Agression d’une infirmière à La Timone : un an de prison ferme

Agression d’un aide-soignant à Bordeaux : un motif religieux ?

L'altercation est survenue le 9 août, lorsqu'un aide-soignant aux urgences de la maternité du Centre hospitalier universitaire (CHU) s'est interposé entre un collègue et l'homme en colère, qui était venu avec son épouse voilée pour un examen, mais refusait qu'elle soit auscultée par du personnel médical masculin, selon une information du quotidien Sud Ouest.

violence-hôpital-250x167-1L’aide-soignant qui a reçu des coups de poing à la face, s’est vu prescrire une interruption de travail de trois jours, a déposé plainte pour “violences” au commissariat de Bordeaux.

Le CHU a lui aussi déposé plainte au titre de personne morale en soutien de son employé, a précisé l’établissement, tout en se refusant à communiquer sur le déroulement ou le fond de l’incident.

En particulier, l’éventuelle invocation par le mari d’un motif religieux le jour des faits, pour refuser que son épouse soit auscultée par un homme, reste à établir.

La plainte de l’aide-soignant a été transmise à la gendarmerie de Libourne (Gironde), lieu de résidence du couple concerné.

Selon le chef du service de gynécologie-obstétrique du CHU, Dominique Dallay, cité dans Sud Ouest, les demandes de prise en charge de femmes par uniquement du personnel médical féminin sont “un sujet récurrent dans les maternités”. Et ce “pour différents types de raisons, pas uniquement religieuses”, a précisé l’établissement à l’AFP.

L’hôpital “respecte toutes les croyances et s’efforce de répondre aux souhaits des patients”, mais “n’en a pas toujours les moyens,” en fonction du personnel disponible, notamment lors d’un week-end, notamment en période de vacances, où il peut arriver que seul un médecin homme se trouve de garde, a encore souligné le CHU.

Rédaction ActuSoins, avec AFP et France 3 Aquitaine

Restez connecté ! Installez l'application gratuite ActuSoins