Suivi des plaies et pansements : Une voie possible pour les pharmaciens ?

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Alors que l’expérimentation de la vaccination anti-grippale et la mise en place d’entretiens pharmaceutiques pour le suivi de certaines thérapeutiques provoque déjà un débat du côté des infirmiers libéraux, une autre voie hypothétique de spécialisation des pharmaciens, évoquée lors d’un colloque, provoque la colère : les plaies et la cicatrisation

Le Sniil (Syndicat National des Infirmières et Infirmiers libéraux) s’insurge. Pour le syndicat, il est hors de question d’envisager laisser une place aux pharmaciens dans la prise en charge des plaies et de la cicatrisation. « Non ! », s’indigne-t-il dans un communiqué. Pour le syndicat, l’idée même de partager les pansements avec les pharmaciens représenterait « une nouvelle offensive contre la profession d’infirmière libérale« . 

Pour l’instant il n’en est rien. L’hypothèse a simplement été formulée par un Comité pour la valorisation de l’Acte Officinal (donc par des pharmaciens), lors d’un colloque qui s’est tenu le 27 novembre dernier. Lors de l’événement, le comité a , en fait, posé la question de la place du pharmacien comme « nouvel interlocuteur des infirmiers » dans le domaine du « traitement des plaies chroniques« , en revendiquant les plaies et pansements comme une « voie de spécialisation d’avenir pour le pharmacien, de nature à fidéliser des patients« . 

Le Sniil, qui anticipe une potentielle reprise de l’idée au niveau politique, prévient. Il « refusera toute ingérence des pharmaciens dans ce qui est le coeur de métier infirmier. Et ce d’autant plus que, selon différentes études régionales, les soins de pansements, simples ou complexes, font partie des actes les plus fréquemment réalisés par les infirmières et infirmiers libéraux, une à plusieurs fois par jour« .

Rédaction ActuSoins

Voir les commentaires (188)

  • Mes collègues ont été à une réunion du SNIL hier , et il ne s'insurge pas du tout !!!!
    Tout ce qu'il veule c'est que l'ide soit active pour une campagne anti tabac .
    Il fait savoir aussi que les 50 ct d'augmentation pour les tarifs du dimanche soit disant acquis , ben ce n'est pas acquis car ce n'est même pas voté , donc même pas sur encore de les avoir !!!

  • Je pense que nous allons directement traiter avec les labos et devenir des VRP pharmaceutiques ! comme ça les officines fermeront

  • Je pense que nous allons directement traiter avec les labos et devenir des VRP pharmaceutiques ! comme ça les officines fermeront

  • Je pense que nous allons directement traiter avec les labos et devenir des VRP pharmaceutiques ! comme ça les officines fermeront

  • Aujourd’hui les vaccins anti grippaux, demain les pansements et le piluliers, après demain les aides soignants qui pourront se mettre en libéral, il nous restera que nos yeux pour pleurer et quelques lovenox... ah nan les hbpm seront substitués par des comprimés. Voilà chers confrères chères consœurs pensez à votre reconversion!!!!

  • On peut aussi faire les toilettes en officine non???

    Pfffff

    Ils ne gagnent plus d argent sur le medicament...donc on va taper sur ceux qui se rebellent jamais sérieusement....

  • On peut aussi faire les toilettes en officine non???

    Pfffff

    Ils ne gagnent plus d argent sur le medicament...donc on va taper sur ceux qui se rebellent jamais sérieusement....

  • Pour avoir discuter avec des pharmaciens ils sont contre tout cela, ils trouvent cela pas normal. Le problème vient de ceux qui prennent ces décisions là. Cela crée des tensions et une nouvelle injustice pour les infirmiers libéraux c’est ce que ceux qui prennent ces décisions recherchent.

  • L'idée même que le "Comité pour la valorisation de l'Acte Officinal" évoque simplement cette possibilité en dit long sur l'état d'esprit qui règne actuellement dans le secteur de la santé en France. Il n'y a pas de travail en concertation entre les différents corps de métier. Je ne vois que de la division avec des propositions ou des décisions prises par nos gouvernants et autres corporations influentes qui ne font que nous diviser.
    C'est vrai : "à chacun sont métier". Mais à nous tous le devoir de travailler ensemble. Et comme le souligne le Comité, le pharmacien doit être "un nouvel interlocuteur des infirmiers". Çà veut dire travailler ensemble, mesdames et messieurs, membres de ce Comité. Mais en aucun cas prendre notre place.

    Cordialement mes chères confrères.

    Wiwi.