« Nous allons passer un mois de janvier difficile à l’hôpital »

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Invité de la matinale de France Inter ce lundi 3 janvier, le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, a assuré que les contaminations allaient « continuer à augmenter dans les prochains jours ».

Face aux variants Delta et Omicron, « on fait face à deux menaces assez distinctes », a expliqué le ministre. Le variant Omicron, « moins dangereux, risque de saturer les lits d’hospitalisation conventionnelle » et de créer un « dysfonctionnement de la société » du fait du très grand nombre de contaminations et de cas contacts, alors que le variant Delta continue de saturer les lits de réanimation, car il provoque plus de « syndromes de détresse respiratoire ».

« Il y a déjà des réanimations qui sont en très forte tension, en saturation, notamment dans la région sud, et notamment dans les Bouches-du-Rhône […] On y trouve, comme dans toute la France, principalement des patients non vaccinés et les patients immunodéprimés, fragiles, qui bien que vaccinés peuvent faire des formes graves »

Appel à la vaccination et aux mesures de freinage

Les menaces des deux variants qui « se conjuguent et qui se cumulent » appellent à une même réponse : « la vaccination, avec rappel », a insisté Olivier Véran.

Le ministre a annoncé son objectif : 25 millions d’injections dans les cinq prochaines semaines « pour nous protéger ».

Autre réponse : « des mesures de freinage, surtout pour Delta : c’est le télétravail qui devient obligatoire, c’est la limitation des grands rassemblements, c’est le passe vaccinal que je défendrai à l’assemblée nationale aujourd’hui et cette nuit », a-t-il indiqué.

« On est déjà au-dessus des 200 000 cas diagnostiqués [tous les jours], c’est-à-dire peut-être un demi-million de contaminations quotidiennes en réalité, ce qui est un niveau jamais atteint », a-t-il indiqué.

Vers une immunité collective ?

 « C’est peut-être la dernière des vagues », a estimé Olivier Véran. « Vu le taux de contamination, il est probable que nous ayons tous acquis une forme d’immunité, ou par la vaccination, ou par l’infection, ou les deux », a-t-il souligné.

« A l’issue de la première vague, 4 à 5% de la population avait atteint une forme d’immunité », alors qu’à l’issue de la vague Omicron, l’immunité sera « largement supérieure à 50%, voire quasiment de l’ordre de 100% avec la vaccination ».

 

Rédaction ActuSoins

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