L’Institut de puériculture et de périnatalogie de Paris en danger

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L’Institut de puériculture et de périnatalogie (IPP) de Paris est menacé de fermeture. Au mois de mai dernier, le Tribunal de grande instance de Paris a rendu son verdict : la procédure de conciliation ouverte en décembre 2010 se solde par un échec.

Institut puériculture ParisCette situation menace l’IPP de liquidation judiciaire entrainant des conséquences sur les activités, les emplois et la prestation de soins. « Nous craignons que d’éventuels repreneurs ne fassent leur marché si la liquidation est prononcée et ne démantèlent l’IPP » a fait savoir Lydie Ethevenet, secrétaire du Comité d’Entreprise CFDT.

De plus, l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris exclut le transfert et n’envisage, sur l’hôpital Necker, que la reprise de 43 lits sur les 63 que compte le centre de néonatalogie de l’IPP, et celle de 150 personnes au lieu des 230 incluant des médecins et du personnel soignant ; une décision remettant en cause la continuité des soins.

Par ailleurs, la disparition de l’IPP peut générer un problème de santé publique car depuis le démantèlement des services de pédiatrie de Saint Vincent de Paul, c’est l’IPP de Paris qui soigne les grands prématurés de France et dispense des soins de pédopsychiatrie. Aussi, l’IPP revendique-t-il la poursuite de toutes les activités et le maintien de l’emploi de tous les personnels.

L’IPP de Paris a une activité centrale qui tourne autour de la mère et du nouveau-né, accueillant notamment 900 prématurés par an en néonatalogie (réanimation, soins intensifs et pédiatrie). Il traite également des pathologies graves du jeune enfant, assure un accompagnement des mamans handicapées et accueille des enfants autistes.

Laure Martin

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Réactions

2 réponses pour “L’Institut de puériculture et de périnatalogie de Paris en danger”

  1. Spw dit :

    Ce serait bien dommage. J’ai passé des journées entières (2 mois dont 1 mois en soin intensif ) dans cet institut, pour accompagner ma fille née à 7 mois de grossesse. Tout le personnel était formidable tant du point de vue des soins (identification précoce d’un risque cardiaque et traitement d’un kyste à l’ovaire) que de l’humanité. La prise en compte des grossesses à risque et des bébés prématurés a tout à perdre de la logique comptable qui incite la fermeture de centres de soin performants.

  2. Drey dit :

    Déja que soigner nos ainés devient dur, dorénavant on ne pourra plus soigner nos petits … Je ne sais pas comment tout cela finira ….

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