Et quand c’était au tour du médecin urgentiste et délégué de la CGT-Santé Christian Prudhomme de parler, de forts applaudissements se faisaient entendre témoignant du fossé qui sépare les attentes du personnel de l’APHP et les préconisations de la réforme de Martin Hirsch. « Vous devez faire 150 millions d’économies, demandez à la ministre de retirer ce plan et on se met autour de la table », a par exemple lancé à Martin Hirsch le médecin urgentiste sous les encouragements des manifestants.
De son côté, Martin Hirsch, a souligné qu’il n’appartenait pas aux salariés « de faire des sacrifices ». « J’essaie de faire en sorte qu’une petite minorité des efforts concerne la masse salariale et le personnel », a-t-il assuré, copieusement sifflé. « Ce que je propose c’est que l’effort d’économie ne concerne qu’à 20% la masse salariale » et que « les quatre cinquièmes soient faits sur autre chose », notamment la « facture d’énergie », a aussi ajouté le directeur de l’AP-HP.
Le débat s’est finalement poursuivi dans une ambiance tendue, toujours sous les huées du personnel.
Rédaction ActuSoins, avec Libération et Huffington Post
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C'est l'hôpital où je bosse. On les a bien entendu de mon service en tous les cas.
C'était à prévoir qu'il aurait du chambard , là ils ont du temps bizarre vous avez dit bizarre .
Idem , mon service tourne grâce au pool .
Toujours réquisitionnée , jamais pu aller faire grève ...
De repos sûrement puisque dans la majorité des services de soins lors des grèves les agents sont réquisitionnés a cause du manque de personnel.
Ils n'avaient sans doute pas plus de temps que d'habitudes ! les gens qui étaient présent sur place devait soit être en grêve donc non payé soit etre de repos ... Mais évidemment ca ne vous ai pas venu à l'esprit...