
A la barre, une infirmière libérale, âgée d’une cinquantaine d’années, comparaissait pour homicide involontaire. Le 23 mai 2011, une hémorragie importante entraînait la mort de la patiente dans un centre d’autodialyse.
Les enquêteurs se sont attachés à expliquer comment l’un des tuyaux de l’appareil avait pu se détacher au cours de la dialyse, entrainant une hémorragie sous le champ, et le décès de la malheureuse septuagénaire.
Lorsque l’alarme de la machine d’autodialyse a sonné, une première fois, puis une seconde fois, l’infirmière a choisi de redémarrer la machine.
Pour le procureur, elle aurait dû, à ce moment-là, déchirer le champ stérile opaque qui protégeait la dialyse, une sorte de gaine qui enveloppe le cathéter et permet d’éviter tout risque infectieux, particulièrement important en cas de dialyse.
«Un mauvais choix a été fait, peut-être, répond Frédéric Baby, avocat de la défense. Mais on ne rapporte pas la preuve que l’infirmière savait que c’était un mauvais choix».
Au total, depuis cet accident, l’Agence régionale de santé impose la mise en place de champ stérile transparent. Délibéré au 10 mars.
Rédaction ActuSoins avec La Dépêche et Ariège News
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