Sept assistants sexuels ont été certifiés ce week-end, à l’issue de plus de 12 mois de formation, à « l’accompagnement sensuel et l’assistance sexuelle » des personnes en situation de handicap.
« Ces personnes sont désormais formées à l’assistance sexuelle qui vise à prodiguer une attention sensuelle, érotique et/ou sexuelle à une personne en situation de handicap n’ayant pas accès à son corps, ou à permettre – à leur demande – l’acte sexuel à deux personnes qui ne peuvent l’accomplir sans aide« , explique un communiqué du CH(s)OSE (Collectif handicap et sexualité OSE)
Cette pratique demeure illégale en France puisque la mise en relation entre ces assistants sexuels et d’éventuels bénéficiaires relèvent du proxénétisme, et que les personnes en situation de handicap passeraient pour des clients de prostitution.
L’association CH(s)OSE a demandé une exception à la loi se rapportant aux articles du Code pénal qui répriment le proxénétisme, pour que l’assistance sexuelle puisse s’exercer en France dans le cadre d’un service d’accompagnement à la vie sexuelle.
« En Suisse, comme dans de nombreux pays, l’assistance sexuelle peut se développer légalement« , explique le communiqué.
Rédaction ActuSoins
Qu’est-ce que l’assistance sexuelle ?
L’assistance sexuelle consiste à prodiguer, dans le respect, une attention sensuelle, érotique et/ou sexuelle à une personne en situation de handicap ou à permettre, à leur demande, l’acte sexuel à deux personnes qui ne peuvent pas l’accomplir sans aide.
« Le recours à l’assistance sexuelle n’est pas LA seule solution à proposer aux personnes en situation de handicap, mais il doit être un choix possible, librement consenti et éclairé, dans une relation humaine. Les services d’assistance sexuelle doivent s’inscrire dans un ensemble de réponses, capables de lever les difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap dans leur accès à une vie affective et sexuelle« , explique le collectif CH(s)OSE.
Un service d’accompagnement à la vie sexuelle aurait pour finalité d’aider à la mise en relation avec un ou une assistante sexuelle en veillant à la dignité de chacun. Pour cela, il s’assurerait notamment du consentement éclairé et du libre choix de toutes les parties prenantes ainsi que du respect de l’anonymat et de la vie privée. Il s’engagerait à mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour permettre aux bénéficiaires d’accéder à un mieux-être.
Voir les commentaires (230)
Guilhem Garrigues
Non mais sérieusement certaines personnes sont choqués ? Messieurs, dames "les choqués", vous vous avez la chance de pouvoir sortir et trouveront personne ou plusieurs qui pourront satisfaires vaut envies. C'est un besoin à part entière que celui de la sexualité. Dans certains de nos pays frontaliers ce métier existe depuis longtemps. Et on parle bien d'aidant et non de prostitution.
Pour
Marine Cala
Il est temps que ça évolue pour eux
Lol exactement
Kathalyne Martin tu en avais Parler La derniere fois
Je ne porte aucun jugement... mais juste pour savoir, sur les 7 assistants sexuels certifiés combien d hommes et femmes ?
Laetitia Annelise Bl Sandrine voilà vos reconversions
Ahah bonne idée Marion ! ??
Ah bah moi je propose un plan de financement vu les États de jachère
Euuuuh je suis raccord avec Laetitia je préfère faire testeuse de marchandise ??
Ohhh bah moi je suis pas sur !!! Nos premiers plans étaient préférables. Enfin je dit ca, je dit rien ??
Karine Arnaud
Pourquoi,ça vous intéresse