout. Plus de 350. 000 en France , la capacité est là. AGISSEZ .

    • REMIR, tu as raison il ne suffit pas "D'ouvrir sa gueule".... Mais c'est déjà agir! : De manière profonde, dire le malaise, c'est dénoncer le mal; c'est faire conscience à la multitude passive et consentante"Bon gré malgré", qu'il se passe quelques chose. Seulement vous oubliez que nous sommes dans un monde ou le travail est érigé en RELIGION; "Tous ces feignants de fonctionnaires" marche encore dans l'inconscient collectif de la population française, puisque ce qui compte, c'est : Le fric(Pour la majorité par le travail...) et la consommation:"Ma bagnole, mes congés payés, mes gosses..." Que je sache, les grandes grèves aujourd'hui, se sont rendues populaires car elles indignaient les foules par leur contexte éminemment sociologique:Je pense à ces ouvriers d'usines, qui se voyaient dépossédaient de leur job par de gros financiers, en choisissant de délocaliser leur boîte! C'est ça qui indigne tout en faisant peur aux gens, et qui fini par interpeler les pouvoirs publiques la plupart du temps sous formes de "Minauderies sans fin!" Que l'on ne s'y trompe pas, les principaux employés qui battent le pavé sont syndiqués et embauchés (En CDI). Remarquez, il y à des syndicats de chômeurs; mais qui s'en soucis... Soljenitsyne, je me souviens d'une émission de Bernard Pivot de l'époque ou il en était le principal invité, répondant à la question: "Pourquoi se révolte t-on?" Ce dernier lui répondit laconiquement: "La révolution nous à sauté à la gueule!" Que je résumerais ainsi: On ne peut se conforter intellectuellement tout le temps; c'est les conditions de vie dans lesquelles on évolue "Cahin caha" qui décident : "Nécessité fait loi", disait Montaigne.Si vous avez compris ça , vous avez donc compris que vous ne pouvez convaincre que celui qui est déjà convaincu. Mon analyse, c'est que nous vivons dans un monde essentiellement individualiste. La plupart du temps, l'union, c'est fait dans un conteste de liens sociaux et interpersonnels déliquescents(Je pense aux épisodes malheureux des guerres...) Autant dire que je pense nous allons devoir peut-être réapprendre certains réflex de bienveillance envers "Son prochain" bien au delà du fait religieux; référence à la "Salubrité publique..." , avant garde en quelque sorte du "Sanitaire et Social" (cf/Histoire des religieuses -infirmières ect... ) Bref("Si je puis dire...."), "La roue tourne", et devra nécessairement tourner; si "Vous","Moi", "La société", le voulions. Puisque selon l'adage passer dans les moeurs: "La critique est facile, mais l'art est....très! très! difficile!" A bon entendeur. CORDIALEMENT.

      • Quoi qu'il en soit, depuis que le monde est monde rien n' a été fait en restant inerte, même notre vieille terre a toujours bougé sous nos pieds et bouge encore et crache son feu, le fait sortir de ces entrailles pour faire naître de nouvelles îles et de nouveaux continents pour que resplendissent de nouveaux rivages, de nouvelles plaines.
        La devise des AS doit être : Agir , Créer, Avancer, c'est un groupe social important, et d'après le dictionnaire médical il est la catégorie de l'entre d'eux, Alors s'il s''y colle à une bonne devise, il ne sera plus le personnel invisible.

        • Bien entendu la catégorie de l'entre d'eux n'est pas défini dans le dictionnaire médical, vous le pensez bien.

          C'est dans le Dictionnaire de la Pensée Médicale que vous trouverez ces mots qui expliquent la position de l'Aide-Soignant. Cela vaut le détour.
          Et aussi, lire le livre d'Anne-Marie ARBORIO. Un personnel invisible "les Aides-soignants à l'hôpital" On peut le trouver en bibliotèque municipale.
          il faudra que les AS se rassemblent pour faire tourner la roue, afin de casser les batons qui la bloquent. N'attendez pas qu'elle se rouille. Bien cordial.

  • A.S depuis 15 ans, j'ai pu travailler relativement régulièrement grâce aux offres nombreuses que constitue le secteur du soins aux travers une multitudes de lieux d'établissements spécialisés ou pas, y compris l'hôpital publique(Le plus sélectif), et pour cause... A vrai dire, c'est grâce à cette diversité, que j'ai pu "garder la foi" en ce métier, d'une part parce-qu'il faut bien travailler(Et c'est un des rares secteur professionnel qui embauche des personnes faiblement qualifiés, ne rêvons pas...), et d'autre part parce-que comme plein de personnes"sensibles"(A tendance humaniste...), j'ai voulu exploité cette sensibilité. Bien mal m'en a pris... Plus que jamais, l'hypocrisie de nos gouvernement à vouloir valoriser ce secteur sous prétexte de développer un cadre aux emplois florissants d'une main, cachait dans l'autre en réalité la volonté de rentabiliser la Santé au profit du business. Et quand on est sur le terrain, comme tous et toutes on comprend vite se que veut dire rentabilité!!! Si j'ai tenu jusqu'à présent, c'est en "trichant" un peut; terminant un contrat par-ci par-là, de tout façon en CDD, alors que les offres de CDI en tant que A.S en Maison de Retraite pullulent(Voir le "Turn over") Bien entendu on motive les gens avec le fric et les conditions de travail; côté privé plutôt"critiques"(salaires, conditions de travail) Pour autant les disparités dans la fonction hospitalière ne sont pas forcément mieux... S'occuper des gens donc: Oui ok, à condition d'accepter d'être un bon O.S.A.S(Ouvrier spécialisé Aide-Soignant); le cahier des charges étant ce qu'il est en M.de.R, vous ne pouvez vous le permettre de le jouer"Total Respect": Il faut avancer! Sinon, on se chargera de vous le faire comprendre: La violence en maison de retraite est d'abord institutionnelle!! Les décideurs tout en haut du monde politique pour nombreux médecins ont décidé de manière très "Aristocratiques" qu'il n'était pas nécessaire d'octroyer de grands besoins pour s'occuper de"Nos vieux". Aujourd'hui comme vous le savez on veut transformer les hôpitaux recouvrant peu d'actes médicaux spécialisés en hôpitaux gériatriques; autant dire que cela n'intéresse pas d'investir: Globalement!! Reste une industrie du vieux, avec ses O.S.A.S, en voie de disparition, avec effectivement la disparition prochaine de notre "Beau Diplôme" au profit d'un diplôme Européen à axe unique, formant des élèves infirmières de plusieurs catégories(C.F le modèle Anglo-Saxon). Bref "Wait and See". En attendant, comme l'atteste le "Darwinisme ambiant" sévissant dans notre belle société:"Marche, ou crève...."

    • Roulez jeunesse. Votre témoignage est vraiment très fort, mais au combien significatif de la réalité… La violence en maison de retraite est d’abord institutionnelle ! Dans bon nombre de services accueillant des personnes âgées la maltraitance passive est quotidienne. Comment « expédier » onze, voire douze douches en 2 heures ? Ce n’est pas possible d’apporter un soin humain avec une telle amplitude. Ainsi, les soignants qui ont choisi ce métier pour son côté relationnel et humaniste, .sont en souffrance…Le paradoxe est que notre gouvernement clame haut et clair la mise en place d’actions pour développer la bientraitance, mais avec quels moyens humains ? « Chantons Dalida : Paroles, paroles… » Le comble est qu’il nous demande (en tant qu’association), de promouvoir la profession alors qu’il ne fait rien pour qu’elle soit attractive et reconnue.
      Concernant la maltraitance, il y a pourtant eu des livres qui ont été édités pour éveiller les consciences, mais rien n’y fait. Je n’en citerai que trois : SCANDALE DANS LES MAISONS DE RETRAITE de Jean-François LACAN paru en 2002 (En dernière page de couverture il est résumé : La vieillesse est un marché. Parfois pour le meilleur, trop souvent pour le pire…), le deuxième, ON TUE LES VIEUX écrit par trois co-auteurs dont le Professeur SOUBEYRAN de l’hôpital Ste Marguerite de Marseille en 2006 et enfin paru en 2009 (ou fin 2008) ON TUE BIEN NOS VIEUX d’un infirmier Jean-Charles ESCRIBANO.
      Puis, je rapporte quelques mots d’une directrice d’EHPAD parus dans le courrier des lecteurs du quotidien OUEST-FRANCE mi- mars 2011 au sujet d’un article décrivant le rôle d’un splendide Labrador qui illumine le quotidien des résidents d’un établissement. Cette directrice écrit : Depuis près de 10 ans dans les maisons de retraite devenues EHPAD, les soignants qui ne sont pas des bêtes, font insidieusement et quotidiennement le constat d’être considérés comme telles…Les pouvoirs public connaissent pertinemment les ratios de personnel indispensables à l’accompagnement de ce phénomène historique de la dépendance des grands vieillards…/…Au nom de la qualité, les pouvoirs publics édictent des avalanches de normes et d’injonctions qui interrogent : ceux qui les conçoivent ont soit une vision virtuelle, soit une conception industrielle de l’accompagnement des PA…/… Elle termine en disant : Dommage que la société se prive d’humanité en méconnaissant les soignants et en ignorant ce qui se vit « cœur à cœur » et « corps à corps » avec les grands vieillards dans les établissements.
      Je lui dis merci, merci Madame. Cela fait des années que notre association dénonce cet état de fait de maltraitance des soignés, mais aussi des soignants (entre autres les aides-soignants).
      Pardon d’en ajouter une « couche » je rappelle les propos du journaliste Philippe ALEXANDRE dans son article POIVRE ET SEL du journal Bien Public du 11 septembre 2000 : On demande des immigrés - Parlant des viticulteurs qui peinent à trouver des « bras à louer » pour les vendanges…/… Il précise : Nous voulons que les jeunes se lancent dans la nouvelle économie et les technologies avancées de l’information…/…mais il faudra bien trouver des femmes et des hommes pour accomplir des petits métiers où l’on ne fait pas fortune en dormant : le transport routier, les aides-soignantes, l’agriculture et notamment la viticulture…/… Voilà la considération portée à l’égard des aides-soignants et surtout l’intérêt accordé à l’image de la dépendance… La profession d’aide-soignante a bien des « cheveux blancs » à se faire !...
      Et enfin, quant à la formation d’infirmières à plusieurs niveaux de compétence dans laquelle serait intégré l’aide-soignant, pourquoi pas ! En effet, comment reconnaître un « rôle propre » aux aides-soignants si les soins de base doivent rester des soins infirmiers ? Changer l’appellation d’aide-soignant, à mon sens, ne veut pas dire sa disparition !
      Pour terminer, je livre les mots d’Isabelle aide-soignante dans son compte rendu des dernières journées internationales de formation « L’exercice de l’aide-soignant et sa responsabilité » : Quelque part si nous sommes si mal reconnus, il en va de notre responsabilité aussi... C’est vrai, c’est un constat, les aides-soignants ne s’investissent pas pour défendre leur profession, alors que c’est une nécessité pour, comme le dit si bien Kamel (aide-soignant), ne plus être, des manœuvres de la Santé ou des pseudos professionnels ou encore les besogneux des infirmiers…
      Thérèse PALLA
      Présidente de l’Union française des aides-soignants

      • Chère Madame,
        Je vous remercie pour votre réponse fort encourageante, en ce 2 avril, jour de lutte plus que jamais attitrée" journée de lutte du" malaise-soignants". Et plus spécialement concernant la fonction publique, certes... Il n'empêche comme vous l'avez souligné, et moi même rapporté semble t-il: Le mal est profond. Qu'on se rappelle qu'historiquement l'Aide-Soignant était "Gentiment brocardé" de: " Laveur de bassin. " Notre profession ayant pris naissance juste après la guerre, dans un conteste plus que prolifique à l'embauche; pas besoin que je m'explique.... Depuis, notre profession n'a cessé de progresser, tout au moins dans les textes; passant du rôle d'exécuteur(trice) , aux ordres(Sous l'autorité de l'IDE...), aux soins délégués des années 80, et la fameuse collaboration avec l'IDE(Non sans manquer de préciser son rôle de responsable en chef,cqfd...) Mais tout cela, vous le savais déjà; c'est une manière de rappeler notre indispensabilité, dont on pourrait peut-être douter: Tout au moins chez nos chers décideurs "Tendance Versatile", comme l'économie qui la dirige. Pour ma part: "La coupe est pleine"; je viens en effet d'être évincé de mon poste de remplaçant d'aide-soignant à domicile.(Au bout de 3 ans) On m'a en effet reproché d'avoir eu le verbe un peu haut lors d'un entretient avec une DRH pour un poste à 18 heures semaines. Ce jour là, il n'y à pas eu d'insultes de lancées; je n'ai fait juste qu'opposer à cette directrice qui me reprochait avec une insistance marquée ma propension à faire part de mes humeurs à mes collègues, mon courroux . Surtout, autre reproche m'a été fait de lorgner sur un autre poste de remplacement(Dans la même entreprise) plus doté en heures, mais en CDD. Bref, le profilage alors exercé en mon encontre est sans appel: On ne veut pas d'employés qui ouvrent leur gueule! Bien-entendu je ne suis pas naïf: Cela est vrai de tout temps. Mais mon écoeurement vient du fait, que l'on a jamais vraiment reconnu mes qualités dans cette association; excepté à l'arrivée de la nouvelle coordinatrice. La précédente était une ex-libérale "Pur sucre", passée à la fonction de cadre. Inutile de vous dire que "La politique du chiffre" fut que plus régulièrement mis à l'ordre du jour pour tout le monde! C'est toujours le cas, je vous rassure, comme partout.... Aujourd'hui, je compte me réorienter; mais il est difficile de couper avec le contact "Privilégié " que fut pour moi l'approche des patients. Aussi, l'intérêt que vous avez porté à mon commentaire me rassérène un peu. Mais vous avez bien évidemment pris note, que le relationnel n'est plus à l'ordre du jour dans nos professions; bien que je pense qu'il en est une part essentielle. Dernièrement, je me suis fendu d'un entretient avec un ambulancier(Ma future profession?) . Toujours en est t-il que ce dernier m'a lancé à la figure la règle suivante, qui préfigure le modèle à suivre propre à son entreprise; avec une assurance de stentor il m'assène: "Servir! Ne pas être asservi!...": On ne saurait mieux dire. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot, car je sais que la technocratie trouvera un jour ses limites," douloureuses":Toutes humaines, celles-là.... En vous remerciant.

  • Commençons par faire notre métier nous toubibs et soignants autrement ! Une série touchante intéressante sur l’hôpital d’Annemasse qui inclue les médecines dites marginales et parallèles. La médecine n'a pas science infuse et des fois elle ne comprend pas toujours ce qu'elle fait ! Les suisses se foutent de nos gueules car ça fait longtemps qu'il bossent et s'unissent aux médecines dites marginales et parallèles (pourtant un chirurgien, un docteur, un chef de service suisse et leurs équipes soignants ne sont plus con que les équivalents soignants français non ? Changeons le système car en France on a du retard ! Dans le monde ça bouge plus vite qu'ici. Sommes nous trop malade et aveuglé par notre propre prétention au point d'occulter ce qui se passe ailleurs ou ce qui se passe en silence d'en certain hôpitaux de France ? Diffusez ce lien, les patients ont besoin de nous et de notre ouverture d'esprit ! peut importe la ou les hiérarchie ! Nous les abeilles pouvons influencer et modifier le comportement des frelons !
    (5 volets à voir et entendre absolument !)
    http://www.dailymotion.com/video/xde5dm_les-guerisseurs-1_news#from=embed

    • Bravo enfin quelqu'un qui annonce clairement la couleur. Les médecines dites marginales ou parallèles, pour moi c'est la même chose, ont tellement à offrir. Se sont les compléments de la médecine dite "normale" A partir du moment ou les parties travaillent en symbiose et pour le bien des patients qu'est-ce que cela fait !
      Que vous soyez "Bio-energetienne" "Kinésiologue" ou Médecin Généraliste ou Dermatologue. La foi, nos croyances font avancer et vivre l'être humain, alors qu'attends le monde médicale pour aller de l'avant

  • nous,l es vraies aides soignantes nous savons que personne prend notre defense et surtout pas monsieur forax qui se moque bien de ses eleves et qui n hesite pas a croire certaines de ses formatrices qui font du delit de facies et des menaces a certains de leurs eleves apres avoir regardé la situation des parents!!et la liste et longue d'apres les eleves infirmers.pour l'ecole as mieux vaut ne pas la faire car elle est tres chere et cela n'aboutit qu' a un boulot de misere .Maintenant le nuoveau metierd'AS,se nome le metier poubelle!!!SUPER!!!apres les eleves qui savent a peine lire ou ecrire nous pouvons aussi rencontrer des eleves qui sont sales et qui fument je ne sais quoi ?Alors je suis choquée de tous ces mensonges!LeFNI et l'ordre infirmier veut qu'on disparaisse et vous verrez nous allons nous transformer en leur petite Cendrillon car ils n'ont aucun respect pour nous et ne se genent pas pour nous insulter;Ils leur faut des bobonnes pour faire leur menage ramasser leur poubelles et faire tout ce qu'ils ne veulent plus faire depuis au moins vingt ans!qQuant aux depassements de fonction la liste est tres longue,mais la encore personne et au courant!!C'omme la politique actuelle !Je fais ce que je veux et vous la fermer!!BON COURAGE !Je suis bientot a la retraiteet tant mieux!!Un petit coup de gueule CA FAIT DU BIEN!!!!!

  • j'ai lu attentivement tous les articles et je dois dire que je suis mal, mais très mal dans ma profession d'Aide Soignante. J'aime mon métier et je travaille dans une asso pour personnes âgées et dépendantes. Je suis à temps partiel comme dans beaucoup de ces associations, mon salaire n'a (en dehors de la valeur du point) pas augmenté depuis 10 ans et maintenant se trouve à hauteur du smic. AS depuis l'âge de 23 ans et travaillant depuis 16 ans dans la même entreprise. Nous avons vue la valeur et la reconnaissance de notre métier disparaître au fur et a mesure des années. La majorité des IDE ne reconnaissent pas notre travail et nous vois comme des "sous mains" pour les changes et les toilettes qui les rebutent.
    J'ai eu un 1er emploi dans une clinique, ou j'ai été embauché comme AS mais ayant les fonctions d'IDE : électro, pansements, perf, prise de sang etc., etc mais avec la paie d'un AS bien entendue. J'ai été considère comme une bonne par certains médecins, mal traité par les IDE des autres services. Bref, j'ai vite repris mes fonctions d'AS en quittant cet établissement.
    Je me rends compte que si ces pratique d'un autre temps ont plus ou moins disparues.
    La fonction d'Aide Soignante n'en ai pas pour autant reconnue a sa juste valeur.
    Il est vrai que nous ne bougeons pas mais combien ont fait entendre leurs voix sans succès.
    Il est vrai que nous devrions nous regrouper et former qui une association, qui un syndicat, je pense qu' un soutien "soit disant politique " ne peux pas faire de mal et même aider.
    Nous avons un métier qui est valorisant (même si nos employeurs ne le savent pas)
    Oui, nous sommes malades dans notre métier ! Malade de la non reconnaissance des IDE et des TOUBIB qui nous prennent de haut.
    Non, nous ne nous prenons pas pour des IDE ou des Médecins mais si nous ouvrons notre bouche c'est que nous avons des choses à dire surtout si cela concerne les patients.
    Alors arrêtez de nous snober, de vous gargarisez d'actes que nous avons effectuer alors que vous bavardiez avec votre "collègue", soutenez nous lorsque nous faisons une action pour nous faire entendre car vous étiez bien content(e) quand nous vous soutenions pour vos grèves et autres manifestations de mécontentement de votre part
    Allez sur ce je vais me coucher. Bon courage à toutes et tous

  • Quelle hypocrisie ! leur salut , quel salut ? la déchéance et in valorisation de notre secteur on ne le doit qu'à vous vous les IDE et on parle d'un salut ?
    Nos salaires en clinique privé : sous contrat depuis 6 mois diplomé depuis 6 ans, on ne m'a pas repris mon ancienté, mon alaire net pour 151 heures de travaux forcé pour nourrir ma famille :1473 et une brouettes de centimes.d'euros Tu vas bosser toi pour ce salaire de misere à te fracasser le dos et les épaules ? Tu parle d'un salut ! Quant aux dernieres IDE embauchées alors elles oui on leur a repris toute leur ancienté..... ! . Sérieusement il faut un mouvement de grève énorme,, mais. ce qu'il manque au AS se sont des couilles et rien d'autres ! GREVE GENERAL ET BASTA !
    C'est un beau métier que celui D'AS, mais le système économique des cliniques ou hôpitaux de France l'ont pourri usé et rendu malade. Plus il y a de thérapies et de matériels ultra chique, qui rapportent gros , plus on vous en demande d'en faire +, + de boulots, + de frics dans les caisses privées quand à nos salaires, eux sont gelés,depuis des années. Voilà la santé est devenu une nationale banque privée qui se gave sur le compte de la SECUL et est devenue inhumaine avec son personnel soignant. Ceux qui se retrouvent directeurs de cliniques ou autres ont une politique d'économie,, pour s'en mettre plein la fouille avant toutes choses. Et ils se foutent pas mal des patients et de nos gueules. Ils, devraient opter pour le slogan suivant.: LES MALADES SOIGNANTS S'OCCUPENT DES MALADES ! Ben oui nous sommes aussi mal foutu que les patients eux mêmes ! Et il faut les soigner , c'est à rire non ? le système est à reprendre à la base" et à refondre dans son aspect originel : celui de guérir,et de soigner tout le monde car le secteur de la santé sélectionne. et il faut aussi le dénoncer.
    Alors quel salut ? Oui Salut et bonne route à vous.

  • J'ai derrière moi une longue expérience d'infirmière puis cadre de santé
    On comprend le blues des AS (maillon indispensable de la chaîne du soin)néanmoins il faut bien être conscient que le salut viendra d'elles-même, de ce qu'elles démontrent de leurs savoirs et compétences. Or, souvent les AS ne disent rien, et ne valorisent pas suffisamment leur rôle.
    Les IDE se sont battues pour obtenir des avancées, les AS doivent en faire autant
    Courage, la route est longue

    • Bonjour, et Merci,
      Votre réponse apporte un réconfort et un support.
      Je suis un soignant formé par des infirmières (Aide soignant) la pédagogie de la formation des Aides soignants et des élèves infirmiers n’ont pas encore atteint semble t-il une certaine modernité. La France réformiste, ne s’est pas encore vraiment engagé à ce projet paraît-il. ?
      CAFAS, DPAS, dernièrement ASDE les appellations fusent et sont contrôlées. Les textes ne bougent pas. LES DECRETS SONT INEXISTANTS pour cette catégorie de personnel invisible des hôpitaux. Et, aujourd’hui même si certains AS sont Bacheliers ils sont regardés comme de semi-illettrés. Regardés comme des couyons pour rejoindre certains accents. Vous dites bien les Aides soignants ne disent rien, c’est vrai. En silence, on a capitulé à la servitude. Il faut qu’ont se munissent d’autres cordes vocales. Les associations sont les bases de ces cordes et ils ne suffisent pas. Ils ne peuvent pas être associations et syndicats en même temps, les IDES les savent. Ils sont divisés avec plus de 200 associations
      Les Aides soignants doivent compter que sur eux même ; il n’y a pas de syndicat d’aides-soignants. Infirmiers médecins urgentistes, etc. …… tous, ont leurs syndicats sauf les Aides Soignants. Il faut donc le créer. Plus nombreux que les infirmières la création d’un mouvement AS est possible, il faut un mouvement Aide-soignant génération 21 siècle, bien structuré Apolitique. Dans la population française, les plus faibles ne s’intéressent plus aux hommes de belles paroles, ils s’intéressent à ceux qui aident les autres dans les actes de la vie courante et quotidienne, à ceux qui sont capable de les défendre, à ceux qui comblent les trous affectifs creusés par une certaine essence de l’hostilité de la société, cette essence de récupération se retrouve à chaque fois au carrefour des urnes des bureaux de vote.
      Les Aides soignants peuvent tout. Il faut oser, oser agir. L’histoire de l’AS est historiquement jeune et en peu de temps l’aide soignant a fait sa place. Il fait partie intégrante de l’histoire des hôpitaux. Il a participé à leur humanisation, et, dans le dictionnaire de la pensée médicale il est reconnu catégorie de l’entre d’eux, l’académie de médecine ne l’ignore pas, et, pour que la profession soit autonome, Il sait aussi qu’il faut désarticuler cette fonction d’aide soignant de celui de l’Infirmier.
      Du même tronc, l’aide soignant fait partie du personnel l infirmier il est sous la responsabilité de celui-ci, mais, que dit la loi vis à vis de la responsabilité du citoyen. Cherchez bien.
      Simple question ! Le décret infirmier qui est-il adapté aux problèmes de besoins en soins de la population française. On veut imposer une conception idéale pour la revalorisation Aide soignant, c’est celui de devenir Infirmier, par contre l’IDE doit rester IDE. On parle de la LMD, demandé aux Sages-femmes où ils en sont actuellement en LMD. ?
      Non. Dans son corps et dans son âme l’A.S doit aussi le rester, il peut largement évoluer, dans certaine école sa formation est semble –t-il plus cher que la formation IDE, mais est de bonne qualité, donc, il faut que cette formation évolue. C’est possible. Dernièrement, avec raison, un député de l’Isère a déposé un projet de loi pour un statut libéral des aides soignants français, bien sûr tôlée oblige, mais, Mme BACHELOT a répondu que : intéressant qu’il soit ce projet est prématuré, elle n’a pas précisé que cela était impossible ni fou.
      Encore, vous avez raison de dire que les A.S ne valorisent pas suffisamment leur rôle. Devenu un groupe social incontournable il ne faut pas qu’on se laisser affaiblir, bien au contraire. Messieurs mesdames Aides-soignants de France nous sommes tous des adultes, citoyens et citoyennes responsables, les As de la côte d’Ivoire et de Norvège qui ont leur Diplôme d’Etat décrété. Il est grand temps de changer d’objectif. La tâche est lourde, mais nous avons des ressources, l’intérêt supérieur est de soigner nos semblables, mais aussi de s’unir. Créons un Mouvement, le nôtre, nous en sommes capables. Prenons-nous en charge, c’est le point Fondamental. G. REMIR

  • « Idéalement nous militons depuis de nombreuses années pour que l’on crée comme dans certains pays des infirmières avec des grades et donc supprimer le métier AS mais vu le blocage des syndicats infirmiers ce n’est pas pour demain » conclut Thérèse Palla.

    Alors sur ce dernier point vous vous gourez salement. La politique pour suprimer les AS est déjà en route. Il y aura au moins deux catégorie d'ide, une pour le nursing pansement etc et l'autre qui fera un peu tout ça, avec en plus le loisir de pouvoir établir des prescriptions (comme les sages femmes) nous les aides soignants feront le ménages des chambres entière des patients et nous feront un peu de nursing....... J'ai gueuler ça en 2005 quand dans les chu on a enlever des postes d'ash. Les ash faisaient la desinfection totale des chambres, il y avait 2 ASH par unité de 30 lits.. on a demandé au AS de faire la désinfection du mobilier proche environnant du patient paf moins de boulot pour les ash, allez hop on enleve des postes d'ash! ,celle qu'on garde on les flanque au pool qui lui les balances dans tous les étages !. Donc des postes ont disparu et nous les AS on se tape 2 fois plus de boulot ! Ménage mobiliers proche du patient donc de la désinfection + Lit draps etc! ,Allez je vous décris ma journée de 7H30 de boulot ! distribution des petits déjeuner + installation des patients+ aide au petit déjeuner. Pendant que les patients finissent de prendre leur petits déj! je prépare mon chariot de soin. Je le sort de sa réserve,, j'avale un café" rapide hop je retourne débarrasser les plateaux en chambre! ensuite je vous liste en rapide expresse : nursing rarement en binome ! 11 toilettes !+ rasages préparations de bloc+ réfections de lit,, changement des draps + vidages de poubelles+ sacs à linges+ désinfections du matos des ide + distribution des repas+ aide aux repas,transmission car l'ide voit rien de l'état du patient si on le lui souffle pas au Q ! répondre aux sonnettes etc etc et certain trouvent qu'on n'en fou pas encore assez??JE ne vous parle même pas de la journée de 12H00 imposées par des employeurs privé qui ne mesures pas les conséquences directes sur nous (physiquement)et encore" moins sur les patients! Ah la bonne heure, les 12H ! = double boulot ,celui du matin en continue jusqu'à 21h!
    Y'en a marre ! raz le bol d'être pris pour des boy !! Oui j'avoue que nous sommes traités comme de la merde. Alors faire croire à tout le monde que notre métier va évoluer , ça c'est du pipot,
    il va évoluer et en mal. Il y aura, en moins de 10 ans au moins 2 catégories d'ide et de notre gueule tout le monde s'en tape ! Les ide vont devoir faire notre sale boulot car aujourd'hui il est devenu pourri, usant physiquement, dos en compote trapèzes,épaule en vrac ! aucune reconnaissance rien de rien ! On nous prend pour des moins que rien, bons à faire toute la merde! Croire que la gouvernance européenne n'alignera pas la France à ses voisins européens hospitaliers où les AS n'existent quasiment plus, c'est être aveugle! la France développera des auxiliaires de vie, 2 catégories d'ide et adieux les AS; quoi que vous disiez, vous êtes en retard d'une bonne prise de conscience sur ce qu'il s'est déjà mis en route à votre insu !

  • Le pseudo de Scapel me fait penser que vous êtes infirmier(e) et peut être membre d’une asso ou d’un syndicat professionnel, mais peu importe…

    Sachez que je si je me découvre c’est que je n’ai pas l’intention d’être malhonnête avec nos « partisans » et je ne pense pas être de mauvaise foi. Peut être suis-je naïve mais je veux encore y croire.

    Le champ de compétence en matière de soins d’hygiène et de confort aux personnes malades, âgées ou handicapées, il y a bien longtemps que les IDE l’ont abandonné. Celui-ci n’existe que dans les textes à quelques, exceptions près, notamment pour les infirmiers libéraux (surtout dans le sud de la France).

    Faites donc une enquête auprès des étudiants en soins infirmiers, ou auprès des nouveaux diplômés, pour savoir où ils souhaitent exercer et vous serez surpris. Vous verrez que les services de gériatrie, les MAS accueillant des personnes polyhandicapées, voire même les services de psychiatrie ne les « branchent » pas…

    Dans quel camp est la mauvaise fois ?

    • Je vous le répète puisque vous n'avez pas lu mes propos:
      Il n'empêche en rien que des professionnels de santé réalisent des actes sous le contrôle d'autre professions.
      Il en est de même entre médecins et IDE, clercs et notaires, radiologues et manip, etc.
      Le champ de compétences est issu d'un référentiel de formation. A la clé est référentiel d'actes (qui vaut ce qui vaut).
      Les AS réalisent leurs missions sous le contrôle d'une autre profession. Il n'y a rien d'humiliant, rien d'exceptionnel, rien d'injuste.
      Enfin, je vous laisse seule juge de la situation des IDE du sud de la France (dans l'Nord on s'lave plus ya bien longtemps) et de la population IDE qui a "abandonné" son rôle propre: constat à démontrer (déjà) et bien curieux pour qui cherche le dialogue.
      Vous mélangez l'incohérence et la désorganisation de l'offre de soins avec des mesures cache-misère.