Autotest du dépistage du VIH : 2 ans après, quel impact?
Un peu plus de deux ans après le début de la commercialisation des autotests de dépistage du VIH dans les officines, le bilan serait plutôt positif. L'autotest permettant surtout d'offrir une offre de dépistage différente et complémentaire.
En septembre 2015, le premier auto-test de dépistage du VIH, fabriqué par la société AAZ , était mis à disposition du grand public dans les officines, sans prescription médicale.
"240 000 autotests VIH ont été référencés dans plus de 11 000 pharmacies depuis son lancement en septembre 2015. En 2017, les pharmaciens restent engagés dans le dépistage avec plus de 7500 autotests vendus en moyenne chaque mois, soit une croissance de 7% versus 2016", explique la société AAZ dans un communiqué.
Les chiffres du ministère confirment la tendance : Au total, en 2016, (tous laboratoires pharmaceutiques confondus), 74 650 autotests VIH ont été vendus en pharmacie. Notons que 5,4 millions de sérologies VIH ont été par ailleurs réalisées par des laboratoires de biologie médicale et que 56 300 tests rapides d'orientation diagnostique (TROD), ont été réalisés par des structures associatives.
Une offre de dépistage variée
"Lautotest, en vente dans les pharmacies, permet de faire le test soi-même et d'obtenir un résultat rapide, quand on veut, où l'on veut", explique Santé Publique France, qui, avec le ministère des Solidarités et de la Santé, lance aujourd'hui une campagne de prévention contre le VIH visant à valoriser l'offre de dépistage.
"Les dernières données publiées dans un numéro spécial du bulletin épidémiologique hebdomadaire confirment que, pour concourir à réduire le nombre de personnes infectées mais non diagnostiquées, les dispositifs de dépistage existants sont complémentaires", explique Santé Publique France.
Rédaction ActuSoins
