Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nice, Poitiers, Metz, Lille… Les infirmiers anesthésistes se sont rassemblés hier dans plus de 25 villes françaises, y compris dans les départements et régions d’Outre-Mer.
Principales raisons de la colère? “Un déclassement statutaire“, estime le Snia (Syndicat national des infirmiers anesthésistes) qui dénonce entre autres un refus du gouvernement de reconnaître la pratique avancée des infirmiers anesthésistes “malgré la validation de tous les critères objectifs”.
Les infirmiers anesthésistes fustigent aussi les nouvelles grilles indiciaires du Ségur, qui “ne correspondent pas à notre niveau de diplôme et de pratique clinique” et qui “suppriment l’attractivité en diminuant le référentiel salaire entre infirmier bac +3 et IADE bac +5“.
Les professionnels réclament par ailleurs le “respect du cadre réglementaire accordant des compétences exclusives et une priorisation pour la composition des équipages SMUR”, la “refonte du corps des IADE de la FPH pour y intégrer son encadrement spécifique issu de la profession” et “la reconnaissance dans tous les secteurs de la pénibilité professionnelle. “
Ils demandent également “le respect strict des recommandations et de la réglementation assurant la sécurité des procédures anesthésiques et des patients“
Enfin, ils militent pour l’octroi du complément de traitement indiciaire aux étudiants infirmiers anesthésistes en formation professionnelle et pour la reconnaissance de toutes les compétences décrites dans leurs référentiels.
Rédaction ActuSoins
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