
Cette difficulté à attirer et fidéliser les professionnels n’est pas propre à la Fehap et existait avant la crise sanitaire, mais elle s’accroit du fait “d’une espèce de lassitude qui fait qu’il y a sans doute un peu plus d’absentéisme, qu’il y a un certain nombre de professionnels qui partent, soit s’installer en auto-entrepreneur, en libéral, soit même pour changer de métier“, a estimé Marie-Sophie Desaulle, présidente de la Fehap.
Différence de rémunérations public/privé
Concernant les rémunérations, “si on avait pu échapper à des décisions qui étaient segmentées“, selon les secteurs, “les professionnels auraient tous eu l’impression d’être reconnus et valorisés comme les autres“, a-t-elle considéré.
“Depuis un an et demi, on bataille pour qu’on se retrouve au même niveau de revalorisation [que dans le secteur public] pour le secteur sanitaire, mais aussi pour le secteur des personnes âgées, et maintenant du handicap, du travail social, c’est un combat permanent“.
Dans le secteur du handicap par exemple, les revalorisations ont été obtenues “pour les soignants, mais on est toujours en attente pour les éducateurs”, alors que ce sont des professionnels qui “travaillent dans la même équipe“.
Par ailleurs, “il y a encore des établissements qui n’ont pas encore reçu le financement leur permettant de couvrir la totalité des salaires et des charges” en lien avec les revalorisations déjà décidées.
Rédaction ActuSoins (avec APMnews)
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