Grève : Les infirmières de bloc opératoire menacent de se joindre au mouvement

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Les deux associations d’infirmiers et infirmières de bloc opératoire ont menacé mardi d’entrer dans le mouvement de protestation du monde médical, mené depuis lundi par les chirurgiens et autres spécialistes de bloc libéraux et par les internes en médecine.

L’Unaibode et l’Aeeibo indiquent dans un communiqué qu’elles « envisageront toutes les modalités d’entrée dans le mouvement de protestation en cours » pour obtenir que leur soient accordée l’exclusivité d’actes pouvant être délégués par les chirurgiens.

Ainsi elles réclament une modification d’un article du Code de la santé publique « qui précisera la nature des actes exercés ‘prioritairement’ par les infirmiers de bloc opératoire diplômés d’Etat (Ibode) afin de leur reconnaître la ‘pratique exclusive d’actes prescriptibles par le chirurgien' ».

De plus, elles souhaitent que d’autres actes puissent leur être délégués dans le cadre d’une formation continue.

« Faudra-t-il entrer dans le conflit naissant dans les hôpitaux et cliniques pour être entendus? » s’interrogent les Ibode qui se plaignent d’avoir alerté vainement, à plusieurs reprises, la ministre de la Santé Marisol Touraine sur la sécurité des blocs opératoires.

Parfois, par manque de personnel qualifié, des actes sont confiés dans les blocs opératoires à des professionnels non habilités.

Ainsi, à la fin octobre, l’Ordre des infirmiers a indiqué avoir déposé cinq plaintes contre des aides-soignants et un agent d’entretien pour « exercice illégal de la profession d’infirmier et mise en danger d’autrui », ainsi que contre leurs établissements pour complicité.

Rédaction ActuSoins, avec AFP

Voir les commentaires (26)

  • Les IBODE et IDE du bloc opératoire de BOURGES franchissent le pas !
    La pénurie d'infirmiers qualifiés au sein du bloc opératoire nous oblige à effectuer des semaines de travail ou de présence de 52h/semaine dans l'établissement avec parfois des pointes à 75h.
    La fatigabilité entraine une dérive de la sécurité pour les patients mais comment attirer de nouveaux professionnels dans ses conditions avec un statut aussi mal reconnu.
    La grève est reconductible 3 jours et 100% de l'effectifs gréviste.

  • Je rejoins mon collègue reaseb et tous les autres.
    Les responsables de ces associations ne doivent plus pratiquer en bloc depuis des lustres.
    Après avoir voulu jouer en solo et activer leur réseau ministériel, qu'ont il obtenu ? nada.
    Enfin, cette démarche discrédite une spécialité respectable et qui doit être respectée par les chirurgiens. Mais surtout, ces associations se disqualifient vis à vis de toute la profession infirmière.
    Je le regrette pour mes collègues IBODE avec qui je travaille chaque jour.

  • Pour rappel, je suis un ancien iade, parti de l'hosto car marre d'être pris pour des esclaves tant au niveau professionnel que financier et infirmier libéral maintenant. Nous avons manifesté par 6 fois en 2010 pour défendre notre exclusivité d'exercice à Paris devant le ministère de la santé, en espérant que les autres ides spécilisés ou non nous rejoignent or il n'en fût rien. Certes nous avons goûté à la matraque et à la lacrymo mais cela valait le coup. Si nous disposions d'une solidarité sans faille, en faisant abstraction des guéguerres syndicats-ordre infirmier, peut -être que nous disposerions d'une vraie force de persuasion et faire comme nos chers docteurs, pleurez 2 minutes devant la ministre et obtenir ce qu'ils veulent. A bon entendeur.

    • La profession d'infirmière dont je fais partie depuis plus de 30 années est divisée comme jamais avant, pendant et après l'ordre infirmier. Ce qui manque à notre profession est une structure forte qui donne aux pouvoirs publics l'imlpression d'avoir 500000 IDE autour de la table des négociations et pas seulement deux clampins et trois paumés syndicaux qui ne connaissent plus depuis longtemps les réalités du terrain : dernier exemple en date avec la publication ce matin au JO des arrêtés concernant les représentants infirmiers (mdr) au DPC. Encore les mêmes personnes physiques qui siègent déja dans leurs syndicats, à l'ordre infirmier, aux urps, dans des associatipons infirmières, etc ... C'est comme en politique, la place doit êtrre bonne et les indemnités avec pour que ces dynosaures s'accrochent à leurs sièges multiples comme une moule à son rocher. Et qui c'est qui paye ?

  • MOUVEMENT DE GREVE DES
    MEDECINS - CHIRURGIENS
    RECUPERATION – MANIPULATION :
    INFIRMIERE EN DANGER

    suite aux tentatives de manipulations de certains syndicats ou associations infirmières visant à rejoindre abusivement et aveuglément le mouvement actuel des internes et des chirurgiens dans les cliniques et dans les hôpitaux,

    RESILIENCE syndicat infirmier rappelle que les expériences passées de mutualiser les efforts des professions médicales et paramédicales se sont toutes soldées par des échecs et que, chaque fois, les intérêts infirmiers, notamment, ont toujours été bradés au seul profit de celui des médecins et des chirurgiens.

    RESILIENCE syndicat infirmier appelle les infirmières diplômées et les étudiants à rester vigilants et à ne pas se laisser embarquer dans une galère dont l'issue et déjà écrite.

    RESILIENCE syndicat infirmier demande et propose aux infirmières et étudiants infirmiers de se rassembler autour des problèmes de la profession pour essayer de trouver une plate forme commune de revendications dont la liste est presque … sans fin.

    http://www.syndico.exprimetoi.net

    RESILIENCE – 13 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.

  • Il est proprement inadmissible que des infirmières, fûssent-elles IBODE, puissent laisser penser que la profession dont elles sont issues va suivre – une fois de plus, une fois de trop – aveuglément des médecins ou des chirurgiens qui manifestent pour continuer à saigner les patients avec des dépassements d’honoraires de plus en plus exhorbitants !
    L’amalgame audiovisuel qui est d’ailleurs fait avec les conditions difficiles des internes à exercer au quotidien dans les hôpitaux et le reste et lui aussi honteux.
    Les IBODE sont certes en mal de reconnaissance et leur dernière sortie médiatique avec, il est vrai l’aide affligeante de l’ordre infirmier, contre les chirurgiens qui emploient des sous secrétaires ou des femmes de ménages dans les blocs nous a doucement fait rigoler.
    Alors faudrait savoir: soit on est contre ceux qui nous exploitent dans le public et dans le privé soit on est pour en se joignant aux mêmes qui nous cracherons à la g….. une fois qu’ils auront obtenu gain de cause mais connes, bonnes et nonnes en fonction de l’air du temps, çà commence à bien faire !
    Certaines se plaignent – à très juste titre – d’être les petits chiens chiens des chirurgiens, c’est pas maintenant qu’on va continuer à leur servir la pâtée et à nous contenter du nonos.

  • On a intérêt à faire très attention car les toubibs vont essayer de nous embarquer dans leur truc à la con. Et au bout du compte on sera encore baisée.

  • Il est proprement inadmissible que des infirmières, fûssent-elles IBODE, puissent laisser penser que la profession dont elles sont issues va suivre - une fois de plus, une fois de trop - aveuglément des médecins ou des chirurgiens qui manifestent pour continuer à saigner les patients avec des dépassements d'honoraires de plus en plus exhorbitants !
    L'amalgame audiovisuel qui est d'ailleurs fait avec les conditions difficiles des internes à exercer au quotidien dans les hôpitaux et le reste et lui aussi honteux.
    Les IBODE sont certes en mal de reconnaissance et leur dernière sortie médiatique avec, il est vrai l'aide affligeante de l'ordre infirmier, contre les chirurgiens qui emploient des sous secrétaires ou des femmes de ménages dans les blocs nous a doucement fait rigoler.
    Alors faudrait savoir: soit on est contre ceux qui nous exploitent dans le public et dans le privé soit on est pour en se joignant aux mêmes qui nous cracherons à la g..... une fois qu'ils auront obtenu gain de cause mais connes, bonnes et nonnes en fonction de l'air du temps, çà commence à bien faire !
    Certaines se plaignent - à très juste titre - d'être les petits chiens chiens des chirurgiens, c'est pas maintenant qu'on va continuer à leur servir la pâtée et à nous contenter du nonos.