Invité de la "matinale" de Patrick Cohen sur France Inter, le patron de l’AP-HP, Martin Hirsch, invité de cette matinale spéciale enregistrée à l'hôpital, a été copieusement hué par le personnel présent, ce 29 mai.Sur place, de nombreux syndicalistes et personnels grévistes étaient déterminés à se faire entendre. Et cela a plutôt bien fonctionné.Après quelques minutes houleuses, le matinalier le plus écouté de France a fini par perdre son calme, se levant de la table et menaçant médecins, infirmières et aides-soignants d’arrêter l’émission. "Attendez Martin Hirsch je vais m’adresser à eux. Est-ce que vous m’entendez ? S’il vous plaît ! S’il vous plaît ! On a entendu vos slogans, vous aurez tout à l’heure la parole largement pour un dialogue pour exposer vos arguments", a lancé le journaliste avant de prévenir, "écoutez si vous n’arrêtez pas, on va arrêter l’émission et on ne parlera pas de l’hôpital, est-ce que c’est ce que vous voulez ?".
Et quand c'était au tour du médecin urgentiste et délégué de la CGT-Santé Christian Prudhomme de parler, de forts applaudissements se faisaient entendre témoignant du fossé qui sépare les attentes du personnel de l'APHP et les préconisations de la réforme de Martin Hirsch. "Vous devez faire 150 millions d'économies, demandez à la ministre de retirer ce plan et on se met autour de la table", a par exemple lancé à Martin Hirsch le médecin urgentiste sous les encouragements des manifestants.
De son côté, Martin Hirsch, a souligné qu'il n'appartenait pas aux salariés "de faire des sacrifices". "J'essaie de faire en sorte qu'une petite minorité des efforts concerne la masse salariale et le personnel", a-t-il assuré, copieusement sifflé. "Ce que je propose c'est que l'effort d’économie ne concerne qu'à 20% la masse salariale" et que "les quatre cinquièmes soient faits sur autre chose", notamment la "facture d'énergie", a aussi ajouté le directeur de l'AP-HP.
Le débat s’est finalement poursuivi dans une ambiance tendue, toujours sous les huées du personnel.
Ils n’avaient sans doute pas plus de temps que d’habitudes ! les gens qui étaient présent sur place devait soit être en grêve donc non payé soit etre de repos … Mais évidemment ca ne vous ai pas venu à l’esprit…
C’est l’hôpital où je bosse. On les a bien entendu de mon service en tous les cas.
C’était à prévoir qu’il aurait du chambard , là ils ont du temps bizarre vous avez dit bizarre .
Ils n’avaient sans doute pas plus de temps que d’habitudes ! les gens qui étaient présent sur place devait soit être en grêve donc non payé soit etre de repos … Mais évidemment ca ne vous ai pas venu à l’esprit…
De repos sûrement puisque dans la majorité des services de soins lors des grèves les agents sont réquisitionnés a cause du manque de personnel.
Toujours réquisitionnée , jamais pu aller faire grève …
Idem , mon service tourne grâce au pool .