Ebola : l’OMS s’attend à 20 000 cas

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L'OMS espère stopper la progression du virus d'Ebola d'ici à trois mois, mais s'attend à plus de 20 000 cas de fièvre hémorragique au cours de l'actuelle épidémie, selon un document publié le 28 août à Genève.

Ebola : l'OMS s'attend à 20 000 cas

©OMS

"Le nombre total de cas de fièvre hémorragique à virus Ebola pourrait dépasser les 20 000", et la maladie continuer à progresser "de manière alarmante", a indiqué l'OMS dans une "feuille de route".

Pour l'organisation internationale, seule une "réponse internationale coordonnée beaucoup plus importante" pourra stopper la progression de la maladie et mettre fin à la plus grande flambée d'Ebola dans l'histoire.

Actuellement, selon les derniers chiffres publiés, il y a 3 069 cas d'Ebola répertoriés dans quatre pays d'Afrique occidentale, dont 1 552 décès. L'OMS table par conséquent sur six à sept fois plus de cas dans les prochains mois.

Cependant, l'organisation internationale souhaite pouvoir stopper la progression de nouveaux cas d'Ebola d'ici trois mois, expliquant avoir besoin à cet effet de 490 millions de dollars (371 millions d'euros).

Son objectif principal, affirme-t-elle dans le document, est d'"inverser la tendance de nouveaux cas et de nouvelles zones infectées d'ici trois mois, de stopper la transmission dans les capitales et les grandes villes portuaires, et de stopper toute transmission résiduelle d'ici six à neuf mois". 

Un vaccin développé en accéléré

Il n'existe à l'heure actuelle aucun traitement efficace contre la maladie. Après les espoirs du sérum Zmapp, des essais de vaccins co-développés par GlaxoSmithKline (GSK) vont être menés de manière accélérée à partir du mois de septembre et pourraient être administrés à des volontaires sains au Royaume-Uni, en Gambie et au Mali, a par ailleurs annoncé jeudi l'association britannique caritative Wellcome Trust.

« Une subvention de 2,8 millions de livres (3,5 millions d'euros) permettra à une équipe dirigée par le Professeur Adrian Hill de l'Institut Jenner à l'université d'Oxford de commencer à tester le vaccin en parallèle aux essais similaires » menés aux Etats-Unis, a déclaré Wellcome Trust dans un communiqué.

Rédaction ActuSoins avec AFP 

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