L’avenir de l’Ordre infirmier clairement menacé

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 À l'occasion de la séance de questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale ce 13 mai, la ministre des Affaires sociales et de la Santé,interpellée par le député UMP du Haut-Rhin Jean-Luc Reitzer, a indiqué que l'avenir de l'Ordre "est clairement menacé". De son côté, l'Ordre cherche à se donner une légitimité en proposant de se charger de l'enregistrement des infirmiers libéraux sur Adeli.

L'avenir de l'Ordre infirmier clairement menacéCette question intervient dans un contexte où, informé de la non-adhésion d'une soixantaine d'infirmiers à l'Ordre, le Parquet de Mulhouse mène actuellement une enquête et des infirmières se trouvent convoquées en gendarmerie et sommées de se conformer à la loi.

"Certaines ont été traitées comme de véritables criminelles, avec prises de photos et prises d'empreintes digitales", s'est ému le député. "Je vous laisse imaginer l'état psychologique de ces infirmières, dont chacun reconnaît ici la difficulté du travail et le dévouement exemplaire", a-t-il appuyé. "Vous avez (...) affirmé à plusieurs reprises que l'adhésion à l'Ordre des infirmiers devait être facultative. Pourriez-vous aujourd'hui clarifier votre position ?", a-t-il demandé à la ministre.

Après avoir rendu hommage au travail quotidien "remarquable" des quelque 550 000 infirmier(e)s en France, Marisol Touraine a ironisé en premier lieu sur la préoccupation du député UMP : "Je me réjouis de vos propos car s'il y a aujourd'hui un Ordre infirmier, c'est parce que votre majorité a souhaité en 2006 l'installer et l'instaurer".

Un Ordre sans légitimité

"La situation que vivent aujourd'hui les infirmiers au regard de l'Ordre infirmier n'est évidemment pas satisfaisante", a-t-elle déclaré. Appuyant qu'une "écrasante majorité" d'infirmiers était opposée depuis le départ à cet Ordre, la ministre a poursuivi : "Je le dis très sincèrement et très fermement, l'Ordre des infirmiers est un Ordre contesté, un Ordre sans légitimité, et donc un Ordre dont l'avenir est clairement menacé".

Elle a salué les travaux - menés depuis plusieurs mois mais dont les conclusions tardent à être rendues publiques - du groupe de travail Socialiste, radical et citoyen (SRC) à l'Assemblée, chargé de réfléchir au devenir de l'Ordre et placé sous la responsabilité de la députée des Côte d'Armor Annie Le Houérou.

Ces parlementaires "travaillent à l'évolution de la loi et vont proposer de façon très rapide désormais des dispositions", a assuré la ministre. "Cet Ordre est contesté et [sa] grande caractéristique (...) est qu'une grande majorité, 85 % des infirmiers travaillent en établissements. La mise en place d'un Ordre avec adhésion obligatoire ne correspond donc pas à la situation que vivent les infirmiers et cette situation évoluera", a conclu Marisol Touraine.

 La sortie du code déontologie incertaine

Par ailleurs,  La publication d'un décret portant code de déontologie des infirmiers demeure incertaine, a laissé entendre le 29 avril Laurence Rossignol, secrétaire d'Etat chargée de la famille, des personnes âgées et de l'autonomie, à l'occasion des questions orales au Sénat.

Laurence Rossignol a observé que la publication du décret devait "être examinée à l'aune des évolutions possibles concernant l'ordre national des infirmiers, compte tenu du questionnement récurrent de la légitimité de cet ordre auprès des infirmiers salariés depuis sa création en décembre 2006". 

Les convocations d'infirmières à la gendarmerie se poursuivent

Pendant ce temps, en Alsace, le directeur de l’ARS Alsace demandait par courrier au procureur de la république d’arrêter  "une démarche inopportune sans fondement" menée contre des infirmières dans le Haut Rhin.

"Une conseillère de Mme Touraine nous a fait part  de la fin des procédures, cependant le mardi 6 mai, quatre infirmières dans une autre maison de retraite ont été appelées à se présenter à la gendarmerie Saint Louis, dont une le dimanche 18 mai. le message semble passer difficilement entre le ministère de la Santé et celui de la Justice", indique Michel Rollo, président de la fédération CFTC Santé-sociaux

"Cette conseillère a finalement indiqué que les infirmières n'ont pas à se présenter, que la procédure s'éteindra d'elle même. Pour l'instant ce ne sont que des paroles. Cela fait des années que nous subissons un double langage ministériel concernant l'Ordre", s'exclame le responsable du syndicat.

L'Ordre veut récupérer l'enregistrement des professionnels

L'ordre national des infirmiers (ONI) a proposé à la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, dans un courrier du mercredi 7 mai dont l'agence APM a eu copie, que "les ARS se déchargent de la tâche inutile et coûteuse de gestion du répertoire Adeli " pour la confier aux conseils départementaux et régionaux de l'ordre.

Cette gestion comprend certaines tâches administratives adjacentes telles que l'attribution des autorisations de remplacement des infirmiers libéraux ou l'attribution d'autorisations de cabinets secondaires.

Il affirme qu'Adeli surestime le nombre d'infirmiers en exercice et assure que le recensement fait par l'Ordre "présente un avantage comparatif considérable [...] en termes de fiabilité", "à coût absolument nul pour les comptes publics".

Cyrienne Clerc, avec APM et Hospimedia

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Réactions

40 réponses pour “L’avenir de l’Ordre infirmier clairement menacé”

  1. onialapoubelle dit :

    http://www.inflib.com/actus/2088/resili … ordre.html

    Résilience poursuit sa bataille anti-Ordre

    Publié le 22/05/14

    Le syndicat Résilience, opposé à l’Ordre national des infirmiers (ONI), a adressé en mai deux courriers, l’un au président de l’Ordre infirmier du Haut-Rhin et l’autre à la ministre de la Santé, Marisol Touraine.

    Dans son courrier à l’Ordre des infirmiers alsacien, Hugues Dechilly, secrétaire général de Résilience, ironise sur l’affaire des infirmières convoquées à la gendarmerie pour non-inscription au tableau de l’Ordre. « J’ai le plaisir de vous informer que les adhérents de Résilience ont décidé à la presque unanimité de vous décerner le Beurk d’Honneur 2014, à titre exceptionnel et avec six mois d’avance, cette distinction étant réservée aux personnalités ayant contribué à la dégénérescence et à la dégradation de l’image ordinale infirmière, écrit-il. Je vous invite donc à poursuivre ce type d’actions très contre-productives pour votre organisation ordinale qui n’avait pas besoin de cela pour ajouter au discrédit dont elle bénéficie au sein de notre profession infirmière, accélérant ainsi le déclin visant à l’abrogation, par tous moyens, de l’Ordre infirmier que plus de 90 % des professionnelles, inscrites sous les menaces ou illégales, auquel elles refusent de se soumettre ».

    Dans un second courrier, destiné à la ministre de la Santé, il rappelle que Didier Borniche, président de l’Ordre, a qualifié les tâches accomplies par les ARS de « coûteuses, absurdes, redondantes et inutiles » et a proposé que l’ONI se charge à leur place de la gestion du répertoire ADELI. Hugues Dechilly reprend les termes du président de l’Ordre, mais en les appliquant à l’ONI: « redondant, oui l’Ordre infirmier l’est, de par son incapacité à gérer un annuaire professionnel, pointe-t-il. Inutile, oui car l’Ordre infirmier ne sert à rien à part dénoncer des infirmières non soumises auprès des procureurs, comme dans le Loiret ou le Haut Rhin. Coûteux, oui pour la collectivité car l’Ordre infirmier a bénéficié d’une subvention publique de 1 500 000 euros en 2008 pour organiser ses premières élections ayant recueilli déjà à cette époque moins de 14 % de votants ».

    Il invite « avec insistance » la ministre « à passer aux actes afin que la profession puisse se débarrasser de l’Ordre et oublier ce gâchis humain et cette catastrophe financière ».
    seringuelectrique Message(s) : 1227Inscrit le : 03 Jan 2012, 16:58

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    ——————————————————————————–

    Publier une réponse

  2. onialapoubelle dit :

    http://www.infirmiers.com/actualites/revue-de-presse/resilience-continue-de-tirer-a-vue.html

    Commentaires (4)Réagir
    Ex-conseiller

    1 commentaires
    #4
    Je suis totalement écoeuré …
    C’est la première fois que je siège au CROI. J’ai assisté ce jeudi à une parodie de réunion dans le cadre d’un appel de deux IDE qui tentaient de s’inscrire au Tableau ordinal. J’ai été abasourdi de tant d’incompétence de la part de mes collègues. On aurait dit un règlement de compte ou plutôt lynchage sous couvert des oripeaux ordinaux. L’avocat des parties, éminemment au fait de la Loi, les a médusés par la simple évocation de l’ensemble des erreurs dans les deux procédures ( d’abord au CDOI, puis lors de cette séance). Je ne savais plus où me mettre ni qui regarder…
    Je vais motiver ma démission auprès du Ministère de la Santé en dénonçant cette mascarade et surtout, surtout, au-delà des dissensions constatées, du total mépris (volontaire ou par méconnaissance) des fonctions régaliennes qui ont été dévolues aux ordres.
    J’ose le dire uniquement sous couvert d’anonymat ici, mais j’ai honte pour ces collègues indignes de la grande mission qui était offerte aux représentants de notre belle profession.

    22 mai 2014 – 21h20

  3. onialapoubelle dit :

    Il y a cette troisième lettre aussi dont madame Fabregas a oublié de parler :

    à
    Madame la Ministre de la Justice

    à
    Madame la Ministre de la Santé

    Objet : (dés)ordre infirmier
    Strasbourg, le 21 mai 2014.

    Madame la Ministre de la Justice,
    Madame la Ministre de la Santé,

    nous venons, par la présente, vous soumettre les faits suivants :

    comme suite aux élections départementales de l’ordre infirmier, en avril 2014, plus de la moitié des conseils départementaux de l’ordre infirmier sont empêchés de fonctionner normalement, par manque d’élus en nombre suffisant. Cette situation très embarrassante pour l’ordre infirmier le conduit à faire nommer par les ARS des conseillers des départements voisins, eux même en nombre insuffisant dans leur département d’origine. Ceci à raison de deux ou trois personnes afin que le bureau départemental puisse « s’auto élire » et désigner un président, un secrétaire général et un trésorier. Il en est ainsi, par exemple, dans l’Indre et dans le Loir et Cher.
    Par ailleurs, et compte tenu des textes en vigueur, il n’est plus possible à ces départements déficitaires en conseillers de réunir la commission ordinale départementale devant évaluer et valider les demandes d’adhésions ou les renouvèlements
    L’ordre a donc décidé de reculer pour mieux s’enfoncer, encore un peu plus, en organisant un second tour en octobre 2014.

    De ce fait, l’ordre a décidé de reporter le renouvèlement des conseillers régionaux à fin janvier 2015. Là aussi, il y a matière à contestation. En effet, même si les chambres disciplinaires régionales ont été « légitimées » et reconduites par un décret de novembre 2011, pour deux ans, « et jusqu’à ce que les nouvelles chambres puissent être réélues » (c’est-à-dire ad vitam aeternam), elles fonctionnent depuis 2008 avec les mêmes conseillers dont certains n’ont pas remis en jeu leur mandat depuis. Initialement, elles devaient l’être en juillet 2011.

    Le conseil national ayant bien pris soin de se renouveler à l’expiration de ce même décret fin novembre 2013 et la chambre disciplinaire nationale en mars 2014. En organisant les premières élections à l’envers de l’Histoire de France et en inversant le processus pyramidal, propre aux ordres professionnels.
    Outre le fait que l’ordre infirmier n’a toujours pas publié ses comptes et bilans financiers pour l’exercice 2013, à ce jour, le soutien abusif de la banque présidée par monsieur Pérol est maintenant le seul et unique. La profession ayant infligé une claque magistrale à l’ordre en s’abstenant à 78% parmi les inscrits lors du scrutin de début avril 2014. Cette proportion monte à plus de 95% si on la compare à celle de 2008 pour laquelle elle avait recueilli 13,83%. En 2008, plus de 70 000 infirmières avaient voté contre moins de 30 000 en avril 2014 !

    Mesdames les ministres , les nuisances de l’ordre – au quotidien – sont telles que beaucoup d’infirmières, sous la menace d’un dé conventionnement par la CPAM (parfois abusif comme récemment dans le Rhône où des procédures sont engagées devant les tribunaux), sous la menace d’être empêchées de porter secours à la population dans le cadre du bénévolat en tant qu’infirmière sapeur pompier volontaire dans la Loire Atlantique, de se voir refuser une titularisation dans certains hôpitaux publics, etc … n’en peuvent plus, certaines ayant vu leurs vies professionnelle et familiale gâchées par l’ordre. Sans parler de l’ordre infirmier parisien qui refuse de donner des réponses motivées à ses refus de prendre en compte des demandes d’adhésion, déposées en … décembre 2013.

    Le plus simple serait donc de supprimer ce décret de novembre 2011 qui, telle une insulte à la Démocratie, prolonge iniquement et honteusement – depuis juillet 2008- des conseillers juges qui n’ont pour la plupart d’entre eux, aucune notion de Droit. Qu’en est-il, par ailleurs, des arrêtés de nomination des présidents des chambres régionales disciplinaires, magistrats professionnels ?
    Les récentes déclarations de madame Marisol Touraine, en réponse à une question d’actualité du député Jean Luc Reitzer, annonçant que l’ordre infirmier a un avenir clairement menacé, sont certes agréables à entendre mais ne suppriment en aucun cas les agissements nocifs de l’ordre.

    Il est donc plus qu’urgent d’agir et non plus de réagir aux convocations des infirmières alsaciennes dans les brigades de gendarmeries et autres commissariat, telles des délinquantes.

    Dans l’attente, nous vous prions, madame la Ministre de la Justice, madame la Ministre de la Santé, de recevoir nos salutations respectueuses et plus que jamais déterminées.

    Hugues Dechilly,
    Infirmier diplômé d’Etat, en exercice illégal,
    Secrétaire général du syndicat RESILIENCE.

    RESILIENCE – 20 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.

  4. onialapoubelle dit :

    http://www.infirmiers.com/actualites/revue-de-presse/resilience-continue-de-tirer-a-vue.html

    Résilience continue de tirer à vue…

    22.05.14 Mise à jour le 22.05.14

    Plus que jamais opposé à l’Ordre national des infirmiers, le syndicat anti-ordiste Résilience par les initiatives répétées de son président Hugues Dechilly adresse deux nouvelles salves de son cru… La première à l’encontre du président de l’Ordre infirmier du Haut-Rhin suite à l’affaire des infirmières non inscrites à l’ONI convoquées à la gendarmerie… Les termes de son courrier disent ceci : “j’ai le plaisir de vous informer que les adhérents de Résilience ont décidé à la presque unanimité de vous décerner le Beurk d’Honneur 2014, à titre exceptionnel et avec six mois d’avance, cette distinction étant réservée aux personnalités ayant contribué à la dégénérescence et à la dégradation de l’image ordinale infirmière.”

    Dans le même temps, Résilience adresse un deuxième courrier à Marisol Touraine avec copie au Premier ministre, aux parlementaires et au Président de la Cour des Comptes, rappelant combien l’ONI est “absurde, redondant, inutile et coûteux” ; une reprise astucieuse des mots clés utilisés par Didier Borniche, président de l’ONI, dans un récent courrier adressé à la ministre et qui propose “que les ARS se déchargent de la tâche inutile et coûteuse de gestion du répertoire Adeli et que l’ONI s’en charge”.

    Comme on le voit, la guerre des nerfs, des courriers, des déclarations, des propositions continue de part et d’autres des deux camps, alimentant le feuilleton ordinal…
    • Lire le courrier du 16 mai 2014 (PDF) adressé par Résilience au président de l’Ordre infirmier du Haut-Rhin
    • Lire le courrier du 16 mai 2014 (PDF) adressé par Résilience à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé

  5. onialapoubelle dit :

    Au fait qui sait (?) que monsieur Amouroux est la même personne qui « défend » les personnels infirmiers de l’APHP avec son syndicat ultra minoritaire snpi, d’un côté. Et qui sous sa casquette de président de l’Ordre infirmier parisien les empêche de travailler et les poursuit devant les tribunaux ?

  6. onialapoubelle dit :

    Au fait, l’autre jour je discutais avec une copine infirmière de Paris au téléphone et elle me disait avoir suivit une formation en dialyse il y a quelques temps. Elle a appris que la directrice de cette association était l’épouse du président de l’Ordre infirmier. Apparemment il en serait devenu le premier vice président. Quand elle a su cela elle s’attendait à se voir réclamer son attestation à l’Ordre infirmier : que dalle. C’est passé comme une lettre à la poste.

  7. eusebe dit :

    Ils sont très forts les élites : dans l’Indre, il y a eu une élue et puis c’est tout !
    Mais qu’importe, elle est devenue présidente et ils lui ont collé le triumvirat (composé, entre autres d’une élue nationale et de son suppléant qui s’était particulièrement distingué par ses « informations » au procureur en 2012) désigné par l’ARS du Centre par Arrêté du 17 octobre 2011 suite à la démission de tout leCDOI 36 le 14 septembre 2011.
    Ce qui fait qu’il y a une élue et 3 non-élus car désignés par l’ARS : et c’est sensé fonctionner ?
    http://www.cdoi36.fr/votre-conseil/les-membres-du-cdoi.html

  8. N’oubliez pas que votre colère et votre véhémence ne s’adresse pas à des fonctionnaires planqués et somnolents…mais à des infirmières et infirmiers bénévoles, élus par des infirmières et des infirmiers, donc par un processus démocratiques; si la politique de l’ordre ne vous convenez pas, vous aviez toutes et tous la possibilité de participer aux élections, cela requiers un peu de courage, de convictions, de temps….je ne dis pas que tous ce qui si passe est formidable, et c’est bien pour cela qu’il y’a de nombreux nouveaux élus; qui voient dans l’ordre une chance inespérée d’unité ( privé public libéral ), pour enfin faire valoir l’importance évidente de nous toutes et tous, infirmières et infirmiers,à l’hôpital, dans les cliniques, à domicile, les entreprises, les écoles….Je suis évidemment totalement contre cette politique, jusque boutiste, infondées, de garde à vue, de ces infirmières alsaciennes, et ne confondez pas tous, ce n’est pas l’ordre qui les a demandées, il n’en pas le pouvoir, mais le préfet, qui est bien le représentant de l’état ( et donc de la Ministre Me Touraine ), qui manie bien la langue de bois. Diviser pour mieux faire passer de nouvelles directives qui pourrissent un peu plus notre quotidien à toutes et à tous, et bien entendu sans la moindre concertations!!! ( ah si pardon, à la cgt et fo ). Pour ma part je n’ ai pas envie de laisser la seule représentativité de mon métier à ces derniers!

    • onialapoubelle dit :

      Où comment prendre lesdites infirmières alsaciennes pour des demeurées. Allez faire croire à celles qui étaient convoquées, hier dimanche 18 mai, que ce n’est pas la faute de l’Ordre si elles l’ont été ? Le procureur les a « très certainement choisi au hasard » …

      Bande de bouffons !!!

  9. Kalach dit :

    J’ai eu besoin des « services » de l’ONI pour régler un problème en lien avec ma pratique professionnelle : 4 mois pour avoir une réponse qui, au passage, me renvoyait sur les informations disponibles sur internet … L’ONI n’a plus beaucoup de crédibilité professionnelle à mes yeux. Beaucoup d’improvisation et d’amateurisme.

    • onialapoubelle dit :

      Estime toi heureux, toi tu as eu une réponse !!! D’autres ont eu droit à une convocation au TGI, en correctionnelle, pour exercice illégal.

  10. syndicat RESILIENCE dit :

    à
    Madame la Ministre de la Santé,
    copie à Monsieur le Premier ministre,
    copie aux Parlementaires,
    copie à Monsieur le Premier Président de la Cour des Comptes.
    Objet : ordre infirmier.
    Mots clefs : absurde – redondant – inutile – coûteux.
    Strasbourg, le 16 mai 2014.
    Madame la Ministre,
    dans une lettre détaillée de deux pages, écrite le 07 mai dernier et qui vous a été
    adressée par le président de l’ordre national infirmier, courrier par ailleurs repris et
    diffusé par les agences de presse et autres magazines professionnels infirmiers,
    monsieur Didier Borniche qualifie les tâches accomplies par les fonctionnaires du
    service public des ARS/fichier Adeli de coûteuses, absurdes, redondantes et inutiles.
    Réclamant par ailleurs, avec forte insistance, la gestion, étendue à un RPPS infirmier
    imaginaire, de ces mêmes tâches pour l’ordre infirmier dont nous n’hésiterons pas à
    l’affubler des mêmes qualificatifs, demande contradictoire mais pas étonnante de la
    part de l’oni, n’en est-il pas ?
    Redondant, oui l’ordre infirmier l’est de par son incapacité à gérer un annuaire
    professionnel qui compte encore à ce jour des infirmiers décédés et des doublons,
    voire des triplons. Vous avez déclaré à deux reprises à l’automne 2013 que « les
    chiffres dont vous disposiez n’étaient pas ceux qui étaient diffusés par l’ordre ».
    Inutile, oui car l’ordre infirmier ne sert à rien à part dénoncer des infirmières non
    soumises auprès des procureurs, comme dans le Loiret ou le Haut Rhin. A part
    inquiéter la population en utilisant outrageusement les médias pour dénoncer des «
    infirmiers illégaux dans les blocs opératoires ».
    Ou encore en allant contre le sentiment très majoritaire des professionnelles sur le
    dossier de la fin de vie et de l’euthanasie. N’ayant produit, en sept années, qu’un code
    de déontologie dont la qualité rédactionnelle est aussi médiocre que le contenu et la
    pauvreté intellectuelle.
    Coûteux, oui pour la collectivité car l’ordre infirmier a bénéficié d’une subvention
    publique de 1 500 000 euros en 2008 pour organiser ses premières élections ayant
    recueilli déjà à cette époque moins de 14% de votants. Ordre infirmier qui estimait la
    facture a – seulement 800 000 euros– dans son budget prévisionnel de 2010 pour le
    renouvellement des élections 2011, reportées à avril 2014. Là aussi 78% d’abstention
    parmi ses membres et plus de 95% si on compare à l’ensemble de la population
    infirmière en activité. Obligeant l’ordre – empêché de fonctionner – à organiser un
    second tour en octobre prochain dans 53 départements ! Ordre infirmier qui se réunit
    dans les salons dorés du Conseil d’Etat très régulièrement et qui n’hésite plus à
    utiliser/engorger les tribunaux pour faire rentrer dans le rang, des brebis égarées et
    particulièrement isolées. A cet égard, vous aurez noté, madame la Ministre que l’ordre
    infirmier n’a toujours pas publié ses comptes et autres bilans financiers 2013, nous
    sommes bientôt en juin 2014.
    Il est donc particulièrement absurde de conserver un ordre professionnel sur endetté
    et qui n’agit que pour les intérêts de la banque, aujourd’hui présidée par monsieur
    Pérol, qui lui a prêté 18 000 000 euros en 2008 avec les conséquences que l’on sait.
    Ordre infirmier qui, dans une fuite en avant incontrôlable, cherche avant tout à faire
    payer par les autres ses errements et autres erreurs graves de gestion, monsieur
    Borniche était déjà vice-président et donc co-responsable au moment de cette «
    grande aventure ».
    Nous avons, bien évidemment madame la Ministre, retenu vos déclarations à
    l’Assemblée Nationale en réponse au député alsacien Jean Luc Reitzer, député qui
    nous a toujours soutenu, comme le fît monsieur Bur, allant contre le sentiment de son
    propre camp politique et nous vous invitons, avec insistance, à passer aux actes afin
    que la profession puisse se débarrasser et oublier ce gâchis humain et cette
    catastrophe financière. En effet, l’ordre infirmier continue – au quotidien – via les
    CPAM et les employeurs, à menacer / déconventionner les infirmières libérales, à
    empêcher les infirmier sapeurs-pompiers volontaires de sortir en mission, etc.
    Dans l’attente de vous rencontrer pour discuter de vive voix avec vous de ces
    problèmes, nous vous adressons, madame la Ministre de la Santé, nos salutations
    infirmières respectueuses et, plus que jamais, déterminées.
    Hugues Dechilly,
    infirmier diplômé d’Etat en exercice illégal,
    secrétaire général de RESILIENCE.
    RESILIENCE – 20 rue de Molsheim –67000 Strasbourg.

  11. syndicat RESILIENCE dit :

    à
    Monsieur le président de l’ordre infirmier du Haut Rhin.
    copie à
    Madame la Ministre de la Santé.
    Strasbourg, le 16 mai 2014.
    Monsieur,
    comme suite à votre initiative, particulièrement délicate et confraternelle, consistant à dénoncer au
    Procureur de la République des listes d’infirmières non inscrites au tableau départemental, et donc en
    exercice illégal au regard de la Loi inique du 21 décembre 2006,
    comme suite à la mobilisation et à la médiatisation internationale des conséquences de vos actes auprès
    de la communauté infirmière francophone, relatant l’esprit de l’ordre infirmier visant à se maintenir, coûte
    que coûte, au mépris de la volonté plus que majoritaire des professionnelles infirmières,
    comme suite à la délation que vous avez largement diffusé auprès des employeurs alsaciens concernant
    une infirmière, en 2013, certes problématique et dont le cas a déjà été sanctionné par les autorités de
    tutelle, infirmière non inscrite et donc non convocable en chambre disciplinaire,
    comme suite à votre action médiatique de l’été 2013 au cours duquel vous avez dénoncé les « infirmiers
    illégaux exerçant dans les blocs opératoires, en Alsace,
    les conséquences ayant été plus que bénéfiques pour le mouvement contre ordiste que RESILIENCE se
    fait un honneur d’aiguillonner, au quotidien,
    j’ai le plaisir de vous informer que les adhérents de RESILIENCE – syndicat infirmier contre l’ordre – ont
    décidé à la presque unanimité de vous décerner le Beurk d’Honneur 2014, à titre exceptionnel et avec six
    mois d’avance, cette distinction étant réservée aux personnalités ayant contribué à la dégénérescence et
    à la dégradation de l’image ordinale infirmière,
    je tiens à préciser que ceux qui n’ont pas voté pour vous avaient opté pour vous faire citer à comparaître
    devant les tribunaux pour manquement grave à la déontologie et aux règles de bonne conduite
    professionnelle en vigueur.
    Je vous invite donc à poursuivre ce type d’actions très contre-productives pour votre organisation
    ordinale qui n’avait pas besoin de cela pour ajouter au discrédit dont elle bénéficie au sein de notre
    profession infirmière, accélérant ainsi le déclin visant à l’abrogation, par tous moyens, de l’ordre infirmier
    que plus de 90% des professionnelles, inscrites sous les menaces ou illégales, auquel elles refusent de se
    soumettre.
    Hugues Dechilly,
    infirmier diplômé d’Etat, en exercice illégal,
    secrétaire général de RESILIENCE.
    RESILIENCE – 20 rue de Molsheim –67000 Strasbourg.

  12. syndicat RESILIENCE dit :

    l ordre infirmier insulte les personnels des ARS/adeli : « absurde – redondant – inutile et coûteux » http://www.syndico.exprimetoi.net

  13. ridfa69 dit :

    HONTE à l’ordre
    *ca sent le sapin

  14. eusebe dit :

    Il est très étonnant de lire que l’ordre affirme que la situation du maintien de la gestion du fichier Adeli par les ARS est particulièrement absurde, redondante et coûteuse ; et de suggérer ensuite de confier la gestion des diplômes des infirmiers à l’ordre, autofinancé (donc financé par les infirmiers eux-mêmes), ce qui entraînerait un coût nul pour les comptes publics ; de la part d’une organisation, endettée de plus de 10 millions d’euros, donner des leçons d’économie au gouvernement est d’une prétention sans limite…
    Et de déclarer que la tâche de la gestion du répertoire ADELI est inutile et coûteuse, c’est faire peu de cas du travail des fonctionnaires de l’ARS.
    Quand on est au bout du rouleau, les bonnes idées s’évaporent…

  15. cedr1c dit :

    Borniche qui ment d’ailleurs à la ministre en lui disant dans le courrier que la cotisation pour chaque infirmier est de 30 euros.

  16. eusebe dit :

    Ils ne sont même pas foutus de compter le nombre de départements ayant moins de 7 élus et ils ont la prétention de pouvoir faire mieux que le fichier ADELI ! Heureusement qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes, sinon, quelle honte pour la profession !

  17. Motarde de DIJON dit :

    L’Ordre des Infirmiers veut exister. Rejeté par la majorité des infirmières, il persiste à vouloir se maintenir envers et contre tous.

    Maintenant il veut récupérer, au prétexte d’une économie pour les deniers publics, l’enregistrement des professionnels en affirmant que le fichier ADELI surestime le nombre d’infirmiers en exercice. C’est vrai ! De nombreuses infirmières ne déclarent pas au répertoire ADELI leur cessation d’activité: retraite, changement de profession, mise en disponibilité, congé sabbatique, longue maladie… etc…

    C’est un joyeux bordel dont l’ONI veut tirer profit. Ce faisant, l’ONI propose à la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé de gérer le fichier de tous les IDE en exercice pour, je cite : ‘’Décharger les ARS de cette tâche coûteuse et inutile’’…

    C’est une manière sournoise de dire à Madame Marisol TOURAINE ‘’Rendez nous indispensables, l’ONI est utile. Permettez nous d’exister ’’…

  18. enfin ce n’est pas trop tôt !!!

  19. Nadege Fillon dit :

    Et bien j’espère que les infirmières mises en garde à vue pour non inscription à l’ordre et exercice illegale de la profession vont être lavées de ces accusations et dedomagées par l’ordre!!!

  20. Enfin une bonne nouvelle, nous ne sommes plus au temps de Pétain.

  21. Sarah Stadler dit :

    Marie-Claire Sébastien Hattermann pour une fois qu’une décision semble sensée ^^

  22. eusebe dit :

    Faire payer les infirmiers, c’est comme envoyer les insoumis à la gendarmerie, il fallait oser…

    Et un 2ème tour, et pourquoi pas un 3ème ?

    Rien ne va plus dans le monde ordinal !!

  23. « les ARS se déchargent de la tâche inutile et coûteuse de gestion du répertoire Adeli  » pour la confier aux conseils départementaux et régionaux de l’ordre ».faut il comprendre que l’ordre sert à effectuer des taches inutiles ??? lol…………..

  24. ENFIN
    Passage a l acte maintenant

  25. Waouh mais que lui arrive t il ???

  26. cedr1c dit :

    Pierrefrançois, élu ordinal, qui affirmait sur ce site que le code de deontologie allait être publié, un mensonge ordinal de plus.
    Dernière tentative minable de l’ONI, proposer à l’état de faire payer les missions des ars aux infirmiers.

    • cath dit :

      Si c’est l’Ordre qui se charge du travail, c’est avec nos cotisations fantômes qu’il va le financer 🙂 ? ? Va falloir revenir à 75€ !

  27. Mdr ! L’ordre qui propose de s’occuper du répertoire Adeli! Il n’est même pas capable de me répondre à mes 3 mails! Et on serait bien dans la merde si je devais attendre de lui mon autorisation de remplacement!

  28. Ah enfin on n y croyait plus

  29. Enfin elle dit quelque chose d’intelligent

  30. encore faudrait il qu’elle ne fasse pas que parler : 1 peu d’action (et rapide !) que diable …

  31. Sissou Rider dit :

    pour sûr, eux et moi n’avons pas la même notion de l’Ordre…….

  32. Enfin elle se réveille celle là !!!

  33. Deborah Poli dit :

    Ouaouh enfin elle dit quelque chose d’intéressant!!!!

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