Mobilisation du 8 novembre : Bilan en demi-teinte pour les étudiants infirmiers aussi

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Mardi 8 novembre, ce sont plus de 10 000 professionnels et étudiants qui se sont mobilisés à l’appel de 17 organisations infirmières. Les étudiants en soins infirmiers, représentés par la Fnesi, font le point. 

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Les étudiants avaient eux aussi leur mot à dire, mardi, lors de la mobilisation unitaire infirmière. D’ailleurs, la Fnesi (Fédération Nationale des Etudiants en Soins infirmiers) faisait partie du collectif qui avait appelé à la grève et la manifestation. 

A l’issue de la manifestation parisienne, la fédération d’étudiants a été reçue (avec les représentants des autres organisations) par le cabinet de la ministre et la Direction Générale de l’Offre de Soins. 

« Ceux-ci n’ont répondu que partiellement à leurs interrogations et leurs revendications » explique la Fnesi dans un communiqué.

De l’espoir néanmoins pour les infirmiers

« Plusieurs avancées sont néanmoins possibles pour les étudiants » explique la Fnesi. Augmentation des indemnités de stage, alignements des bourses des filières sanitaires et sociales sur celles du Ministère de l’Enseignement supérieur ou encore réforme de la gouvernance interne des instituts de formations en soins infirmiers… « Rendez-vous est pris le 18 novembre avec la DGOS pour passer aux actes« . 

« Même si, concernant les revendications des étudiants, les représentants du ministère se sont montrés ouverts au dialogue, notamment concernant les conditions de vie et d’études des étudiants infirmiers, force est de constater qu’ils ont peu répondu aux problématiques liées aux conditions de travail, de stage et d’évolution des compétences« . Ainsi, les étudiants attendent eux-aussi des réponses concernant leurs futures conditions de travail. 

La Fnesi espère que son invitation au prochain comité de suivi de la feuille de route de la Grande Conférence de la Santé « permettra d’apporter des réponses aux enjeux de la formation en soins infirmiers » et, plus largement, l’avenir du système de santé dans lequel « la profession infirmière doit jouer un rôle majeur« . 

« Nous nous ne nous satisferons plus d’annonces et de promesses, sans cesse renouvelées par les gouvernements successifs. Les étudiants en soins infirmiers attendent du ministère qu’ils agissent pour eux, et pour leur avenir et sont déjà prêt à se mobiliser, si nécessaire, dès le début de l’année 2017« . 

Un bilan en demi-teinte donc avec beaucoup d’attentes encore, qui semble être partagé par les autres organisations infirmières présentes mardi au ministère

Rédaction ActuSoins

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