Espace Expert – Christian

Profil de Christian

Fonction : Infirmier Infirmière en soins généraux

Expérience – Compétences : 30 ans d'expériences dans des domaines variés, comme le libéral, la médecine indifférenciée, la chirurgie digestive et orthopédique, la pneumologie, d'autres encore...

Sa contribution à ActuSoins Experts

Nombre de questions posées : 1

Nombre de réponses données : 34

Cela fait plus d'un an,dans mon hôpital, que nos journées de travail sont passées de 7h24 à 12 h pour le personnel soignant. Les avis, au sein de mon établissement, sont très partagés, certains même ont changé d'avis au fil du temps. Qu'en pensez-vous et si vous êtes dans ce cas, comment le vivez-vous, en fonction de votre tranche d'âge et de la nature de votre service? Merci...

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Réponse postée par : Christian

Plus 12 Moins 0

Bonjour. Bien tardive, ma réponse ! L'essentiel de ce que je pense a déjà été dit par Sébastien92 dans son excellente réponse. Je ne ferai donc qu'ajouter une réflexion au sujet de la pudeur. Il me semble que celle-ci est déjà fortement agressée dès l'instant du déshabillage, avec un maximum lors du contact avec les parties intimes. A mon humble avis, avoir un sein recouvert alors que l'autre est dénudé ne change pas grand chose au problème, ce moment est mal vécu. Pour répondre à cela, j'ai vu et entendu pas mal de bêtises, il y a même eu des IFSI qui préconisaient des toilettes non par hémi-corps mais par quart de corps !!! Vous imaginez la jonglerie du positionnement des serviettes et le temps perdu! Il me semble que la meilleure réponse à avoir, c'est d'être ultra-professionnel et ultra-rapide sans bâcler. Eviter les réflexions désobligeantes (ne hurlez pas, j'en ai tellement entendu !!), aller au contact des zones sensibles sans a-priori et sans réticence, ne pas perdre de temps à se poser la question de l'ordre dans lequel on va laver les zones du thorax, voilà à mon avis une bonne base de travail. Non ?

Réponse postée par : Christian

Plus 22 Moins 1

Je dis souvent à mes élèves que le reflux est un mauvais élément d'appréciation de la bonne mise en place d'un cathéter. Je m'explique :
- Imagine qu'à la pose, le trocart du cath ait traversé la veine. Il y a donc formation d'un hématome. La mise en position de reflux de la perf va ponctionner cet hématome et tu vas avoir du sang dans la tubulure, te donnant un faux positif. Tu vas donc mettre en route la perfusion et 1/4 d'heure après, t'es bon pour un pansement alcoolisé !
- A contrario, on est dans la veine nickel ! Mais la veine est de petit calibre, avec des parois donc proches de la lumière du cath. L'aspiration, faible certes mais réelle, mise en œuvre au niveau du cathéter, va plaquer celui-ci contre la paroi de la veine, qui va l'obturer et empêcher le retour sanguin. Si l'on se fie à l'absence de reflux, on retire le cathéter... mauvaise pioche ! Faux négatif !
Comme dit précédemment, les trois seuls signes à prendre en compte, ce sont :
- la douleur ressentie par le malade lorsque tu essaies de faire passer la perf en haut débit
- le gonflement au niveau du cathéter, qui intervient en cas de problème dès le début du passage du liquide de perfusion.
- l'impossibilité d'obtenir un débit élevé lorsque tu déclampes ta tubulure à fond, ce qui signe un passage en sous-cutané.
Comme dit par d'autres collègues ici, un de ces trois signes impose le retrait du cathéter et une nouvelle pose.
Un conseil, après deux échecs, passe la main ou reviens plus tard, reposé et disponible!

Réponse postée par : Christian

Plus 15 Moins 4

@ Titoune : cela fait bien longtemps que nous n'avons plus d'oranges fraîche, ni même de jus d'orange, dans mon hôpital... Économie, économie...T2A oblige !! Bon, alors OK pour le sucre... mais pour les diabétiques ? On met le Néfopam sur un comprimé d'édulcorant ? Gag, pas la peine de cliquer comme des malades sur le - !! Arf

Réponse postée par : Christian

Plus 24 Moins 0

Pour très détaillée qu'elle soit, la réponse de manumat ne parle pas du déconditionnement des comprimés de leur blister. C'est le professionnel de santé qui fait prendre le traitement qui engage sa responsabilité, non celui qui l'a préparé. Il est donc indispensable de vérifier la nature de ce que l'on donne et sa conformité avec la prescription, ce qui n'est possible que si l'emballage du comprimé est intact. Donc on ne doit pas déconditionner un comprimé à la préparation, uniquement au moment de la prise effective et après vérification. Rien ne ressemble plus à un Stilnox qu'un Atarax 25, ou un Vectarion qu'à un Diamicron 30 LM... et je ne parle même pas des génériques !! Il y a évidemment une exception, celle des prescriptions de demi-comprimé, ou de 1/4, style Préviscan, mais à ce moment-là, on doit laisser le blister, même ouvert.

Réponse postée par : Christian

Plus 25 Moins 1

Cela fait 30 ans que je pratique notre beau métier et j'ai vu passer presque autant de protocoles que d'années, dans tous les domaines, qui ne faisaient que se contredire les uns les autres. Bref on brûle ce que l'on a encensé ! J'en ai vu passer, des stupidités !! J'en ai retenu d'autres qui me paraissaient logiques et je continue de les appliquer même s'ils ne font plus recette, car ils reviendront un jour ou l'autre... Je m'en suis créé tout seul aussi, des qui me paraissaient logiques, appropriés et efficaces, considérant que mon expérience perso était tout aussi valable que celle de ceux qui établissent les protocoles. Tout ça pour dire que ce qui me parait le plus sensé, c'est ce que disent Elsewhere (joli pseudo !), Yann ou sebastien92, il faut RESTER LOGIQUE, réfléchir, connaître son soin, le comprendre et toujours chercher à l'améliorer et surtout ne JAMAIS dire : " je fais comme ça parce que j'ai toujours fait comme ça, j'ai toujours vu faire comme ça, et c'est comme ça qu'on m'a appris à faire"..

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Plus 9 Moins 0

Pour moi, le mieux à piler reste le Xatral, qui est bien sûr sous forme LP, donc à ne pas écraser, mais persiste à être prescrit par mon médecin adoré, même après information, et qui FAIT UNE PÂTE INFÂME QUI BOUCHE LA SONDE SYSTÉMATIQUEMENT ! Devinez ce que je fais... ! Nous faisons un beau métier, quand même !!

Réponse postée par : Christian

Plus 4 Moins 0

Re-bonjour Jul ! "Tout ce qui se passe IV se passe per os", il est grand temps de tordre le cou à cette assertion aussi fausse que répandue ! L'insuline rapide se passe per os ? Un concentré de globules rouges ? Une chimio ? En fait, toutes les molécules dégradées par l'acidité de l'estomac, et il y en a un paquet, ne se passent pas per os...
Cordialement.

Réponse postée par : Christian

Plus 16 Moins 1

Ce système est complètement inadapté à la législation en vigueur qui nous oblige à vérifier les traitements avant leur dispensation au malade. Comment faire sans blister, d'autant qu'avec la généralisation des génériques, la taille, couleur et forme des comprimés changent sans arrêt pour une même molécule ?
Simplement vérifier le nombre de comprimés, non mais je rêve !! Et le jour où la pharmacie, n'ayant plus d'Aldactone 50 par exemple, en met deux à 25 ?? Le compte y est ? Et en cas d'erreur grave de la pharmacie (et que l'on ne me dise pas que cela n'arrive jamais !!), on se défend à la barre en invoquant que le compte était bon ? Il vont bien rire, au tribunal !!!
Et puis M.... ! C'est quoi ce mépris affiché envers notre profession ? On devient quoi ? Des distributeurs de cacahouètes ? Bon, je m'énerve et je vais encore faire des ESV !!! Vous aurez compris que je suis contre ce système !! Perso, je refuserais de distribuer des bonbons impossibles à identifier, quitte à postuler ailleurs

Réponse postée par : Christian

Plus 19 Moins 1

Et quand tu n'as pas d'urgentiste sous la main, Tttom ? Dans le cas d'un hosto en moyen séjour, sans service d'urgence, et à 20 km d'un centre plus important ?
Perso je demanderais poliment mais fermement au(x) médecin du service de bien vouloir faire son boulot et de déterminer lui-même ce qu'il demande dans son chariot d'urgence, en accord avec le pharmacien... car établir la liste des drogues nécessaires n'est pas de notre ressort...

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Plus 23 Moins 1

Bonjour ! Je travaille dans un service de pneumologie. Nous utilisons systématiquement les humidificateurs pour un débit égal ou supérieur à 3 l/mn, moins si le malade ressent les effets de la déshydratation par l'O2. Le système actuel d'humidificateur ( Aquapack ou autre..) est conditionné de manière stérile, il est à usage unique et il n'est plus ouvert dès sa mise en service jusqu'à vacuité. Je ne vois pas comment il pourrait être vecteur de bactéries ! Ne pas s'en servir, par contre, si la muqueuse nasale est desséchée, les fosses nasales ne jouent plus leur rôle de piège et cela favorisera la pénétration des germes présents dans l'air ambiant. Je vois donc plus d'inconvénients à à ne pas mettre d'humidificateur que l'inverse.

Réponse postée par : Christian

Plus 17 Moins 0

Bonjour à toutes et tous. Bon, je viens mettre mon grain de sel dans le débat. Tout d'abord sur le type de relation entre l'étudiant et le vieil infirmier bougon, proche de la retraite ! Il se trouve que je suis un vieil IDE, pas forcément bougon mais qui commence à lorgner vers le bout du tunnel de sa carrière! L'encadrement des étudiants fait partie intégrante de notre espace professionnel et j'ai toujours eu à cœur de m'y investir, SAUF lorsque par son attitude, l'étudiant(e) en question a réussi le tour de force et en peu de temps à "réfrigérer" l'intérêt que je pouvais lui porter, ce qui m'a amené à l'envoyer "compter les mouettes" ! Donc, effectivement, il y a peut-être un questionnement à avoir sur la manière de se comporter de la part des étudiants qui essuient une rebuffade.
Pour le côté technique des IM, nous apprenions, il y a plus de 30 ans, à piquer "monté" ou "démonté" et pour ma part, j'avais choisi la version "démonté", version qui m'a depuis accompagné car je n'y ai jamais vu ni constaté d'inconvénient. Changer de seringue pour l'injection de deux produits incompatibles ne me choque donc pas, à condition de pratiquer comme précédemment décrit. Quant au fait de réchauffer le contenu d'une ampoule pour diminuer la douleur lors de son injection, c'est une pratique assez banale en fait, et même recommandée pour l'injection de vaccins conservés au froid, mais il suffit de tenir l'ampoule dans le creux de la main, utiliser le système du bain-marie me paraît excessif, même s'il ne majore pas le risque infectieux. Pour finir, ce n'est pas la viscosité du liquide qui lui donne sa fonction retard, le réchauffer ne diminuera donc pas celle-ci, d'autant plus qu'on va l'injecter dans un milieu à 37° !!

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Plus 21 Moins 2

Bonjour. Par définition, un drain est placé lors de l'intervention là où il y a le plus de risque qu'un hématome se constitue. Lorsqu'il ne donne plus, cela peut être uniquement parce qu'il est bouché par les sérosités, des caillots... Le mobiliser, c'est le retirer sur quelques centimètres afin que ses orifices ne soient plus colmatés, redeviennent fonctionnels et poursuivent leur rôle évacuateur, d'autant plus que le simple fait de le retirer risque fort de refaire saigner les tissus lésés et insuffisamment cicatrisés. L'ablation totale du drain intervient le plus souvent le lendemain de la mobilisation, mais effectivement cela dépendra des habitudes du chirurgien.

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Plus 22 Moins 8

La simple manipulation d'un robinet de tubulure, qui est tout sauf stérile A L’EXTÉRIEUR, à savoir l'ouverture/fermeture de l'une des trois voies sans l'ouverture du circuit intérieur par le fait d'ôter un bouchon ou une autre tubulure, ne nécessite en aucun cas une compresse stérile. Dès lors qu'il y a connexion d'un dispositif, seringue ou tubulure, dans le cône Luer dépouillé de son bouchon, c'est l'intérieur de ce même cône qui doit voir sa stérilité préservée, de même que celle du dispositif utilisé. La compresse stérile ne sert pas à manipuler ce qui n'est plus stérile depuis la préparation de la perfusion, mais à se préserver d'une mauvaise manipulation lors de la connexion qui amènerait à souiller les surfaces en contact avec le liquide perfusé. Elle doit donc être placée de telle sorte que l'on ne puisse toucher sa main avec l'embout par maladresse. Et comme elle est stérile, il est inutile de l'imbiber d'antiseptique.

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Plus 20 Moins 1

A quoi cela servirait de faire un reflux pour les SC ? A éviter une injection IV dans le cas improbable où l'aiguille cathétériserait le capillaire ? Vous imaginez le diamètre d'une aiguille, même SC, par rapport à celui d'un capillaire ? Bon... A éviter la pénétration du liquide injecté dans ce même capillaire ? MAIS IL VA, IL DOIT ÊTRE ABSORBE, sinon comment le principe actif agirait, s'il restait enkysté au point d'injection ? Localement ? Tout liquide injecté sera absorbé par l'organisme, mais lentement, pour ceux injectés en SC. Ce qui doit être évité quand la voie IV est proscrite, c'est le bolus, la pénétration RAPIDE ! Restons logique...

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Plus 27 Moins 5

Excusez mais de quoi parle-t-on, là ? D'une injection sous-cutanée, non ? Donc sur la face antérieure de la cuisse... donc très éloignée d'une prothèse de hanche... Il n'y a donc AUCUN risque de faire une sous-cut. du même côté qu'une PTH mais à 30 cm. de ladite prothèse. Aucun risque si ce n'est de coller des hématomes à la pelle dans le cas de calciparine ou d'HBPM,doublés de douleurs au point d’injection, car il est utile de rappeler qu'une telle injection doit se faire prioritairement dans la région abdominale, à distance du nombril, même si cela déplait au malade.

Réponse postée par : Christian

Plus 35 Moins 1

No stress ! Tout d'abord il faut savoir que la paroi de la tubulure agit comme une loupe en grossissant le volume apparent de la bulle. Une bulle qui occupe un centimètre de tubulure ne fera que le volume d'une goutte !
Par contre, j'ai lu ici que le volume d'une tubulure ne serait que de 2 ml... Avec un diamètre de 0,28 cm en moyenne sur une longueur allant de 150 à 180 cm, une tubulure fait presque 10 ml !!
Pour terminer, je ne saurais jamais trop rappeler aux élèves qui fréquentent mon service l'utilité d'une chambre à gouttes dans la chasse aux bulles d'air et donc la nécessité de l'utiliser correctement, à savoir de la remplir aux 2/3 par le liquide à perfuser AVANT de purger le reste de la tubulure, ce qui éliminera la presque totalité des bulles d'air...

Réponse postée par : Christian

Plus 28 Moins 2

Bonjour ! Jiemel a parfaitement raison, on ne purge pas une seringue pré-remplie. Je me permets de poser la question autrement. Outre le risque de perdre une certaine quantité de liquide par une mauvaise manipulation en le faisant, d'autant que certaines seringues, dotées d'un système de sécurité comme les Lovenox,rendent cette purge malaisée, à quoi cela servirait-il ? A éviter que l'on n'injecte une infime quantité d'un gaz STÉRILISE en SOUS-CUTANÉ, ce qui ne pose aucun problème? La balance bénéfice-risque de la manip. parle d'elle-même. Je trouve que les gestes techniques que nous avons à réaliser sont pour beaucoup assez complexes comme cela, ce n'est pas la peine de les encombrer de détails inutiles qui les rendent plus délicats encore.

Réponse postée par : Christian

Plus 38 Moins 0

Bonjour ! Les prescriptions "si besoin" sont faites pour répondre aux phases aiguës mais intermittentes et donc imprévisibles de problèmes soit liés à la cause de l'hospitalisation (douleurs post-opératoires échappant au traitement de fond par exemple), soit en parallèle avec celle-ci, soit en effets secondaires d'un traitement (épisodes de diarrhée sur traitement antibiotique par exemple).
Il n'est pas rare de lire "si douleur", "si pas de selles depuis X jours", "si tension supérieure à...". Ce sont des prescriptions qui souvent font appel aux qualités de surveillance et d'appréciation des infirmier(e)s et surtout évitent aux médecins d'être appelés pour des raisons prévisibles mais peu délétères en soi, du style "M. Untel a 37°9 de température, je fais quoi ?" ... !!. Ces prescriptions sont donc comparables à des protocoles de soins pré-établis. Il faut toutefois se méfier de la mention "à la demande" qui peut prêter à une administration excessive voire à un surdosage s'il n'y a pas une traçabilité écrite et exhaustive de la part du personnel soignant.
"Si besoin" est par contre soumis à l'interprétation personnelle de l'IDE en poste. Une IDE pourra estimer la prise d'un antalgique nécessaire dès une EVA à 4, d'autres attendront 6 ou 7. D'où la nécessité de faire préciser la limite déclenchant la prescription...
Bon courage pour la fin de tes études, future consœur !!

Réponse postée par : Christian

Plus 40 Moins 4

Les anti-coagulants répertorient tous les traitements ayant une action dans le processus de coagulation. Ils comprennent les anti-vitamines K, les héparines et héparinates et... les anti-aggrégants plaquettaires ! Ces derniers sont même les premiers à intervenir dans le processus de coagulation.
Bonne journée à toi !

Réponse postée par : Christian

Plus 21 Moins 0

Rebonjour à tous ! En complément de la réponse de fredi, j'ajouterai que l'INR n'est que le rapport entre le TP du prélèvement témoin de référence et celui de l'échantillon analysé. Ainsi, un échantillon prélevé sur un patient possédant une fonction hépatique normale et hors traitement par AVK aura un INR égal à 1, ceci pour éviter les différences induites par les méthodes d'analyses des labos. Je m'explique : le même échantillon, analysé par différents labos, n'aura pas forcément le même résultat au TP, il pourra varier de 95 à 100% par exemple. Par contre, comme l'échantillon témoin aura la même variabilité de résultat, le rapport sera toujours de 1.
Ensuite, et seuls les "anciens" s'en rappelleront, il existe un moyen d'évaluer le pouvoir d'aggrégation des plaquettes en effectuant ce que l'on appelle un "temps de saignement", méthode un peu barbare mais efficace pour évaluer le temps mis par les plaquettes pour colmater l'effraction vasculaire. Il consiste à effectuer un incision de taille et de profondeur normalisées sur une partie du corps où la peau est fine, la face interne de l'avant-bras par exemple, ou le lobe de l'oreille, puis d'étancher avec un papier-buvard toutes les 15 secondes la goutte de sang qui s'exprime par cette incision, et ceci jusqu'à l'arrêt du saignement, donc jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de tache de sang sur le buvard. Il nous suffit ensuite de compter les taches ce qui nous donne le temps que mettront les plaquettes pour colmater l'incision. Si mes souvenirs sont bons, le temps normal se situe entre 1 mn 15 et 2 minutes. Au-delà, il y a défaut d'agglutination et donc risque hémorragique lors d'une intervention.

Réponse postée par : Christian

Plus 8 Moins 4

Je suis tout à fait d'accord avec Yann. J'irai même jusqu'à me poser la question, pourquoi parler de la tétraplégie alors que la paraplégie pourrait poser le même genre de problème ? Parce qu'elle est plus "pathos" ? C'est l'effet "Intouchables" ?
Allez, je pousse encore plus loin... envisager qu'une personne atteinte d'une tétraplégie puisse décider de concevoir un enfant, c'est donner quel type de devenir à cet enfant, social comme psychologique ? Quelles responsabilités aussi ? On est loin d'un "simple" problème mécanique... à moins qu'on ne limite le rôle du père à celui d'un inséminateur...

Réponse postée par : Christian

Plus 1 Moins 0

Bonjour ! J'avais déjà posé cette question il y a quelques temps. Tu peux aller consulter les réponses en cliquant sur mon prénom, cela te fera d'autres éléments de réflexion.

Réponse postée par : Christian

Plus 2 Moins 0

Bonjour ! Cela fait bientôt 30 ans que je fais ce métier et je n'ai jamais entendu parler d'une prime de pression. Par contre, ce que je peux dire, c'est que les primes, non intégrées dans le salaire de base, ne sont pas prises en compte pour le calcul de la retraite ni pour celui de la prime de fin d'année qui, chez nous, hôpital public, est payée en novembre pour la plus grosse partie et janvier pour le reliquat.
Alors, je pourrais simplement te conseiller de négocier un salaire mensuel supérieur de 150 € et pas de prime "de pression" qui risque, à mon avis, de disparaître le jour où la "pression baisse" !!!

Réponse postée par : Christian

Plus 1 Moins 0

Salut ! Le jour où tu reçois un rugbyman néo-zélandais tatoué aux deux bras de l'épaule au poignet, tu fais quoi ?
Blague à part, aucune contre-indication..

Réponse postée par : Christian

Plus 8 Moins 1

Salut ! Ben dis donc, heureusement qu'elle ne le savait pas, que c'était une prescription erronée, sinon cela s'assimilerait à une tentative d'assassinat pure et simple ! Imagine : "tiens, voilà une erreur manifeste de prescription qui met en danger la vie de mon malade, mais moi, bête et méchante, je l'applique car c'est pas moi qui ai prescrit" !!!
Pour le reste, nous sommes censés connaître nos malades, leurs pathologies, un minimum de pharmacologie, les allergies éventuelles, les contre-indications...
Voilà...

Réponse postée par : Christian

Plus 5 Moins 0

Salut ! Dans tous les cas, il y aura une imprécision, puisque l'une des deux seringues ne sera utilisée qu'à moitié mais "à vue d'oeil". Imprécision tout à fait relative d'ailleurs, la dose prescrite l'étant souvent "à la louche" (en fonction du poids, souvent arrondi, du risque, souvent surévalué, de l'efficacité du produit, variant d'un individu à un autre... etc...) Alors, transférer les deux seringues dans une "tuberculine" d'1 cc en laissant la bulle sacro-sainte surnager ou piquer deux fois après avoir évacué la moitié de la deuxième seringue, c'est bonnet blanc et blanc bonnet si le transvasement se fait dans les plus parfaites règles d'asepsie. Ce n'est pas la "douleur" provoquée par l'injection d'un Lovenox, quasi-nulle, qui peut faire opter pour une solution ou une autre, plutôt les risques de faute de manipulation. Les hématomes, si les injections sont pratiquées bien au-delà de la fameuse "main" entre l'ombilic et le point d'injection (bien souvent trop courte, cette main !), ne seront pas plus nombreux avec deux injections plutôt qu'une. Perso, je piquerais deux fois...
Par contre, l'argument consistant à dire "je n'ai jamais vu faire ça donc c'est pas bon" est idiot !
Tertio, tu peux signaler le dysfonctionnement... mais le temps que cela soit traité et éventuellement corrigé, va bien falloir piquer, non ?

Réponse postée par : Christian

Plus 0 Moins 0

Bonjour Jul ! Je maintiens le "quasi-nulle" pour m'être fait à moi-même une série d'un mois de Arixtra suite à une fracture du péroné; plâtrée, comme de bien entendu. Et bien entendu, les injections ont été pratiquées très loin de l'ombilic, et donc n'ont provoqué quasiment aucun hématome.
En ce qui concerne la sacro-sainte bulle, vous avez réfléchi à la contenance d'une aiguille sous-cutanée ? Pensez-vous que le fait de la purger de son contenu change grand chose à son effet thérapeutique ? Pour mémoire, je rappelle que l'Arixtra est disponible en seringues de 0,25 ou 0,50. Du simple au double ! Alors, un ou deux picolitres de plus ou de moins... Je pense que nous avons autre chose à faire que de nous prendre la tête pour ce genre de détail...

Réponse postée par : Christian

Plus 1 Moins 0

Salut ! Yann a parfaitement raison, cette clause est abusive et ne doit être destinée qu'à décourager le personnel infirmier à aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte ou le salaire supérieur !!
Par contre, faire annuler une clause reconnue abusive dans un contrat de travail risque d'entraîner la nullité du même contrat, donc son annulation.
Dans tous les cas, des galères en perspective... Mieux vaut bien lire son contrat et en discuter les clauses litigieuses avant de le signer !

Réponse postée par : Christian

Plus 3 Moins 0

Bonjour ! Je possède une expérience de 6 ans en libéral, mais je ne sais pas si on peut en tenir compte car elle se situe dans les années 80 ! N'empêche, je vois parfaitement ce que tu veux dire et franchement j'espère que de nos jours, cela n'est plus d'actualité car je dois dire que cela l'a été !! Hé oui, au risque de décevoir beaucoup de monde, c'est une pratique qui a malheureusement existé et que, pour ma part, j'avais alors fortement combattu, notamment dans le cadre de la FNI. A l'époque, les nursings, non seulement rapportaient pas mal, mais assuraient des revenus sur un long terme. J'ai vu bien des cabinets d'alors refuser des séries d'injections, voire de perfusions (trop astreignantes car demandant une surveillance "gratuite" !), pour ne se consacrer qu'aux toilettes, bien sûr cotées 4 AMI3 alors que seulement 15 à 30 mn y étaient consacrées. J'ai assumé des soins refusés par d'autres, comme des pansements, car inscrits dans le cadre d'une toilette et donc pas cotables, ou figurant en deuxième ou troisième place et donc soit à 1/2 tarif, soit gratis. J'ai vu des refus de prise de tension car hors entente au préalable ou ne figurant pas dans un horaire trop serré. J'ai pris en charge des patients refusés au préalable par d'autres "consoeurs" car figurant sur une "liste noires" de mauvais payeurs ! Mais bien sûr, tout çà, c'était "avant"... mais çà m'a tout de même poussé à retourner dans le public !!!

Réponse postée par : Christian

Plus 7 Moins 0

Bonjour !
Dans tous les cas, refuser d'obéir à un ordre de ta hiérarchie (qui commence dès le grade de "cadre de santé", pas besoin qu'un DRH intervienne...)risque de provoquer à ton encontre pas mal de désagréments, sauf si obéir t'expose à un danger, te porte atteinte d'une quelconque façon (harcèlement moral ou sexuel par exemple) ou si l'ordre en lui-même contrevient à une loi.
Donc, dans ton cas, tu ne peux refuser sans t'exposer à des sanctions. L'appréciation de la nécessité du déplacement vers un autre service ne t'incombe en aucune manière. Par contre, tu peux et tu dois laisser une trace écrite, sur ton planning par exemple, de ta présence effective dans un autre service à la demande de ta hiérarchie, et non de ton propre chef.
Le droit de retrait ne peut être invoqué que si une situation particulière rend dangereuse pour toi et tes collègues votre présence en service...
Bonne journée !

Réponse postée par : Christian

Plus 0 Moins 0

Bonjour ! Oui, voilà, tout est dans les difficultés rencontrées par ton employeur à recruter du personnel dans ta branche. Sinon, une fois démissionné, toute ancienneté antérieure dans la fonction publique est définitivement perdue. Il est évident qu'en fonction du grade, les paramètres changent. Une IDE, surtout spécialisée (IBODE, IADE, etc...) ou expérimentée avec un échelon pas trop haut pourra bien mieux négocier une reprise d'ancienneté qu'une aide-soignante, elle-même mieux placée qu'une ASH, etc.... J'ai peur qu'ambulancier ne figure pas dans les grades très recherchés car assez faciles à trouver, mais avec la multiplication des agences d'ambulances privées qui raréfient le pool d'ambulanciers disponibles, pourquoi pas ? Qui ne tente rien...

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